Les derniers jours avaient été horriblement pénibles, Granger et moi n'arrivions pas à nous supporter durant les cours, néanmoins, le plus exigeant était de surveiller les corridors en sa compagnie. Malencontreusement pour moi, l'année scolaire venait à peine de débuter et je serais encore pris un long moment avec cette impure de Granger. J'entendais coléreusement que Granger sorte de ma salle de bain. Elle me cassait royalement les pieds. Je n'en crus pas mes yeux, quand je vis finalement la porte de la salle de bain s'ouvrir. Elle était devant moi, vêtue d'une simple serviette rouge et or. Je ne pus m'empêcher de l'examiner rapidement de la tête aux pieds. Elle le remarquer sans doute, car elle me dit moqueusement :
— tu veux ma photo peut-être, Malfoy?
—... Euh non! ... la prochaine fois, dépêche-toi! Tu n'es pas la seule qui utilise cette salle de bain.
— Très bien, mais toi, arrive à l'heure au cours!
J'entrai dans la salle de bain, claquant la porte derrière mon dos. Elle me rendait fou de rage cette Gryffondor. Mes poings s'abattirent contre le lavabo de porcelaine. Mes jointures étaient recouvertes de sang fraie. Je n'en pouvais plus de côtoyer cette satanée Granger. Je pris ma baguette et fis un sort pour faire coaguler mon sang plus rapidement. Dans la glace, je constatai avec amertume que je semblais extrêmement fatiguer. Mes nuits ne se résumer quand maigres heures de somnolence. Les cauchemars me hantaient l'esprit toutes les nuits. Je partis à mon cours de potion, pour ne pas frustrer la lionne. Elle m'adressa la parole froidement :
— Il vaudra trouver une façon pour réussir à s'endurer toute l'année!
— Effectivement, mais te connaissant tu dois déjà avoir une solution, dis-je ironiquement!
— Tu te trompes, Malfoy! Et laisse tomber...
Elle me fusilla du regard et parti cherché le matériel nécessaire à la préparation de notre potion. Elle déposa le matériel sur la table et me regarda ahuri.
— Tu penses quand plus, je fais m'occuper de la préparation du matériel?
Je me mis à feuilleter le livre de potion et prépara ce dont nous avions besoin. Je tentai tant bien que mal de cacher la douleur de mes jointures meurtrie.
- Malfoy! Ta un problème ou quoi? Fais-le comme il faut!
- ... non... Euh... oui
Je fis comme si de rien n'était en espèrent qu'elle ne remarque pas mes mains, un petit gémissement de douleur, vint me trahir.
— Malfoy, tes mains, elles saignent, ça va?
Une lueur de tristesse traversa mes prunelles, elle le remarqua et elle ouvrit tranquillement les lèvres, mais je sortis de la classe au pas de course, ne voulant pas faire profiter mon ennemie d'un moment de vulnérabilité. Je m'enfuis dans mon dortoir et barrai ma porte. Je déboutonnai ma chemise et retirai mon pantalon peu confortable. Je m'étalai sur mon matelas couvert d'un simple boxer. Depuis l'année passée, je vivais dans une profonde peur, je ne voulais pas être au service du Lord et je ne voulais pas donner suite aux projets de mon père, mais il y avait ma mère, pour qui je devais rester puissant. Car elle l'avait été pour moi, après chaque coup que me donnait mon père, après chaque sort qu'il me faisait endurer, elle me prenait dans ses bras et me rassurait du mieux qu'elle pouvait. Je peux même me souvenir de ses tendres paroles qu'elle me disait dans ses brutaux moments. Elle me disait : << Draco, il veut simplement te rendre plus fort..... Peut-être qu'il ne le fait pas de la bonne façon, mais n'oublie jamais que tu l'es déjà et que tu le seras toujours. Je t'aime mon petit Draco... Je serais toujours fière de toi... Peu importe tes choix et la personne que tu deviendras. >> Sans ma mère, je ne sais pas comment j'aurais pu tenir juste qu'ici, ses avec cette pensée que je tombai dans un état de somnolence. Je me réveillai en sursaut, couvert de sueur. Je tournai légèrement la tête vers mon réveille-matin, j'y constatai avec surprise qu'il était déjà l'heure du souper. Je sortis de mon lit et m'accoutrai d'une chemise propre, suivie d'un pantalon. Je sortis de mon dortoir et descendis endormi vers la grande salle pour y prendre mon repas. J'entrai discrètement dans la grande salle, j'aperçus Blaise et Pansy qui discutait tranquillement à notre table. Je passai prêt de Pansy, celle-ci prit ma main et tourna légèrement la tête vers moi en me disant :
— Une petite soirée intime pour toi ce soir?
— Pas ce soir Pansy , je dois surveiller les corridors avec Miss Granger.
— Tu préfères passer du temps avec cette Sang-de-Bourbe plutôt que moi?
— Écoute Pansy, c'est une obligation et non une jouissance!
Je retirai ma main de la sienne et partie au côté de Blaise.
— ça va mec? Tu étais tout blême au cours de potion.
— Ouais, la fatigue, je suppose!
Je commençai à manger en sourdine, souhaitant éviter à tout prix l'attention de Granger. Après quelque temps, je me levai enfin et partis vers la table des Gryffondors.
— Es-tu prête?
— À quoi?
— ses notre soirée de surveillance!
— j'avais oublié, excuse-moi!
Je partis devant elle et elle me suivit en saluant les garçons. Nous attendîmes que les étudiants montent à leur salle commune respective. Je sentais que derrière mon épaule elle m'observait. Tout ça à cause d'un léger moment de faiblesse. Un instant de fragilité et voilà qu'elle, mon ennemi se doutait de quelque chose.
Les derniers élèves sortirent de la salle et nous montèrent les marches les suivant de près. Je n'avais aucune envie d'être là, elle devait le sentir, car elle n'osait pas relater ce qui s'était passé au cours de potion. C'est à cet instant que nous débutâmes notre longue ronde de surveillance.
Je marchai d'un pas fréquent quand j'entendis sa voix tracasser :
— tes mains, elles sont douloureuses?
— ça peut aller, dis-je sans réelle émotion.
— Comment t'es-tu fait ça?
— Ses pas de tes affaires!
Nous finîmes notre ronde en silence et partîmes chacun dans nos dortoirs respectifs. C'est avec peine et misère que vers les petites heures du matin, je finis par fermer l'œil.
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Un amour impensable ( DRAMIONE )
Fiksi PenggemarUne nouvelle année scolaire débutait et j'étais surexcitée à l'idée de reprendre les cours. Cette dernière année s'annonçait ordinaire jusqu'au moment où la plus surprenante des choses se passa. Je tombée amoureuse de ce sale serpent, mon pire ennem...