Chapitre 5

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Je plaçai mes vêtements dans ma commode, je n'arrivai pas à y croire

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Je plaçai mes vêtements dans ma commode, je n'arrivai pas à y croire. Comment avait-il pu penser que ça serait une bonne idée, faire vivre deux pires ennemies sous le même toit? Je finis de ranger ma nouvelle chambre et je sortis vers ma salle commune. En descendant les marches, j'entendis des pleurs provenant de la chambre de Granger. Je montai discrètement les escaliers et cognai doucement à sa porte.

— Quoi?

— Est-ce que ça va, Granger?

— Depuis quand ça t'intéresse, Malfoy?

— Je voulais simplement être gentil, excuse-moi! Dis-je hors de moi.

Je me préparais à redescendre quand j'entendis une petite voix remplie de faiblesse, dire :

— tu peux entrer...

Je tournai tranquillement la poignée, comme si je craignais de me faire attaquer par un chien à trois têtes. Elle était assise sur son matelas, les yeux remplis de larmes et de détresse. Je m'assis timidement près d'elle et c'est à cet instant qu'elle éclata.

— Je déteste Ronald Weasley! Il a préféré sortir avec une sans cervelle plutôt qu'avec moi, sa meilleure amie depuis notre toute première année à Poudlard. Je croyais qu'il m'appréciait pourtant, que notre amitié commençait à devenir quelque chose de plus fort. Mais non, il est toujours en train de bécoter sa Lavande.

Sans savoir pourquoi, je pris sa main et lui dit :

— il ne te mérite pas, Granger. S'il ne remarque pas la jeune femme brillante et gentille que tu es, c'est lui l'imbécile!

Je décollai ma main de la sienne et sortie de sa chambre, confus. Mais qu'est-ce qui m'a pris de lui dire ça, après tout je la détestai depuis mon enfance. Je m'enfermai dans mon dortoir, ne voulant parler à personne ce soir. Cela ne fessait même pas une nuit que nous étions sous le même toit et notre relation commençait déjà à être étrange. Je mis un pantalon sport et retirai mon chandail. Je m'allongeai et serrai les couvertures contre mon torse endommagé.

/Flashback/

Mon père tenait sa baguette et menaçait ma mère de la tuer. Elle criait son nom et le suppliait de se calmer. Je voulus protéger ma mère, alors je me jetai sur mon père. Il me lança au sol et me lança un sort, l'un des pires dont j'avais dû endurer : Sectumsempra. Je m'écroulai et me crispai de douleur .je hurlai, et je hurlai encore plus fort. Mon père lâcha enfin ma mère et elle se précipita vers moi. Elle avait pris sa baguette et s'était mise à marmonner une incantation : Vulnera Sanentur .... Vulnera Sanentur. Au fur et à mesure qu'elle parlait, je reprenais mes esprits. Malgré tout, je restai avec de profondes cicatrices.

...

Je regardai mon torse, les yeux remplis de larmes. Mon père voulait que je devienne un monstre sans pitié qui ne plie devant aucune douleur. Mais cet idéal que mon père avait de moi n'était pas moi. Je regardai mon cadran qui affichait une heure du matin, mon sommeil devenait de plus en plus rare et de moins en moins courant, la fatigue venait me gruger de l'intérieur. Je décidai donc d'enfiler un chandail et de me reposer sur l'un des canapés. Arriver, je fus surpris d'y voir Granger.

— Tu ne dors pas?

— Non et toi non plus d'ailleurs! J'ai juste décidé de prendre un peu d'avance pour notre parchemin.

— On a toute la journée pour faire ça...

— Je sais, je prends juste un peu d'avance dans ma lecture.

— tu trouves comment le livre que je t'aie conseillé?

— Très intéressant! Je t'en remercie d'ailleurs!

Elle replongea dans sa lecture et je m'installai sur l'autre divan. J'essayai de fermer les yeux, mais le sommeil ne voulait visiblement pas de moi. C'est à ce moment, que j'eus une idée, je me redressai d'un bond et dit :

— on devrait faire des « règles de la maison »!

— Pourquoi?

— Éviter de centre tuer!

— D'accord, j'accepte.

— Première règle, nous n'avons droit qu'à trente minutes dans la salle de bain pour nous préparer le matin.

— Deuxièmement, nos portes de chambre qui mène à la salle de bain doivent être barrées en tout temps, sauf quand on doit l'utiliser, pour éviter d'entrer quand c'est l'autre qui l'utilise.

— Logique! Troisièmement, la salle commune appartient à nous deux et nous pouvons y amener qui nous voulons, temps que l'autre soit d'accord.

— Pour l'instant, je crois que ses correcte ainsi, nous verrons plus tard si nous devons en rajouter.

Je me levai et sortit pour prendre mon petit déjeuner .la plupart des apprentis sorciers étaient encore sous leur couette, rêvant à des sorts qu'ils rêveraient d'utiliser un jour. J'entrai dans la grande salle et mangeai silencieusement dans mon coin. Je contemplais le plafond magique qui affichait un superbe lever de soleil. Après avoir dégusté mon repas matinal, je remontai à la salle commune de ma récente maison. La lionne était toujours sur le canapé, livre en main.

— Tu es prête à commencer?

— Oui! Même si pour un vendredi de libéré, j'aurai aimé faire autre chose.

— Alors, quelque chose en particulier a attiré ton attention?

— Justement, il y a un sort dont je ne connaissais même pas l'existence!

— Qui est?

— Sectumsempra.

Mon cœur manqua un battement, je sentis, ma poitrine s'oppressait, et je ne pus qu'afficher une moue inquiète.

— Malfoy? Est-ce que ça va? Tu es vraiment blême!

Je montai à la salle de bain, sans me soucier de ce qu'elle disait derrière mon dos. Je retirai mon chandail et j'allumai l'eau de la douche. Je plongeai mon corps contre l'eau brulante et tentait de reprendre mes esprits. Sous la torture de mon esprit, je m'écroulai sur le sol de la douche, tenant mon visage triste entre mes mains. Je n'en pouvais plus de cette constante douleur. J'entendis Granger monter les escaliers à toute vitesse. Elle cognait à la porte comme une folle en criant mon nom. J'étais tout simplement incapable de prononcer un seul mot. Elle ouvrit la porte à l'aide de sa baguette magique et ses yeux fixèrent mon torse durant un interminable moment. Elle s'accroupit près du bain et passa sa main dans mes cheveux pâles. Mes yeux attristés observaient les siens et sans que je ne pusse comprendre ce qui allait se passer, elle se jeta dans mes bras. Elle me serra tendrement comme aucune personne ne me l'avait fait auparavant. Je m'y sentis en sécurité et commençai à récupérer mon calme. Elle me lâcha doucement et elle passa délicatement sa main contre mon visage, elle approcha timidement ses lèvres des miennes et nous nous embrassâmes affectueusement.

Un amour impensable ( DRAMIONE )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant