[The 100] Mistake |FR|

47 - Anya !

PDV Clarke

-Anya, ça fait des heures qu'on marche. Où est ce que tu m'emmène ? 

Mes pieds me font horriblement mal et ma tête commence à tourner dans tous les sens. Mes mains sont attachées par un tissu lié à une corde que tient Anya entre ses mains.

-Silence. ordonne cette dernière.

-T'as qu'à ma tuer une bonne fois pour toute et on en parle plus.

-Tu vas expliquer à mon Commandent ce que les hommes des montagnes font à mon peuple. 

Je tire sur la corde et elle se retourne vers moi.

-Mais je peux me battre à vos cotés, me considère pas comme votre ennemi.

-Tu voudrais que je m'allie à quelqu'un d'aussi faible que toi ? J'ai pas besoin de ça. 

Elle s'apprête à reprendre la route mais la retient. 

-Hey, on veut exactement la même chose. lui dis-je.

Sans que je ne comprenne, elle attrape mes épaules et me fais m'accroupir. J'entends des bruits plus loin. 

-Ils nous on retrouvé. 

Je vois un laser vert se déplacer sur un arbre là où je remarque une fléchette ressemblant à une fléchette tranquillisante. Je devine que les faisceaux de lumière sont les viseurs des armes appartenant aux gardes des Mont Weather.

-Cours ! 

Elle tire sur la corde et je me relève, en passant près de l'arbre, j'attrape la fléchette et la cache dans mes mains en évitant de me piquer avec la pointe. Nous avançons entre les arbres et les buissons. 

Au bout de quelques minutes, je n'entends plus de bruit derrière nous, peut être un signe que nous avons semé les hommes du Mont Weather.

Je marche soudainement sur une branche qui casse sous mon poids. Anya se retourne rapidement vers moi. 

-Silence. Tu sais pas marcher discrètement. 

-Si je te gêne tant que ça, tu as qu'à me liberer.

-Ton pas est lourd, tu casses toutes les branches et tu sens même comme eux.

-C'est ce qu'on appelle prendre une douche avec du savon et tout. Tu devrais essayer un jour. expliquais-je avec sarcasme.

Elle me jette un regard noir puis tire sur la corde pour me faire avancer plus vite. Nous descendons une petite pente où j'aperçois une mare. 

-Baisse toi. 

J'obéis n'ayant pas le choix. Je passe mes mains dans l'eau et en récolte un peu dans mes mains dans le but de la boire. 

-Pas pour boire. 

-On est là pour quoi alors ? On devrait pas s'arrêter. lui dis-je.

Elle plonge sa main dans le fond de l'eau et me colle de la vase sur le visage. J'ouvre la bouche choqué de ce qu'elle vient de faire. 

-Tu empestes, met toi de la boue. 

Je l'imite alors qu'elle étale la vase sur ses vêtements et son visage. 

***

Après nous êtes couvertes de boue, nous avons repris chemin jusqu'à monter une grande pente, de là nous pouvons apercevoir les alentours et en particulier les hommes à notre poursuite.