NDEYA

CHAPITRE 15

~~~~~~~PDV NDEYA~~~~~~~~
Le reste de mon weekend se passa à la vitesse de l'éclair. On avait en quelques sorte fait la paix ma mère et moi chose qui avait alleger mon coeur. Elle nous avait beaucoup aidé avec le trie de mes bagages à amener à Dakar de tel sorte que maintenant tous mes valises sont dèja bouclées.
C'est lundi, il etait 6h à ma montre et je m'apprêtai à sortir de chez moi pour aller à la gare. Ma mère était dans le salon assise sur une natte le chapelet à la main comme chaque matin. Je vîns vers elle et m'agenouilla à son hauteur en lui tendant les deux mains pour recueillir sa bénèdiction. Elle arrêta d'égrener son chapelet et me prit les deux mains. Elle recita plusieurs Sourates et souffla sur mes paumes que je passa sur mon visage après avoir dit "amîn".
- merci yaye, j'y vais avant de rater le train. Lui dis je
- va ma fille! À 16h on prendra le départ avec Aïda pour t'amener tes bagages.
-ok Man, même si je sais que tu pouvais nous laisser nous débrouiller seules.
-pas question Ndeya...n'en discute même pas et va y avant d'être vraiment en retard.
- oui oui ...à ce soir alors .
Lui lançait je en sortant.
Je pris un taxi qui m'amena à la gare où je pris le train de justesse.
Quand je m'installa je sortis mon PC pour revoir le travail que je devais présenter au DG ce matin.
J'y avais travailler hier soir quand on eût fini de boucler mes bagages. Maintenant il me restais juste à esperer que ce que je propose soit à son goût. Je refermais mon ordi et m'adossa sur mon siège. Aujourd'hui j'allai commencer une nouvelle page dans ma vie et cela me rendait nerveuse car je ne savais pas à quoi m'attendre.

         8h15mn
Je viens de franchir le seuil de l'immeuble qui abrite l'entreprise. Je me hâte car j'ai un leger retard . Je dis bonjour à cette chipie de receptionniste qui ne m'aime vraiment pas et que je lui rend bien dailleurs et file dans mon bureau déposer mes bagages pour ensuite le rendre dans le bureau du patron.
J'ai le coeur qui bat à 100 à l'heure. J'ai les mains moites et la gorge sèche. Je ne sais dailleurs pas pourquoi je stresse autant. J'ai relu une bonne vingtaine de fois le travail et j'étais plutôt fiere de moi...mais là j'ai perdu mon assurance, surtout quand je sais que c'est lui que je dois voir et les sensations bizarres qu'il reveille en moi.

¤¤¤¤¤¤¤PDV CHEIKHNA¤¤¤¤¤¤¤

Pour une fois le lundi j'etais arrivé tres tôt au bureau car j'avais du travail à rattraper. J'étais plongé dans mes dossiers quand j'entendis des coups portés sur ma porte de bureau
- Oui criai je pour me faire entendre derriere de la porte qui s'ouvrit lentement pour laisser entrer l'objet de mes pensées de ce weekend...Ndeya
Elle était là devant moi belle comme jamais. Elle avait mis un pantalon taille haute beige qui lui moulait un peu les fesses et un chemisier noir où elle avait laissait les deux boutons d'en haut ouverts ,chose qui laissait voir la naissance de sa poitrine ferme et génèreuse. Je bavais littéralement sur elle quand elle s'avança vers moi avec son sourire timide qui l'a rendait à mon goût beaucoup trop bandante.
- bonjour monsieur, je suis venu vous montrer le travail que vous m'avez soumis vendredi.
Mon Dieu! Faut vraiment que je me reprenne. J'arrivai même plus à me contrôler tellement elle me fait de l'effet
- euh ...oui oui béguayai je. Prend place Ndeya, et je crois t'avoir demander de me tutoyer non? ..lui dis je en me reprenant.
Elle me fit un sourire désolée avant de dire
- j'avais oublié cheikhna ..desolée!
- c'est pas grave! Bon! Voyons un peu ce que tu me proposes.
Elle ouvrit son ordinateur portable qu'elle tenait entre ses mains et commença à y pienoter.
- tu l'as fait sur power point? Lui demandai je
-oui ...attends un peu que je te montre. 
- non je viens de l'autre côté comme ça je visionne et tu m'explique en même temps c'est plus pratique.
-daccord!!
Je me levai de mon siège et alla me mettre à ses côtés. Cela me fesait un effet de dingue d'être là à ses côtés, l'odeur fruité de son parfum...elle commença sa présentation mais j'avais du mal à me concentrer sur ce qu'elle disait. Jamais une femme ne m'avait fait autant d'effet en un si peu de temps...il m'était fort de constater que cette femme, aussi fou que soit cette histoire, etait entrain de me faire succomber à son charme.