Chapitre 7 Partie 2

3.1K 272 207
                                    

18h00 sonna lorsque je sortis de la douche. Une serviette autour de la taille. J'avais opté pour en prendre une autre au soir venu, de façon à détendre mes muscles endoloris sous le stress que j'avais accumulé tout au long de la journée. Je soufflais une fois arrivé devant la glace, contemplant mon reflet avec affaissement dû aux dernières vingt-quatre heures que je venais de vivre. Je m'emparais de mon rasoir ainsi que de mon prérasage, taillant ma barbe naissante qui me dérangeait éperdument. Je ne comprenais définitivement pas les gens qui se l'a laissaient pousser. C'était piquant et désagréable. Rien de plus ni rien de moins. Je m'emparais ensuite d'une serviette, essuyant mon visage afin de faire disparaitre toute trace de produit sur ma peau et m'engouffrais de nouveau dans ma chambre. Enfilant un skinny de couleur noir ainsi qu'un t-shirt gris foncé que je couvrais d'un blouson jean à capuche. Laissant mes cheveux sécher à l'air libre.

Je m'emparais de mes clefs de voiture, laissées négligemment sur mon bureau de travail ainsi que de mon portefeuille et de mon portable que j'ouvris au passage afin d'y voir l'heure qui n'affichait que 18h35. L'heure que m'avait dictée Gunther était largement dépassée. Mais tout le monde savait pertinemment qu'il ne fallait jamais arriver attend à un party. Je ne m'en accommodais donc pas et engouffrais le tout dans mes poches. Préservant tout de même mon trousseau dans une main.

Je descendis les escaliers à pas de course, chaussant mes basquets avec empressement, sous le regard abasourdis de mon tuteur. C'était bien beau de prendre son temps, mais mon mauvais pressentiment ne m'avait pas quitté pour autant.

« Pressé ? » Me questionna Kaney face à la précipitation étonnante dont je faisais preuve.

Il faut dire que son étonnement était compréhensible après l'attitude amorphe que j'avais arborée tout au long de la journée.

« Hum, ouais. Je ne devrais pas revenir tard. » Je dis simplement, et puis en cas de problème, j'avais mon cellulaire.

Il ne me fit qu'un hochement de tête en contrepartie. Sachant qu'il pouvait avoir confiance en mes paroles puisqu'en temps normale, ce n'était pas mon genre de sortir. Il ne m'interrogea pas non plus sur ma destination, Ayant entendu quelques bris de ma conversation avec Gunther, la veille. Il n'avait plus posé de question depuis ce temps. Ce doutant d'autour de qui cela tournait. Il n'avait probablement pas voulu remuer le couteau dans la plaie.

Je lui fis un signe d'au revoir, m'emparant de mes clefs que j'avais au préalable déposé afin d'enfiler mes souliers. Tout cela avant d'enfin sortir de la maisonnée, refermant la porte derrière moi pour ensuite me diriger vers mon véhicule. Cadeau qui m'avait été offert par mes parents pour l'obtention de mon permis que je n'avais pas encore reçu à l'époque de leur disparition. Ils avaient alors décidé de laisser la voiture chez mon oncle, puisque c'était à lui qu'ils l'avaient acheté par le passé, le temps que je passe mon examen de conduite prochainement. Enfin, je ne savais pas trop ce qui leur avait passé par la tête. Surtout que si je n'aurai pas emménagé ici, il aurait fallu l'à faire importer. Mais bon, je n'avais pas vraiment posé de question. Le plus important était que j'avais eu droit à une magnifique bagnole suite à ma venue en France.

Je laissais ces pensées de côté et mis le contact une fois installé à l'intérieur, sortant de l'allée après avoir envoyé un texto à Gunther, l'informant que j'étais en route.

∞∞∞∞∞∞∞∞

Ce ne fut qu'une fois arrivé au coin de la rue Maria que je pu percevoir le musique émaner d'une maison en particulier. Il ne m'en fallu pas davantage pour en déduire qu'il s'agissait de ce fameux party. Je roulais alors le long du chemin et me stationnait à une distance acceptable de l'édifice assez imposant merci. Souhaitant au minimum, diminuer les chances qu'il arrive quelque chose de fâcheux à ma voiture durant mon absence.

Ce n'est pas si simpleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant