Chapitre 6

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Plus j'y repensais, Plus je trouvais que cet emmerdeur était revenu beaucoup trop vite dans mon champs de vision. Je n'avais peut-être pas cogné assez fort tout compte fait. J'ironisais mentalement bien que je n'en avais nullement le cœur à plaisanter.

Une journée que nous ne nous étions pas reparlé Eren et moi. Je voulais que mon brun réfléchisse. Qu'il s'aperçoive que ce qu'il faisait n'était pas bien. Autant par la souffrance qu'il s'infligeait que par le mal que cela nous procurais.

Cependant, ma patience avait des limites et voir Eren à quelque pas de moi sans que je ne puisse lui adresser la parole allait me rendre fou.

Il était désormais 12 :23 et j'étais assis avec les amis de Gunther. J'avais pris place de façon à pouvoir plus facilement lancer quelques regards distrais à la tablé de délinquant, à quelque pas de nous. Je pu brièvement constater qu'une nouvelle blonde c'était jointe à la petite bande de malfrat. Assez petite mais plutôt costaude. Une frange plombait sur son visage, cachant l'une de ses iris par inadvertance.

Erd, qui se trouvait en face de moi m'adressait la parole, absorbé par les louanges à ne plus finir qu'il consacrait à sa nouvelle bagnole. Mais ce n'était pas comme si je lui prêtais attention. J'étais beaucoup trop préoccupé par ce qui se déroulait derrière le blond pour entendre ne serait-ce qu'un seul mot sortir de sa bouche. Je n'en pouvais plus de cette situation. Voir Eren dans de telles conditions devenait limite plus insupportable que de ne pas savoir du tout où il se trouvait.

J'aperçu kirschtein tripoter sans gêne le fessier de mon brun et serrais la poigne autour de ma fourchette, contractant la mâchoire sous la colère. Je n'arrivais désormais plus à détourné le regard. Erd dû le remarquer puisqu'il cessa tout bonnement de déblatérer. À croire qu'un chat avait mangé sa langue. Il se retourna alors, suivant mon regard à la trace, puis dû comprendre la situation puisqu'il se mit à soupirer piètrement avant de revenir sur moi. M'offrant un sourire compatissant que je fis néanmoins mine de ne pas remarquer, trop préoccupé par l'envie démangeante d'encastré Kirschtein dans le mur le plus proche

Ce dernier dû cependant sentir l'aura meurtrière émaner de ma personne puisque son regard fut attiré vers moi tel un aimant à son réfrigérateur. Je plissais les yeux, nullement enchanté de croiser ses yeux de connard. On se scruta pendant quelque instant, Erd avait dorénavant dirigé son attention sur Gunther qui lui parlait des examens à venir. Je vu le châtain sourire en coin, amusé.

Il fit monter sa main baladeuse sur la hanche droite de mon brun tout en me regardant, à l'affut de chacune de mes réactions. J'aperçu Eren frissonner. J'incrustais davantage les pines de ma fourche au centre de mon plat. Bousillant mon gratin au passage.

Il continua. S'emparant de l'avant-bras du gamin qu'il attira vers lui. Toujours sans me lâcher du regard. Arrachant un petit cri de surprise à Eren qui lui, était tranquillement en train de manger son déjeuner. Mon brun se retrouvait désormais au-dessus de Kirschtein, les genoux entrelacé aux siens. Il fixa Jean, les sourcils froncés. Se demandant bien ce qu'il se passait. Il dériva précipitamment son regard vers moi. Probablement afin de s'assurer que je ne voyais pas la scène. Mais ses iris s'écarquillèrent lorsqu'il rencontra les miennes. Il reporta à la vitesse grand V son attention sur Jean, commençant à articuler aussi vite qu'il put. Je voyais clairement le regard paniqué qu'il arborait. Mais je ne pouvais entendre ses dires ni lire sur ses lèvres de là où je me trouvais, et ça m'agaçais. Je maudis subitement le groupe de Gunther de ne pas avoir choisis une table plus proche.

Je vu ledit connard se mettre à rire. Ne se souciant nullement de ce qu'Eren venait de lui faire part. Le délinquant regarda une dernière fois dans ma direction, s'assurant à coup sûr qu'il avait encore toute mon attention. Puis voyant qu'il l'avait malheureusement bel et bien, il encra de nouveau ses prunelles moqueuses dans ceux effrayés de mon brun, lui attrapa le menton d'une main habile afin de mieux l'attiré à lui et l'embrassa langoureusement. Infiltrant bien sa sale langue dans la cavité buccale du gamin. Qui lui ne semblait trouver nul plaisirs en cet échange corporel. Il avait le rouge aux joues, montrant ainsi son malaise. Quelques sueurs froides ornaient son joli visage, désormais déformé par la honte et le dégout. C'était limite si je n'allais pas assisté à de nouvelles larmes.

Ce n'est pas si simpleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant