Douloureux réveil

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Ding dong

-Maria?

-Vous! La femme pointe son index vers la maitresse de maison la poussant vers l'intérieur, histoire de pouvoir pénétrer également dans la demeure. Vous!

-Maria, que faites-vous donc ici.

-La ferme. J'ai laissée ma fille approcher votre fils, je l'ai laissée l'aider dans ses études comme vous lui avez demandé de faire. Et je vous tiens complètement responsable pour les actes de votre fils. Peut-être que si vous aviez passé moins de temps dans la boisson et plus de temps à vous occupez de lui il ne serait pas devenu cette énergumène. Alors maintenant que les choses soit clair, crit-elle folle de rage, au mari de la maitresse de maison qui venait tout juste d'entrée dans la pièce inquiet en entendant les cris, je veux récupérer tout ce qui appartient à ma fille, et je veux que vous payez les frais de l'hôpital. Je me fiche des problèmes que vous attretenez avec lui, vous paierez. Ou je trouverais un moyen de vous amener en justice!

-Maria enfin calmez-vous, qu'est-ce qu'il a fait cette fois pour que vous vous permettiez d'entre comme ça chez nous et de nous insulter?

-Vous n'êtes donc pas au courant...Votre fils bien aimé à tabassé ma fille juste qu'à presque la mort et à tenté de la violer.

Des éclats de surprise et d'outrage sorte de la bouche du couple.

-Non il n'aurait pas... Il l'aime comme un fou... Il n'aurait jamais...

-Il l'aime tellement qu'il n'a pas supporté de la voir avec quelqu'un d'autres, murmure Maria, des larmes s'écoulant maintenant de ses yeux. Je me fiche de savoir comment mais vous paierez.

Sur ceux elle sortit de la maison, claquant la porte derrière elle, puis avance à grande enjambé jusqu'à la voiture où elle s'effondre en larme.

                                    ¶¶¶

-Pouvez-vous me redire ce qui c'est passé une dernière fois s'il vous plait? D'abord vous monsieur Barton Maximilien.

-Je suis sortit fumé une cigarette, quand j'ai entendu quelque chose, au début c'était pas très clair avec tout les musiques des bars, mais au fur et à me sur le bruit s'est approché et j'ai compris que c'était des cris, que l'on m'appelait. Je me suis alors précipité et c'est la que j'ai retrouvé ce connard le pantalon baissé qui la tabassait. Alors j'ai pas trop réfléchis je me suis jeté sur lui, et j'ai essaie de l'assommer un max. Puis l'autre gars est arrivé, il avait l'air de connaitre Kyla. Il a été voir comment elle allait et puis il a foncé vers moi pour m'aider, il a fait une prise tout droit sortie d'un film, et ça l'a calmé direct, puis j'ai appellé les secours et je me suis dirigé vers elle pour voir si elle respirait encore.

-Bien, maintenant à vous monsieur Hyt Fred.

-On est allé voir un film avec Kyla en début de soirée, puis on a décidé d'aller boire un verre, et sur l'heure de partir, j ai cru bon de l'a laissée dans le bar, pour pas qu'elle soit trempée et je suis parti chercher la voiture, place des Chasseurs Ardonnais. Le temps que je revienne, j'ai klaxonné, mais elle n'est jamais sortit, alors je suis retourné voir à l'intérieur mais elle n'y était pas. C'est en retournant dehors que j'ai entendu, monsieur Maximilien crier, je me suis alors précipité pour voir et puis vous connaissez la suite.

-Bien merci monsieurs, vous pouvez y allez, merci d'avoir pris le temps de répondre à mes questions.

-Gardez-le enfermé ce fumier, c'est tout ce que je vous demande, déclare Max avant de sortir.

                                     ¶¶¶

-Les gars Kyla est l'hôpital l'autre bouffon a essayé de la violer et la battu. C'est assez grave les gars... Je vais aux nouvelles à l'hôpital, si quelqu'un veut se joindre à moi...

-Le bâtard! T'as pas plus de nouvelles?  Comment t'as sû? C'est quel hôpital?

-Sa mère vient de me mettre au parfum vu que j'étais censée aller chez elle aujourd'hui... Non je ne sais pas plus, juste qu'elle a passée la nuit en opération. C'est celui du Luxembourg.

-Je suis toujours sur Nice, mais si je monte dans le premier train je devrais être là pour 19h.

-Oh mon Dieu, il a quoi?!  J'arrive tout suite, tu peux m'envoyer l'adresse?

-On est déjà en chemin avec Julien et Petra.

-Okay on se retrouve tous là -bas, j'espère que ce n'est pas trop grave.

-Je vais lui couper les couilles à celui-là si je le trouve!

-Faudrait déjà qu'il en ai.

                                 ¶¶¶

Je me sens molle... Comme une bite au repos. J'ai les paupières tellement lourde, j'essaie tant bien que mal de les entrouvir mais elle ne semble pas d'accord avec moi. Alors je lutte encore et encore, mais je n'ai tellement pas de force.
Une main se pose sur ma joue;  chaude, douce, odeur âcre de la cigarette.

Max.

J'ouvre les yeux, finalement, avec toute les peines du monde, et c'est alors que je le vois, assis sur un fauteil à ma droite. Les yeux fixés vers moi, me pénétrant l'âme. J'essaie de tourner d'un quart de tour ma tête pour avoir un meilleure angle de vue, mais c'est alors qu'une douleur abdominale m'envahit. Brûlant ma peau.
Je cris.
Je cris.
Une aiguille s'enfonce dans ma peau.
Et je me rendors. Retournant à mon profond sommeil.

EnchainéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant