Chapitre 7

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Godric éclata de rire devant la tête des deux garçons. L'homme avait l'air grand. Sa peau bronzée faisait ressortir ses yeux gris. Un tatouage rouge représentant des flammes descendait de son œil gauche à sa joue. Une cascade de cheveux blond tombait gracieusement sur ses épaules. Une fine cordelette rouge parfois décorée de perle d'or faisait deux fois le tour de sa tête. Godric Gryffondor respirant le pouvoir et la puissance. Il passa une main dans sa barbe avant de demander.

- Alors mes enfants, vous ne me saluée pas ?

Drago se redressa difficilement.

- Je vous salue mon lord, déclara Drago en réalisant un petit signe de tête.

- Comment te nomme- tu mon garçon ?

- Drago Malefoy et voici mon compagnon et votre descendant, Harry Potter.

Harry se leva à son tour et salua le portrait.

- Ravi de faire votre connaissance à tous les deux. Pourrais-je vous demander un service ?

- Que pouvons- nous faire pour vous aider, demanda Harry.

- Vous voyez le portait là- bas ? Pouvez- vous l'accrocher s'il vous plait ?

Il s'agissait de la peinture d'un jeune homme aux traits fins. Il avait de longs cheveux roux flamboyant qui encadrant son visage délicat. Sous son œil droit se trouvait un fin tatouage vert représentant un croissant de l'une. Il avait de grand yeux bruns foncés envoutants malgré son immobilité forcé. Il portait une sorte de fine couronne décoré d'émeraude. Ses mains graciles tenaient un livre sur la couverture duquel était gravé un pentacle. Le garçon dégageait une douceur et une grâce incroyable.

- Qui est-ce, questionna Harry, troublé.

- Mon compagnon. Le beau et grand Salazar Serpentard.

- Pardon ?

- Inutile de crier monsieur Malefoy, rigola Godric. Oui, Salazar est mon compagnon. Voyez-vous nos deux amis, Helga et Elena étaient très ouverte d'esprit pour nombre de choses. Hélas l'amour entre deux hommes n'en faisait pas partie. Nous avons donc caché notre amour. Puis lorsque Salazar n'a plu voulu jouer la comédie et que Poudlard fut fondé, nous nous sommes cachés ici. Nous avons vécu longtemps avant de nous éteindre.

- Quand avez- vous été créés ?

- Très bonne question mon descendant. Salazar et moi avons été peint dans notre jeunesse mais nous n'avons reçu les souvenirs que quelques heures avant la mort de Godric. Salazar ne l'a pas supporté, il a donné ses souvenirs à son portait puis l'a décroché. Vous ne pouvez pas savoir ce que cela fait de le voir chaque jour sans pouvoir le touché. Je sais que nous ne sommes que des peintures mais j'ai hérité des sentiments de mon vivant. Je voudrais pouvoir à nouveau serrer Godric dans mes bras et ne plus attendre seul.

- J'aurais seulement une question, déclara Drago. Vous ne pouvez pas vous déplacer d'un portait à un autre ?

- Non. Hélas. C'est Salazar qui a créé cet endroit. Ce n'est en réalité qu'un espace dans une dimension. Nous ne sommes pas réellement reliés au reste du château. La porte de nos appartements est plus une sorte de portail.

- Forcément, Salazar Serpentard était intelligent, remarqua Drago. Si cet endroit n'est qu'une dimension alors cela veut dire que même en creusant le sol de l'étage au-dessus personne ne peu s'introduire ici sans ouvrir le portail.

- Super le système anti-voleurs.

- Ne te moque pas Harry, s'énerva Drago. C'est du génie pur ! C'est incroyable !

Harry poussa un soupir en voyant Drago observer la pièce les étoiles dans les yeux. Le brun se saisit du tableau de Salazar et l'accroche délicatement sur le mur à l'aide du clou qui s'y trouvait. Immédiatement après, le garçon dans le portrait décrocha son regard de son regard de son livre pour le poser sur les personnes présentes. Godric sortit alors de son portrait pour atterrir dans la cadre de son compagnon. Le blond saisit Salazar par la taille et l'embrassa à pleins bouche. Le baisé se prolongea encore et encore.

- Tu crois que des portraits peuvent coucher ensemble, demanda doucement Harry à Drago.

Le blond grimaça.

- Tu es horrible. Dites, interpella-t-il. Comment on sort de cette pièce ?

- Tu vois l'arche derrière toi, demanda Salazar. Le descendant de Godric doit s'appuyer dessus et vous pourrez sortir.

Juste après son explication, Salazar reprit les lèvres de Godric. Gêné, Harry prit la main de Drago et sortit.

- Si on m'avait dit que cela se passerait ainsi, je ne vous aurais jamais cru. Salazar et Godric ensemble.

- Ce n'est pas tout Harry, cela signifie que la haine entre Gryffondor et Serpentard n'a pas lieu d'exister ! Tu te rends compte que nous aurions pu être ami plus tôt ! Que les Serpentard ne seraient pas constamment menacé par les autres maisons ! Nous n'aurions pas de raisons de toujours sortir accompagner pour éviter les embuscades.

- Qu'est-ce que tu racontes ?

- Je parle de la situation de chaque élève de Serpentard dans cette école.

- Vous n'êtes quand même pas autant martyrisé ? C'est pas possible voyons ?

- Tout le monde ne voit que ce qu'il pense être vrai. Etre un Serpentard est loin d'être drôle Harry. Pas parce que nous sommes un peu pédant mais parce que nous sommes toujours en danger. Il n'est pas rare de finir à l'infirmerie parce que des élèves de toutes maisons confondu nous ont attaqués.

- Je suis désolé Dray.

- Pas la peine de t'excuser Harry. C'est comme ça. Viens, allons voir mes parents.

D'accord    

Parent à 16 ans ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant