Caché dans l'ombre

Imprévus

Point de vue Mélyana:
Mardi 18 avril, 23h05
On peut dire que le plan qu'on avait préparé avec Loévane ne s'est pas déroulé exactement comme on le souhaitait. En clair, nous voila kidnappées, Vané et moi, depuis assez longtemps pour perdre la tête. Plus de batterie sur nos téléphones, les monsieurs nous amènent juste à manger chaque jour, puis repartent. On ne sait pas ce qu'on fait là, ni où nous sommes. Lorsque mon père est en déplacement, j'ai l'habitude de prolonger mon séjour chez Loévane. Cette fois-ci, il n'en ai pas de la même manière.

Flash-back, 15 avril
Mon frère Mason m'a déposé chez Loévane.
Moi: donc j'ai beaucoup réfléchi la nuit dernière, et j'ai un plan!
Moi: pour empêcher l'inculpation de mon père, il faut revenir depuis le début de l'histoire. Dix ans en avant..
Loévane: et comment tu comptes t'y prendre?
Moi: il faut que l'on aille récupérer les dossiers de l'enquête, ce soir!
Loévane: ooh.. dans quoi tu m'embarque! Je te déteste . Quelques minutes plus tard. Je me retrouve dehors avec Loévane, prête à cambrioler le commissariat de la ville. On s'est habillées toutes les deux en noires, ça rend comme dans les films, j'adore!

On arrive une vingtaine de minutes plus tard au commissariat. On passe par la porte de derrière pour éviter de se faire remarquer. Aucune complication, la porte n'était même pas verrouillée! On rampe au sol pour éviter que quelqu'un nous voit puis on se retrouve devant une porte ou il est inscrit sur la plaque: "Archives".
Loévane: viens, je crois que c'est par-là. Un peu plus compliqué ce coup-ci, la serrure est verrouillée. Par chance, j'arrive à ouvrir la serrure avec ma pince! Je me croirais dans "Les aventures de Pédro", un dessin animé que..ma mère et moi aimions regarder.

Bref, on referme la porte derrière nous, toutes les enquêtes sont numérique, aucunes paperasse. J'ai pris une clé USB par précaution. Vané tape mon nom de famille sur l'ordinateur et on retrouve le fichier.
Loévane: ton nom de famille, F, F, F,... AH, FERROWN!
Moi: chuuuuuut! Fais moi voir. En quelques minutes, le dossier informatique est vide. Je mets, la clé dans ma poche. Et nous voila reparties comme on est arrivées! Ni vu ni connu!

Au retour cette fois on attend le bus à l'arrêt, trop de fatigue pour refaire vingt minutes à pied.  On se vente un peu de notre victoire, qu'on aurait pas dû crier trop vite. Quelques instants plus tard, je vois Loévane perdre connaissance devant moi, sa tête en sang, des éclats de verres sont éparpillés. Je prie de toute mes forces qu'elle soit en vie. Tout s'est passé si vite. A peine une seconde après, une autre personne, me retient par le cou, et un a pistolet près de ma tempe. La peur m'envahit. J'essaye d'être forte, mais j'ai du mal à parler.
Moi: qu'est ce que vous voulez, je vous assure qu'on a pas d'argent, rien du tout!
L'homme: tais-toi
Il mets un sac sur ma tête et il me pousse brusquement pour me faire rentrer dans un véhicule.

À partir de maintenant, je vis dans le noir le plus complet. On nous mets dans une sorte de camionnette je crois. D'après moi, un homme ou deux  sont assis derrière pour nous surveiller, tandis que le troisième est en train de conduire pour nous amener je ne sais où.

Retour au présent
Et ça nous amène à ça, lors de notre arrivée, on nous a mis dans une sorte de cave, Loévane va mieux. Je ne sais pas combien de temps à durer ce voyage, je n'ai pas réussi à me repérer dans le temps. Tout m'a paru si rapide, et lent à la fois. L'endroit est sombre, difficile d'y voir quelque chose. Aucune issue, plus d'espoir, il ne reste plus qu'à attendre que quelqu'un nous vienne en aide. Parce que oui, ça fait, je crois, a peu près une semaine que Loévane et moi sommes enfermées dans ce trou à rats et toujours rien. Je me demande si tout mon entourage se doute de ce qu'il nous arrive en ce moment.

Ce matin, l'homme descends pour nous donner le repas de la journée. Mais il reste plus longtemps que prévu.

Point de vue de Mason:
Ça fait une semaine, et toujours rien. Aucune nouvelle, la police recherche ma sur sans relâche. J'ai pas voulu avertir mon père, pour pas l'inquiéter. Même si il y a de quoi. Il rentre dans une semaine et demie. L'école, ses amis, les parents de Loévane, personne ne sais où elles auraient pu aller. Je me demande vraiment où elles sont. Je reçois un appel de la police, je réponds immédiatement.
Police: toujours pas de nouvelles, on tente de vous avertir dès que nous savons quoique ce soit. On a essayé de les localiser par téléphone mais aucune donnée. Ça fait déjà 3 jours, au-delà de 48h, il est plus difficile de les retrouver, mais nous allons continuer les recherches.
Moi: s'il vous plaît, retrouvez ma sur.
Policier: on a également retrouver sur les caméras de surveillance. Votre soeur était impliquée dans le vol. On essaye de tracer les dossiers volés pour savoir où ils peuvent nous amener. Le service informatique du commissariat inclus toujours une micro puce numérique dans les fichiers archivés.

Point de vue de Mélyana:
Le monsieur est resté plus longtemps que d'habitude. Il a attendu que Loévane et moi que nous finissions de manger. Chose qu'il n'a jamais fais depuis notre arrivée. Une fois terminé notre repas, un deuxième homme descend et chacun attache nos mains derrière le dos à l'aide d'une corde qui fait de profondes entrailles à mes poignets. On monte les escaliers et voyons enfin la lumière du jour. Le monsieur me tient la nuque me fait avancer, j'aperçois que Loévane ne vas pas dans la même direction que moi. Je commence à crier de toutes mes forces et un foulard et déposé autour de ma bouche. Je suis amené dans une pièce chic, sol en din rouge, bureau en bois avec des bordures dorées. Un homme vêtu uniquement de noir arrive dans la pièce. L'homme qui m'a amené ici se lève lorsque cet homme en noir est arrivé dans la pièce.
Homme en noir: оставьте меня в покое с ним, отсоединить его, мне нужно поговорить
Je ne comprends absolument rien mais on me détache et me voila seule face à cet homme inconnu jusqu'à présent.
Homme en noir: donnez moi la clé ou vous pouvez dire au revoir à votre amie.