PARTIE 16

8K 540 140
                                    

Sefana

Layla est... il lui a défiguré son visage.
Son profil droit est marqué par des cicatrices.
Les médecins ont pu enlever les débris de vers restant mais ils ne peuvent pas la soigner pour l'instant.

Layla ne parle pas, à chaque visite j'essaye de lui faire décrocher un mot, mais rien.
Elle est sans vie.

Dubaï, nous sommes à Dubaï.
Je sais enfin où nous sommes.

Avant de penser à ma fuite, je dois d'abord rester auprès de Layla, juste le temps qu'elle se rétablisse.

Dans ma chambre, je regarde Faiq dormir à mes côtés.
Je sens ses bras me serrer de plus en plus fort.

Puis Faiq se lève, il sort une cigarette et la fume sur le balcon. Il la jette quelque minute plus tard et reviens.

Il semble partager ses émotions en fumant.

Faiq: Sef ?

Chuuut.

Faiq: Arrête de faire semblant, lève toi, je dois te parler.

Je me redresse et lui fait face, je n'arrive pas trop à voir son visage à cause du noir mais je peux apercevoir son corps imposant.

Il commence à parler, il est furieux.

Faiq: Pourquoi tu désobéi ?

Moi: Pardon ?

Faiq: Quoi ?

Moi: Faiq ces derniers jours, j'ai fait tous ce que tu m'a dit de faire.

Faiq: Je te repose ma question. Pourquoi tu désobéi ?

Moi: Que suis-je censé répondre ?

Il prend brusquement ma mâchoire et serre.

Faiq: Tes manières de Babtou tu te les gardes.

Moi: Je...je...

Faiq: Laure est morte.

J'ai eu un frisson glacial, il me jette brutalement sur le lit.
Je n'arrive pas à y croire, dit-il vraiment la vérité.

Faiq: C'EST DE TA FAUTE SI ELLE EST MORTE. SI TU LUI AVAIT PAS DEMANDÉ DE TE FOURNIR CES PUTAIN DE PILLULE, JE L'AURAI PAS FLINGUÉ.

Aucun mot pour décrire mes émotions, triste, déboussolé, la peur.
Les pleurs eux, tombe tout de seul.

Moi: Pardonne moi, je t'en prie, ne me fait pas de mal.

Faiq: Fallait y penser avant.

Moi: Fa...

Une claque pour moi.

Faiq: À partir de maintenant tu seras surveillé 24h sur 24. J'ai demandé à mon cousin Sofiane de te surveillé. T'inquiète pas, au si en fait il est comme moi. Je lui donne la permission de te corrigé si tu désobéi. Donc tiens toi bien... bébé.
Téléphone pour appeler ta mère.

Il allait sortir quand...

Faiq: Ah oui... tu n'es plus ma femme mais ma servante. Je te traite comme la chienne que tu es.

Oh mon dieu, c'est trop d'accumulation.

Je veux entendre la voix de ma maman, ma Reine.

( Le paradis se trouve sous les pieds de ta mère, fait tout pour qu'elle sois fière de toi, ne lui fais jamais verser une larme)

Femme D'un Chef De GangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant