Le jour suivant, kirschtein n'était pas venu au bahut. Il faut dire, avec la raclé que je lui avais donné, Ça aurai été juste étrange qu'il se présente en cours.Quand j'y repense, au bruit assourdissant de mes poings cognant son visage, à ce sang, à la peur qui avait submergé Eren. À la gifle qu'il m'avait adressée. Je ne savais plus vraiment comment me remettre de tout ça.
J'avais perdu le contrôle. Encore une fois. Et ce, devant Eren.
Certains élèves venaient me remercier d'avoir donné une bonne correction à ce fauteur de trouble. Quelques-uns m'évitaient par précaution. D'autre me lançaient des regards admiratifs. Les rumeurs allaient vites. Gunther était venu me voir ce matin. À peine avais-je franchis le portail qu'il m'avait pris à part pour me parler. Me demandant des explications sur ce qui c'était déroulé la veille. C'était normal. Il avait quand même été celui qui m'avait couvert en avertissant le professeur de physique sans me dénoncer. Je préférais cent fois mieux que ça soit lui que quelqu'un d'autre. Peut-être parce que j'étais conscient qu'il y avait moins de risque que le noiraud me dénonce puisque lui me connaissait ? Probablement.
Je lui avais alors sommairement raconté la situation. Survolant le quasi viole de mon brun puis épargnant tendrement ma perte de contrôle. Il n'avait pas besoin de savoir. Ou du moins, de savoir tous les détails. Il acquiesça d'un hochement de tête, le regard sérieux.
Je lui demandais par la suite ce qu'il avait relaté à l'enseignant pour que ce dernier le suive jusque dans les vestiaires. Le noiraud m'avait alors répondu avoir dit être parti aux chiotes et avoir entendu une personne toussé fortement. Puis que poussé par la curiosité, il avait été voir de qui cela provenait et avait ainsi trouvé Jean au sol, ensanglanté. J'avais analysé mentalement ses dires puis avait acquiescé d'un signe de tête. Cela se tenait. Je l'avais ensuite remercié de m'avoir couvert. Puis nous avions marché côte à côte vers le lycée. Nous séparant en cours de route afin de nous rendre chacun à notre casier respectif.
J'appris plus tard par un élève quelconque que Jean était celui qui avait rembarré les élèves du club d'éducation physique, Eren accroché à son bras. Ils n'étaient pas en grand nombre dans le gymnase à ce moment-là. Alors ça n'avait pas dû être trop difficile puisque la majorité — pour ne pas dire toute l'école — avait peur de lui.
J'avais mal à la tête à force d'imaginer Eren pendu au bras de ce connard. Mal à la tête et mal au cœur.
Je soutenais mon crâne à l'aide de ma main gauche, appuyé sur mon pupitre par l'intermédiaire de mon coude. Gribouillant sur une feuille de papier quelconque. J'étais en Français et il n'y avait personne que je connaissais de près ou de loin dans cette matière. Ça m'allait tout de même car je n'aurai pas apprécié qu'on m'interrompe dans ma réflexion.
Réflexion qui était entièrement consacré à essayer de déchiffrer Eren.
Je fus sorti de mes songes par mon professeure. Une certaine Nanaba dont j'ignorais le nom de famille. Mais ce n'était pas comme si je m'en souciais. Pour être franc, elle me cassait plutôt les couilles.
« Mr. Ackerman, me feriez-vous l'obligeance de lire le passage où nous sommes arrivé ? » Me questionna l'emmerdeuse. Car malgré son niveau, c'était ce qu'elle restait. Une emmerdeuse.
Elle voulait sans doute vérifier si je suivais bien son cours foireux.
Je claquais de la langue. L'a faisant tressaillir. Il faut croire que je faisais même peur aux enseignants maintenant. Pourtant il n'y avait pas de quoi. J'avais seulement remis ce connard à sa place puisque personne n'avait daigné le faire avant moi.
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Ce n'est pas si simple
FanfictionDeux ans que je ne l'ai pas revu. Lui et ses magnifiques prunelles émeraude qui ne cessent d'hanter chacune de mes nuits depuis. Me laissant derrière comme une simple poupée de chiffon avec laquelle il aurait eu marre de jouer et partant du jour au...