Un amour impensable ( DRAMIONE )

Chapitre 7

       

Je me levai ce matin avec une seule idée en tête, parlé avec Blaise. Il était mon meilleur ami, je pouvais donc lui faire confiance ainsi que lui parler de l'étrange relation qui grandissait entre Hermione et moi. Je sortis du lit avec empressement et fidèle à mon habitude du dimanche, je m'habillai banalement. Les cheveux en bataille, je quittai mon alcôve et descendis vers la salle commune. Je marchai vers la grande salle en souhaitant y trouver Blaise. Au bout de l'immense table des Serpentard et je le vis enfin.

— Blaise, je dois vraiment te parler!

— Qu'est-ce qui ne va pas, mec?

— Je veux que tu me jures que tu ne vas en parler à personne.

— C'est si sérieux?

— Oui, ça l'est!

— Euh... D'accord, mec, je te le promets, tu peux me le dire.

— Depuis que je cohabite avec Granger, disons que je me sens beaucoup mieux, je recommence à retrouver un cycle de sommeil normal. J'ai mal jugé, Hermione, elle est si généreuse, gentille et aimante. Ce que j'essaie de te dire c'est que je me sens bien avec elle et j'ai peur d'avoir des sentiments pour elle.

— Draco, ça ne va vraiment pas, toi?

— Blaise! Je crois que je l'aime, c'est tout!

— Écoute, mec! Peut-être, que oui c'est une bonne personne, mais si tu l'aimes vraiment, tu ne pourras pas être avec elle! Si Lord Voldemort  l'apprenait, vous seriez tous les deux morts!

— Ta raison, qu'est-ce que je dois faire?

— Essaye de t'éloigner d'elle et redeviens l'ancien toi!

Je sortis de table et je remontai vers mon dortoir. Je ne savais pas comment je pourrais remettre mon masque devant elle, elle avait réussi à le retirer et je devais le remettre. Mais c'était pour son bien, je ne voulais pas qu'elle souffre à cause de moi. J'ouvris la porte de notre salle commune et elle était là sur le canapé.

— Salut Draco, tu as bien dormi?

— Ouais!

— ça va, toi?

— Oui! Toi qui es une miss « je sais tout », tu devrais le savoir!

— Pourquoi es-tu méchant comme ça aujourd'hui?

— Je n'ai pas à être gentil avec toi, je ne suis pas ton ami!

Je courus jusqu'à ma chambre, les larmes aux yeux. Dès que la porte fut verrouillée, j'éclatai en sanglots. Je faisais ça pour elle, je ne voulais pas qu'il lui arrive malheur. Mais mes pensées s'entremêlaient, un côté de moi voulait la protéger et l'autre avait besoin d'elle. Malgré tout, je devais redevenir l'ancien Malfoy qui n'était qu'un monstre insensible à tout. J'entrai dans ma salle de bain par la porte venant de ma chambre. Par la suite, je m'observai un long moment dans la glace, je n'avais point l'aire d'un monstre.

PDV : Hermione

— je ne comprends plus rien, Ginny! Il n'y a même pas deux jours, il était gentil avec moi et il semblait être devenu un tout nouvel homme!

— Hermione, qu'est-ce qui ses passés?

— Il a repris son ton froid avec moi, à me parler méchamment, sans aucune émotion.

— Écoute, Mione! Peut-être qu'il a une raison d'agir ainsi.

— Peut-être... Toi, comment ça va avec Harry?

— Disons que ça ne va pas très bien ses temps si pour lui, tu sais avec sa nouvelle mission, il a constamment les nerfs à vif et il se réveille en sursaut.

— Quand l'heure de sa mission sonnera, tu n'auras pas peur de le perde, lui qui est l'amour de ta vie?

— Bien sûr que j'ai peur, je l'aime tellement! Mais c'est un risque à prendre quand tu es amoureuse de l'élu!

— Harry à de la chance de t'avoir, je regrette que nous nous soyons séparés. Comment est-ce arriver, Gin?

— La relation amoureuse de mon frère en est la principale cause, selon moi. Mais, tu devrais venir voir Harry. Je crois que ça lui ferait un bien fou!

— Nous pourrions y aller à l'instant! Sais-tu où il est?

— Il est dans la salle commune des Gryffondor!

Nous partîmes donc toutes les deux en route.

— Mione! Harry s'en veut de t'avoir laissée seule.

— Ne t'inquiète pas, Gin! Je ne lui en veux pas.

Nous finîmes le chemin en silence et nous arrivâmes devant la porte de la salle commune. J'eus une légère hésitation avant de tourner la poignée. Mais je pris mon courage à deux mains et j'ouvris la porte. Il était assis sur le divan et semblait perdu dans ses pensées.

— Harry, est-ce que je te dérange?

— Non, Hermione! Je suis si content de te voir.

Il se leva et me serra amicalement dans ses bras.

— Tu m'as manqué, Harry!

— Toi aussi.

Il m'invita à m'assoir sur le sofa et j'acceptai avec plaisir.

— Comment vas-tu, depuis ton transfert de chambre?

— On peut dire que ça va.

— Hermione ne me ment pas, je sens qu'il y a quelque chose qui te tracasse!

— Je ne voulais pas t'en parler, vu tout ce que tu vis en ce moment.

— Je serais toujours là pour toi, tu peux te confier.

— Je ne sais pas trop, comment te dire ça... Euh... J'aime Malfoy!

— Pardon?

— Harry, tu ne le connais pas! Au fond, il est un être sensible et aimant.

— Pourquoi es-tu triste, alors?

— Il a recommencé à me parler comme avant, mais Gin pense qu'il a une raison derrière ça!

— Vous vous êtes seulement parlé où il s'est passé autre chose?

— Ça ne te regarde pas, fouineur! Je pourrais te poser la même question pour Ginny et toi.

— Tu sais qu'on sort ensemble?

— tu pensais quoi, Harry? C'est ma meilleure amie! Mais ne t'inquiète pas .Ron n'en sais rien.

— Franchement, Hermione je ne te reconnais plus, tu sembles si sur de toi et tu m'apprends que tu aimes notre pire ennemie depuis toujours! Cependant tu à l'aire beaucoup plus en forme et peut-être qu'au fond tu as raison pour Malfoy.

— Merci, je savais que tu comprendrais. 

— On se fait une promesse, tu ne dis rien à Ron pour ma relation avec Gin et moi je ne lui parle pas de tes sentiments pour Malfoy. 

— C'est promis! Je t'aime, Harry. Tu m'as beaucoup manqué.

— Moi aussi je t'aime Mione et toi aussi tu m'as beaucoup manqué. Je ne te laisserai plus jamais, et ce même si tu ressens quelque chose pour un certain Serpentard.

PDV : Draco

Je me torturai mentalement, je n'avais pas envie de la voir triste par ma faute.           Mon cœur d'enfant enfoui et mon corps abimé ne voulait qu'elle. Je rêvais de l'embrasser tendrement et non de l'insulté haineusement. Depuis le début, je l'avais haïe et ridiculisée par unique cause de sang impure. Mais sincèrement, c'est elle que je craignais avec son caractère de lionne et son courage incroyable.   Elle était la seule qui avait réussi à déchiffrer mon masque, elle est différente des autres et c'est la seule que je voulais auprès de moi.