Un Flic Aux Enchères

11. LA VENGEANCE DE GUERRERO (partie 1)

Matt se réveille enfin. Nous sommes mercredi matin, il est neuf heures. Il ne sait pas où il se trouve. Il a encore sa cagoule sur la tête. Son stress est à son paroxysme. Il sent une odeur d'humidité, de terre battue. Il doit se trouver dans une cave mais il n'en a aucune certitude. De tout façon, cela ne l'avance à rien de connaitre l'endroit où il se trouve. Il est toujours menotté. Il est assis sur une chaine ou autre chose ressemblant a cela.

Tout à coup, des pas résonnent à seulement quelques mètres de l'endroit où il se trouve. Ensuite, des bruits de clé pénétrant dans une serrure le font sursauter. Un souffle chaud derrière sa nuque lui indique qu'une personne se trouve juste derrière lui. On lui ôte sa cagoule et son bâillon. Matt, les yeux plissés afin de s'habituer à la luminosité de la pièce, aperçoit Ricardo et quatre hommes juste devant lui. Il n'a pas le temps de voir s'il y a d'autres personnes dans la pièce que l'homme juste derrière lui coince la tête en l'étranglant de son bras droit. Mattt essaye de se dégager mais celui-ci serre plus fort, empêchant l'air de pénétrer ses poumons. Matthew cesse alors tous mouvements. L'homme desserre son étreinte permettant à Matt de reprendre sa respiration.

Une fois Matt neutralisé, Ricardo s'approche de lui. On lui retire les menottes de ses chevilles afin de fixé chacune d'elles sur le fauteuil dans lequel Matt est assis. Ce fauteuil ressemble à une chaise électrique. La procédure est reproduites avec les menottes des poignets. Ses bras sont fixés sur les accoudoirs du fauteuil. Lorsque Matt est attaché par ses mains et ses pieds sur le fauteuil par des fixations en métal, l'homme derrière lui le relâche enfin. A ce moment là, un cerclage en métal remplace le bras droit de l'homme. C'est un petit collier en métal possédant de petit clou sur tout l'intérieur du cercle qui peut être serrer et desserrer en activant une mollette de contrôle positionnée sur la console du fauteuil entièrement automatisé. Les jambes et les bras peuvent être manipulés dans tous les sens que ce soit pour mettre les bras en croix ou bien derrière le siège. Il peut également être entièrement allongé. Pour l'instant, Matt est assis , les bras en croix, l'anneau métallique n'est pas serré permettant à Matt de respirer correctement. Il ne peut plus bouger.

- « Comme tu peux le voir, c'est un fauteuil que j'ai fait confectionner durant c'est trois dernières années dans l'espoir de te voir assis dedans. Mon souhait a enfin été exaucé. »
- « Tu es un grand malade. »
- « Je vais récupérer ce que tu as pris à ma famille. La drogue que tu as confisqué n'appartenait pas à ma famille, nous n'étions que des intermédiaires. Tu as ruiné ma famille. On a eu de graves soucis avec le propriétaire. Et comme tu as tué mon père et ma mère, il a buté mon grand frère pour en faire un exemple. Je suis le seul rescapé. Je n'étais pas encore dans les affaires mais dans un pensionnat à l'autre bout du pays. Je vais donc m'amuser un peu avec toi. Je vais te torturer pour obtenir trois renseignements puis je te tuerai de façon lente et douloureuse. »
- « Tu n'obtiendras rien de moi. Tu peux me tuer tout de suite car je ne dirai rien. »
- « Non, il faut bien que je m'amuse un peu. J'ai appris quelques techniques de torture durant ces trois dernières années. J'ai également engagé un chimiste pour qu'il me confectionne une drogue un peu spéciale rien que pour toi. Elle n'est pas terminée mais elle est en de bonne main. Il faudra que je lui trouve un nom. »
- « Tu as beaucoup de rancœur envers moi mais je n'y suis pour rien. Ton père a tenté de me tuer. Je n'ai fait que me défendre et mon boulot. Ton père a fait le mauvais choix dès le début. C'est lui le responsable. J'ai été mis à pied trois mois. J'ai mis longtemps à me remettre de cette bavu... »
- « Ta gueule ! arrête de te justifier. Je ne veux pas t'entendre dire un seul mot sauf pour répondre à mes questions. »

Matt se tait instantanément car Ricardo vient de donner deux tours à la mollette resserrant le collier qui commence à pénétrer la chair de son coup. Voyant qu'il a toute l'attention de Matt, Ricardo lui dit :