24. LE BEAU CHEVALIER SAUVANT

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                Matt est seul dans une ville qu’il ne connait pas. Il ne sait pas par où commence ces recherches. Il doit se focaliser sur Giuseppe, c’est sa priorité. Avec un peu de chance, si Guerrero apprend qu’il se trouve en ville, il cherchera à finir ce qu’il a commencé et du coup cela facilitera ses recherches en espérant qu’il lui laissera suffisamment de temps pour retrouver Brittany Douglas et la mettre en sécurité. Mais il doit également rester sur ces gades car s’il tombe sur la police, il sera considéré comme un clandestin.


                Matt arpente la ville à la recherche de Giuseppe. Il pose des questions aux personnes qu’ils croisent mais personne ne connait Giuseppe. Il se end dans un quartier au sud de La Havane. Il interroge des membres d’un gang appelé »La muerte enmascarada » (la mort masquée).

              - « Qu’est-ce qué tou fous ici, tio (mec) ? C’est oune quartier dangéreux. »
              - « Je suis à la recherche d’un mec qui s’appelle Giuseppe, Antonio Giuseppe. Il a l’habitude de vendre ses services au plus offrant. Il est de taille moyenne environ un mètre soixante dix, un peu bedonnant, une barbe bien taillé, brun, teint mât et des yeux marrons. Il peut éventuellement se balader avec une femme brune aux yeux bleus, des cheveux mi- long, de taille moyenne environ un mètre soixante sept, la peau mate et un sublime visage. Vous ne les auriez pas vu par hasard ou même entendu parler ? »
                 - « Qu’est-ce qué tou veux au señor et à la señora ? »
                - « Ce sont de vieux amis. On s’est perdu de vue et je souhaite les revoir. »
                - « Yé connais ton homme mais yé né pense pas qué tou sois ami avec loui. Yé n’ai pas confiance en toi alors yé né té dirai rien. »
                 - « J’ai vraiment besoin de savoir ou je peux le trouver. Je suis venu récupérer une chose très précieuse à mes yeux. »
                - « Tou pose trop dé question, blanc bec. On pourrai croire qué tou es oune flic mais les flic né s’aventourent pas par ici. Qu’est-ce qué tou veux récoupérer dé si précieux ? »
                 - « La fille »
                - « C’est ta femme ? »
                - « Ecoute, ma vie privé ne te regarde pas, on ne se connait pas suffisamment. Je ne veux pas d’ennui. Je veux juste savoir ou je peux le trouver ensuite je repars comme si de rien n’était. »
                  - « Yustement, tou né t’es pas présenté. C’est quoi ton nom parce qué el señor Giuseppe nous a dit qué quelqu’un viendrait pour loui. »
                 - « Bon, je vais vous laisser. Je vais me débrouiller autrement. »

                Tout en parlant, Matt recule doucement alors que les membres du gang commencent à entourer Matt. Celui-ci réalise soudainement qu’il est venu se mettre dans la gueule du loup. Il s’arrête et examine chacun des quatre membres du gang à tour de rôle. Il sait très bien qu’à un contre quatre, il ne fera pas le poids mais il ne se laissera pas faire et leur procurera du fil à retordre.

                 Le premier se jette sur Matt. Celui-ci lui assène un coup de pied direct du droit, ensuite il jette un coup de pied circulaire du gauche qui vient briser le genou du deuxième. Pendant ce temps, le troisième vient le cercler par derrière. Matt ne pouvant plus se servir de ses bras reçoit deux crochets du droit, un coup de poing direct en plein sur le plexus lui coupant la respiration. Aussitôt, il balance sa jambe droite en arrière, heurtant violemment le tibia du troisième qui finit par lâcher prise. Les coups pleuvent dans tous les sens mais Matt ne faiblit pas. Deux des agresseurs sont à terre quand le quatrième, qui jusqu’ici n’avait pas bouger, sort son arme et menace Matt. Il se stoppe aussitôt, l’arcade en sang et met ses mains derrière sa tête.

                - « Yé soupose qué tou es l’homme dont Giuseppe à parler. Yé pourrai très bien té laisser à loui directement. »
                  - « Fais ce que tu as à faire. C’est toi qui tiens l’arme. »
                  - « Yé t’aime bien. Tou as des poutains dé grosses corrones. Tou es oune coriace et pouis Giuseppe n’a pas offert dé récompense pour ta captoure. Yé té laisse la vie sauve. Vas-t-en avant qué yé change d’avis. »
                - « Je suppose que tu ne me diras pas ou le trouver. »
                - « Né pousse pas lé bouchon trop loin. »

Un Flic Aux Enchères Où les histoires vivent. Découvrez maintenant