13 - C'est un bon vœu.

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J'arrive au camp et trouve la plupart des 100 en train de travailler d'arrache-pied. Ils sont en train de construire une sorte de lanceur pour les fusées. Je m'approche d'eux.

-Je peux aider ? demandais-je en les regardant.

-Il nous faut des muscles pour soulever les piliers là bas. me répond un d'eux.

-Okay, je vais voir ce que je peux faire. 

Je m'avance vers le tas d'objet et lève la tête vers le ciel, j'ai un mauvais pressentiment.

Comme si ce qu'on était en train de faire ne servait à rien. Je déteste ce sentiment. Je soulève une grande barre en métal et l'amène jusqu'à un des lanceurs. Deux garçons le prennent et le placent. Je regarde autour de moi cherchant quelque chose à faire et aperçois Monty près de la table de contrôle. Je m'avance vers lui.

-Est ce que tout va bien ? 

-Ouais, je suis simplement un peu stressé. Et si ça marchait pas ?

Je pose ma main sur la sienne. 

-Ça va marcher, ses fusées vont décoller. essayais-je de le convaincre.

-Et si c'était trop tard ? demande-t-il.

Je déglutis. C'est ça qui me hante, la peur que des centaines de personnes meurent pour rien. Quand je dis que je me fiche de l'Arche, je parle des dirigeants et des membre du conseil. Les habitants de l'Arche eux non rien fait, ils subissent et respectent dans la plupart des cas les lois de la station en orbite. 

-On le saura seulement si on déclenche ces rétrofusées.

Il sourit et j'essaye de faire de même. 

-Les piliers et les batteries sont prêts, regroupe rapidement les autres. m'ordonne-t-il.

J'hoche la tête et pars rejoindre le groupe qui s'est formé autour des trois lanceurs des fusées.

-Tout est prêt, écartez-vous des lanceurs ! déclarais-je.

Ils suivent mes ordres et se reculent de plusieurs mètres. Les autres les rejoignent et je lève mon pouce vers Monty. Je viens me placer dans la foule et sens une présence à mes cotés. 

-Désolé.

-De ? 

-D'avoir peut être ruiner nos chances de contacter l'Arche. 

Je me retourne vers Bellamy et plonge mes prunelles verte dans les siennes. 

-Je comprends. 

Il fronce les sourcils.

-J'aurais fais sûrement la même chose si j'avais eu une sœur ou un frère dans la navette. Je sais que tu es pas un meurtrier, tu as juste protéger Octavia et ça, c'est ce que tu es. 

Il me sourit et je fais de même. 

-Merci de me comprendre. J'ai l'impression que tu la seule en ce moment qui en es capable. 

-Même pas Octavia ? demandais-je en penchant la tête. 

-Même pas ma propre sœur.

Je souris tristement et attrape sa main. Il semble surpris étant donné qu'il y a à peine quelques heures je lui ai fait la gueule.

-Elle comprendra, ne t'inquiète pas. 

-J'espère que tu as raison. 

-Tu me connais, j'ai toujours raison.

Il se met à rire et je fais de même.

[The 100] Mistake |FR|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant