26. NUIT AGITÉE!

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               Brittany et Matt dorment profondément lorsqu’un groupe de six individus montent à l’étage discrètement, sans faire de bruit. Ils s’approchent de la porte numéro douze. Le premier du groupe s’accroupi, sort de la poche intérieure de sa veste un petit étui comprenant des outils de crochetage de serrure. Avec une certaine dextérité, l’homme parvient à déverrouiller la porte en moins de trente secondes. Ils se déplacent vers l’intérieur à pas de velours comme des lions en pleine chasse. Deux des six hommes se placent près du lit de Brittany tandis que les quatre autres s’approchent du lit de Matthew. Matt se sentant observé, se réveille en sursaut. En voyant les hommes, il tente d’attraper son arme poser sur la table de nuit. En quelques secondes à peine, un des hommes attrape l’arme de Matt avant qu’il ne puisse l’atteindre, un second lui plaque un révolver sur la tempe et une main sur la bouche et un troisième lui assène un énorme coup de masse sur la hanche. Matt, couché sur le côté gauche, se met à hurler de douleur mais le son est atténué par la main du second homme. On vient de lui broyer le bassin. Il ne peut plus bouger, la douleur est atroce. Brittany est réveillée par tout ce remue-ménage. Elle aperçoit alors les hommes dans la chambre, se met à hurler. Le bruit est aussitôt atténué par la main d’un des hommes de Guerrero. Elle tourne la tête en direction de Matt et le supplie du regard mais hélas, Matt est totalement impuissant. Il est paralysé par sa fracture du bassin. Il la regarde et des larmes perlent le long de sa joue.

               Ricardo se rapproche de Brittany. Il se penche et lui murmure à l’oreille.

               - « Tu vas te lever gentiment, sans crier et nous suivre sans opposer de résistance car si tu as le malheur d’ouvrir la bouche ou de tenter de t’évader, l’arme qui est actuellement appuyé sur la tempe de ton petit ami éjectera une bastos dans son crâne lui explosant la cervelle. Ce ne serait pas joli à voir et bien sûr, ce n’est pas ce que tu souhaites ? »

                Brittany avale sa salive et secoue sa tête pour lui signaler qu’elle a bien entendu et compris et surtout pour répondre à sa question.

                 - « Emmenez la, mais avant laissez la se rhabiller. »

                 Brittany se lève tranquillement, se dirige vers la commode où est déposé ses vêtements. Elle s’habille très lentement tout en regardant Matt. Elle ne se presse pas car elle n’a pas envie de le quitter. Elle a peur de se qui l’attend, elle est tétanisée. Puis, les deux hommes de Guerrero emmènent Brittany sur le parking et la font monté dans une grosse berline noire. Ils démarrent et la voiture s’éloignent du motel. Matt ne comprend pas pourquoi Brittany n’a pas cherché à s’enfuir mais il n’a pas entendu ce que Guerrero lui a dit. Il se doute qu’il la retient contre son gré en se servant de lui comme d’un appât.

                Matt est paniqué. Les quatre hommes restant n’ont pas bougé, pas parlé. Ils sont restés silencieux pour que Matthew puisse entendre la voiture contenant Brittany s’éloigner. Maintenant qu’elle est partie, Ricardo se rapproche de Matt.

                  - « Bon, à nous deux ! On n’a pas eu le temps de finir à Miami et j’ai été très heureux d’apprendre que tu t’étais échappé de prison et que tu venais à moi donc je compte bien en profiter et terminer ce que j’avais entrepris. Enfilez lui un jean ! »

                  Deux hommes de Guerrero attrapent le jean posé sur une des deux chaises et commencent à lui enfiler. Matt hurle de douleur mais aucun son ne peut sortir car il est toujours réduit au silence par la main puissante d’un des hommes de Guerrero. Il est au bord de l’évanouissement tant la douleur est atroce.

               - « Bâillonnez le ! ensuite aidez le à enfiler un tee-shirt ! »

               Matt se retrouve avec un morceau de chiffon dans la bouche et trois épaisseur de scotch large pour le maintenir à l’intérieur. Il toujours une arme pointée sur lui mais de toute façon, il ne pourrait pas s’enfuir, il ne peut plus marcher, ni même se tenir debout. Les hommes l’aident à s’asseoir afin de lui enfiler le tee-shirt. Cette position lui est insupportable. Une fois que le tee-shirt est mis, Matt se remet en position allongé afin d’atténuer sa douleur.

                   - « Matt, je voudrais que tu tendes tes mains devant toi. Je sais que tu ne vas pas chercher à t’enfuir mais même avec tes mains tu peux être très dangereux. »

                    Matthew s’exécute. Que pourrait-il faire d’autre ? Lorsque ses mains se retrouvent liées, deux hommes attrapent Matt par les bras et le trainent à l’extérieur de la chambre. Ses pieds nus frottent sur la moquette puis sur le béton du balcon. Lors de la descente des escaliers, la douleur est tellement extrême qu’il ne peut plus l’endurer. Il sombre alors dans l’inconscience. Il n’est plus qu’un pantin désarticulé, une poupée de chiffon sans résistance. Il est minuit, la nuit ne fait que commencer.

                   A son réveil, il est une heure du matin. Matt est suspendu par les poignets à une poutre. Brittany se trouve en face de lui dans la même position sauf qu’elle a les pieds qui touchent le sol contrairement à Matt. Finalement, dans cette position, la douleur de sa hanche le fait moins souffrir mais malheureusement elle est déplacée au niveau de ses bras. Ricardo se pointe en faisant grincer la porte de la pièce. C’est une sorte de cave avec un sol en terre battue. Il y a deux chaises et une table. La pièce est traversée de part et d’autre par une grosse poutre maitresse sur laquelle est attachée Brittany et Matthew. Il arrache le bâillon de Matt.

                 - « La belle au bois dormant est réveillée ! »
                 - « Va te faire foutre, Ricardo ! »
                 - « Ce n’est pas poli de parler ainsi devant une dame. »
                 - « Qu’on en finisse rapidement ! »
                 - « Oui, effectivement, ton arrestation a un peu contre carré mes plans mais je vais réparer cela et reprendre où on s’était arrêté. Par contre avant, je voudrais savoir qui est au courant pour moi ? »
                 - « Personne. »
                 - « Menteur, je suis sûr que tu as prévenu ton coéquipier. »
                 - « Non, tu sais bien que grâce à toi, je n’ai plus de coéquipier et que je suis recherché pour évasion. »
                    - « Très bien, je vais ressortir ma petite drogue dont tu raffoles tant. »
                    - « Cela ne t’avancera à rien puisque je te dis la strict vérité. Pourquoi je te mentirai, je sais que tu finiras par me tuer. »
                    - « Tu sais très bien que cette drogue finiras par te faire avouer , pourquoi ne pas me donner ta réponse maintenant et t’épargner la drogue d’autant plus qu’il y a une petite amélioration. Donc, je te repose encore une fois la question. Qui est au courant de l’endroit où je me trouve ? »
                       - « Laisse la en dehors de ça et peut être que je deviendrai coopératif. Relâche la et on pourra parler! »
                        - « Mais je rêve, tu crois que tu es en position de force pour négocier. Je ne pense pas. De plus, je la trouve charmante. Tu as très bon goût. »
                       - « On n’est pas ensemble. C’est le docteur qui m’a sauvé la vie lors de mon enlèvement. Elle était retenu prisonnière par l’homme qui m’a vendu à toi. Je lui avais promis de la sortir de là. Elle ne compte absolument pas pour moi. »
                 - « Très bien. Injectez lui sa première dose et ensuite, injectez lui en une toutes les quinze4 minutes. La dernière fois, elle avait mis un certain temps à faire effet. »
                     - « Patron, si vous lui en injectez toutes les quinze minutes, vous allez le tuer très rapidement. Je ne sais pas ce que vous cherchez à faire mais réfléchissez bien ! »
                       - « Ok, Bradley, tu as surement raison. Injectez lui en toutes les heures, cela devrait suffire d’autant plus qu’elle est plus puissante et que je veux pouvoir m’amuser un peu avec lui. Je vais me reposer, je reviens dans trois ou quatre heures. »

                     Bradley injecte la première dose à Matt. Celui-ci lutte contre la drogue pour ne pas qu’elle se diffuse trop rapidement dans son sang. Il connait trop bien les effets de cette drogue. Il ne sera bientôt plus mettre de lui-même et Ricardo obtiendra tout ce qu’il veut de lui. Il doit gagner du temps. Il ralenti son rythme cardiaque pour éviter la dispersion trop rapide. Une fois la dose injectée, les hommes de Guerrero quittent la pièce laissant Matt et Brittany seuls.

                     - « Brittany, regarde moi ! Tout ce que je viens de lui dire, je ne le pense pas. Tu te souviens de notre conversation lors de notre petite balade. Ce que je t’ai dis à ce moment là, je le pensais vraiment. Rappelles toi en ! Repenses à ça si tu doutes de moi. Ok ! »
                       - « Oui, mais j’ai peur, Matt. Je suis terriblement angoissée et jamais je n’ai douté de toi. Je sais que tu as dis cela pour me protéger mais pourquoi tu parle de ça ? Matt, c’est quoi cette drogue dont il parle et qu’ils sont en train de t’administrer ? »
                   - « C’est une drogue qu’il a fait confectionné exclusivement pour moi, pour sa vengeance. C’est la preuve qu’il me faut pour prouver mon innocence. Il faut que j’en ramène pour prouver qu’elle existe bel et bien. Le problème de cette drogue, c’est qu’elle me met à la merci de Guerrero. Il peut obtenir tout ce qu’il veut de moi et même la pire des choses. Je ne suis plus mettre de moi-même. Il me fera dire la vérité mais aussi peut être faire n’importe quoi. J’ai trouvé une parade à cette drogue, je dois ralenti mon rythme cardiaque au maximum pour ralentir l’effet et espérer que Ben arrive à temps alors si j’ai l’air indifférent, ne doutes pas, c’est une statégie. J’essaierai de te sortir de là. »
                   - « D’accord. »

                 Durant trois longues heures, Brittany et Matt, discutent, se remontent le morale mutuellement et s’assoupissent malgré leur position pas très confortable. Toutes les heures, Bradley pénètre dans la pièce, injecte la drogue et repart. Matt à de plus en plus de mal à résister, il sent que la drogue commence à faire son effet et il sait que Ricardo va bientôt revenir à l’attaque. Il redouble d’efforts pour ralentir son rythme cardiaque.

                 Effectivement, peu de temps après avoir reçu son injection de quatre heures du matin, Ricardo arrive avec une mine réjouie.

                - « Qu’est-ce qui te fait sourire ? »
                - « Bah, tout d’abord, je viens de dormir contrairement à toi et je me sens en pleine forme ensuite je sens que la journée va être belle puisque tu es avec moi. J’ai l’intention de te faire payer les meurtres de ma familles les uns après les autres et deuxièmement en me rapprochant, je vois à tes pupilles que la drogue commence à faire son effet et donc que les choses sérieuses vont pouvoir démarrer. »
                - « T’es vraiment un cinglé ! Je suis content d’avoir exterminé ta famille qui était tout aussi déséquilibrée que toi. WHOOOOAH !! »

                   Ricardo, en colère, vient de donner un violent coup de point dans le ventre de Matt. Celui-ci oscille comme un punching-ball. Lorsqu’il revient en direction de Ricardo, celui-ci lui remet un second puis un troisième coup de poing. Ricardo s’arrête enfin.

                    - « Et tu sais quel est mon plus grand regret ? C’est de ne pas t’avoir tuer en même temps qu’eux même si pour ton frère, je n’ai rien eu a faire. WHOOOAH ! »

                    Ricardo recommence à boxer mais cela  n’empêche pas Matt de continuer à provoquer Ricardo le poussant à bout. Ricardo serait capable de tuer Matt rien qu’en le tabassant mais un de ses hommes s’approche et interrompt ce flux de coup permettant à Matt de reprendre son souffle. Il lui chuchote quelque chose à l’oreille avant de quitter la pièce précipitamment. Ricardo se calme aussitôt et retrouve un demi-sourire.

                 - « Excuse moi de m’être emporter comme ça ! Ca va ? Je ne t’ai pas trop amoché parce que j’en ai pas fini avec toi. »
                  - « Figures-toi que je pourrai presque te remercier. »
                  - « Ah oui !! et pour quelle raison ? »
             - « La drogue que tu m’injectes a un pouvoir anesthésiant. Je ne ressent quasiment aucune douleur. »
              - « J’en suis heureux pour toi. D’ailleurs, c’est l’heure de la prochaine injection. »
              - « Ne te sens pas obliger ! »
              - « Si j’insiste à moins que tu répondes à ma question. Je veux savoir s’il existe des personnes au courant de l’endroit où je me caches. Je veux savoir si j’ai un peu de temps devant moi ou bien si je dois me débarrasser de toi rapidement et me tirer d’ici. »
                  - « Tu crois sincèrement que je vais te donner le renseignement que tu attends. Vas te faire foutre ! Vas y injecte moi ta merde ! »

                 Bradley s’avance vers Matt, lui injecte une énième dose puis reprend sa place dans un coin de la pièce où il prépare la suivante. Au même moment, Matt observe Bradley et s’aperçoit que la seringue de drogue, il y mélange une faible quantité d’un autre produit. Voyant l’état perplexe de Matt, Ricardo claque des doigts devant les yeux de Matthew pour capter son attention.

                 - « Qu’est-ce qu’il ajoute comme produit dans la drogue ? Ca sert à quoi ? » dit Matt d’un air paniqué.
                  - « Je t’en ai parlé au début de la nuit. Je t’ai dis qu’elle était spéciale cette fois-ci. Je sais que tu ne veux rien me dire pour gagner du temps. La drogue mettant un certain temps à faire de l’effet, tu espères être secouru à temps mais hélas, en essayant de gagner du temps pour survivre, tu te tues à petit feu. A chaque dose, tu reçois une petite quantité d’un virus mortel à haute dose. C’est un cercle vicieux, n’est-ce pas ? Tu as perdu ta langue et tu es devenu livide, tu ne te sens pas bien peut être ? »
               - « Enculé. »
               - « L’arrogance est un luxe dont tu ne peux plus te permettre, vu ta situation. »
               - « Je vais te faire la peau. Tu pourras rejoindre ta famille en enfer. »
               - « En attendant, c’est toi qui va aller en enfer. Ce virus va te tuer à petit feu dans d’atroce souffrance mais seulement si tu survis à tout cela. »

              Matthew tente, tant bien que mal, de ralentir son rythme cardiaque afin que la drogue ne se propage pas trop rapidement dans son organisme.

                - « Bonjour, madame ou mademoiselle ? »
                - « Mademoiselle. »
                - « Je m’excuse, je suis d’une impolitesse, je ne me suis pas présenté. Je suis Ricardo Guerrero. A qui ai-je l’honneur ? »
               - « Je m’appelle Brittany Douglas. »
               - « Vous êtes charmante et très jolie. Matthew a très bon goût. »
               - « Laissez moi Mr Guerrero. Je connais à peine cet homme. »
               - « Laisse la Ricardo. Elle n’a rien à voir avec cette histoire de vengeance. C’est moi que tu veux et tu m’as alors ramène la au motel. »
                - « Non, je pense que je vais la garder un peu. Elle est très agréable à regarder et quoi de mieux comme scénario qu’un ancien flic recherché par toutes les polices tuant sa dulcinée avant de mettre fin à ses jours en se taillant les veines. »
                  - « Ce n’est pas ma petite amie. »
                  - « C’est vrai ce mensonge !! Tu m’as l’air bien calme pour quelqu’un qui va bientôt mourir. Qu’est ce que tu manigances ? »

                      Bradley s’approche de Matt, lui prend son pouls. Puis, comme il y a une heure, lui injecte une nouvelle seringue.

                   - « Chef, il fait baissé son rythme cardiaque afin de ralentir l’effet de la drogue. Son pouls est à quarante deux pulsations minutes et il continu de descendre. »
                   - « Ah, c’est donc pour cela que la drogue met plus de temps à faire effet. Tu sais ce qu’on dit, il parait que lorsque l’on se blesse, la fréquence cardiaque augmente pour compenser la perte de sang. Nous allons de suite vérifier si cela est vrai. »

                    A ces mots, Ricardo enfonce dans l’abdomen de Matt un couteau d’une très grande longueur. Il frappe si fort que la totalité de la lame pénètre à l’intérieur du corps.

                 - « Aaaaaaaaaaaaah !!!! »
                - « Je vois que tu reprends quelques couleurs au niveau du visage, signe que ton sang circule bien à nouveau. Bradley prend lui son pouls ! »
                   - « Il est remonté à cent vingt cinq pulsations minutes. »
                  - « Voilà qui est mieux. Ça marche effectivement très bien. La drogue va pouvoir circuler. Bien, où en étais-je ? A oui ! Je pense que toi et la charmante doctoresse ici présente êtes beaucoup plus que des connaissances, n’est-ce pas ? »
                  - « Je t’assures qu’il n’y a rien entre nous. Laisse la partir ! »
                  - « Je vais donc aller lui poser la question. Docteur Douglas, fréquentez vous cet homme ou bien êtes vous une simple connaissance ? »
                 - « S’il vous plait, j’ai peur. (snif !) laissez moi rentrez chez moi. J’ai des patients qui m’attendent. Cela fait trop longtemps que je suis partie. Je veux reprendre ma vie d’avant. (elle pleure.) »
                 - « Répondez à ma question et je vous laisse rentrer. »
                 - « NON, Brittany. Il ne tiendra pas sa promesse. Ne fais pas ça ! »
                 - « Laissez tomber, je suis au courant. Je vous ai observé hier, quand vous étiez en balade. Vous avez fait attention de ne pas vous toucher mais cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. J’ai même été sympa, je vous ai laissé un peu de temps pour atténuer cette tension sexuelle. Ce que je trouve dommage, c’est qu’un si beau brin de fille va mourir par la faute de son petit ami. »
               - « Snif ! Snif ! » (Brittany est en larme.)
                     - « Brittany ne pleure pas, regarde moi. Jamais je ne laisserai quiconque te faire du mal. Je t’aime. A l’instant où je t’ai vu, j’ai flashé sur toi. Je ne te connaissais pas mais je savais que je ne pourrai plus me passer de toi. Lorsque j’étais retenu prisonnier et que j’étais torturé, c’est grâce à toi que j’ai tenu le choc. En prison, je n’ai pas cessé de penser à toi. Je me suis évadé pour toi, pour te protéger et te récupérer. J’ai tout prévu, ne t’inquiète pas. Tout se passera bien. Fais moi confiance ! Je ne t’abandonnerai pas. »
                   - « Comme c’est touchant ! Ne fais pas de promesses que tu ne pourras pas tenir ! Je vois que la drogue commence à faire effet sur toi, tu commences à dire la vérité. Tu viens de dire que tu as tout prévu, je sais que ton coéquipier va venir pour la récupérer, j’ai eu des informations en provenance de mes amis à Miami. Ce que je veux savoir maintenant, c’est l’heure à laquelle il est censé débarquer à La Havane. »
                  - « Je t’emmerde. Tu n’as qu’à demander à tes amis. » (il lui crache au visage.)

                  Ricardo se rapproche, attrape le couteau planté dans l’abdomen de Matt et commence à le faire tourner sur lui-même. Matt hurle, crie, se crispe.

                - « Ok, il…arrive vers… dix heures. » dit il la respiration saccadée.
                - « Et bah voilà quand tu veux. Ce n’est pas si difficile. Il me reste presque trois heures pour jouer avec toi et ta copine et surtout pour me tirer de là avant qu’il arrive, c’est largement suffisant. Qu’est-ce que tu en penses ? »
                 - « Tu es un …grand malade mental. J’en penses que tu devrais te faire soigner. Ben te traquera et te tuera, tu en es conscient. Jamais il ne lâchera l’affaire. »

                     Il est bientôt sept heures. Matt et Brittany sont épuisés moralement et physiquement. Matt n’a pas bonne mine. Il a le teint blafard, il a perdu beaucoup de sang. Heureusement, l’arme est toujours dans la plaie, limitant l’hémorragie mais cela n’empêche pas le sang de couler quant même. Bradley s’avance vers Matt qui ne cherche même plus à lutter et le shoot une nouvelle fois. Matt est à bout de force.

              - « On y arrive enfin, ça a mis du temps mais tu es sur le point d’être entièrement à ma merci. Je le vois à la dilatation de tes pupilles. John, coupe moi la corde qui le maintient. On va passer au chose sérieuse. Je vais enfin avoir ma vengeance. »

               John s’approche, coupe la corde avec une lame bien aiguisée. Matt s’écroule lourdement sur le sol, ses jambes étant incapables de le maintenir debout à cause de sa fracture de la hanche. Le bruit du contact au sol est terrible et Matt hurle à nouveau de douleur d’autant qu’il a toujours le couteau planté dans le ventre.

Un Flic Aux Enchères Où les histoires vivent. Découvrez maintenant