Chapitre 10

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Harry resta un moment interdit.

- Vous êtes Horace Slughorn, demanda le brun.

- Oui, mais par pitié, ne me tuez pas !

- Je ne viens pas là pour ça monsieur. Je m'appelle Harry et je voudrais que vous répondiez à certaines de mes questions. Je me doute que ce que je vous demanderais ne sera pas simple, mais j'espère que vous ferez de votre mieux.

Un peu rassené, l'homme se releva.

- Vous n'êtes pas un mangemort ?

- Non, je suis Harry Potter.

- Potter ? Le survivant ? Vous ! Chez moi !

Un sourire jovial prit place sur son visage.

- Comment avez-vous réussi à venir jusqu'ici jeune homme ?

- J'ai pris le réseau de cheminette du ministère monsieur. Je voudrais vous posez des questions à propos de Tom Jeudusor. Tom a-t-il cotoyé une femme dans sa jeunesse ?

Horace s'installa sur l'un des canapés et fit signe à Harry de venir près de lui.

- Je m'excuse mais j'avais condamné ce salon pour y faire des travaux. Il est donc un sale.

- Ce n'est pas grave. Pouvez-vous répondre à ma question s'il vous plait.

- Ecoute-moi bien. Ce que je vais te dire, bien peu sont encore au courant. Quand il était jeune, Tom a toujours été brillant. Mais comme souvent avec le talent, il était très renfermé, un peu taciturne parfois. Pourtant, il devait être en deuxième ou en troisième année, je ne sais plus vraiment... Tom est tombé amoureux d'une jeune fille. Une jeune française dont les parents avait refusé qu'elle fasse ses classes à Beauxbatons. Elle s'appelait Marine Lemercié. Je m'en souviens parfaitement car dès son arrivée, elle est entrée dans mon club. Ce n'est pas tous les jours qu'une des plus influentes familles françaises vient dans mon club. D'ailleurs je crois que c'est grâce à mon club que ces deux-là se sont rencontré.

- Que lui est-il arrivé ? Tom l'a tué ?

- Non ! Non, pas elle. Marine avait réussi à calmer un peu le garçon, au contraire. Elle a réussi à le faire sourire, le faire s'entourer d'ami. Puis brusquement, en cinquième année, en plein pendant une semaine, elle a quitté Poudlard. Le directeur n'en a pas expliqué la raison. Tom est alors redevenus tel qu'on le connaissait, peut-être même pire qu'avant.

- Vous pensez qu'il tient encore à elle ?

- Tu sais mon garçon, Marine était une vrai sang-mélé. Un père descendant qu'une grande famille sorcière et une mère complètement moldu. Pas un gramme de magie dans cette femme. Au tout début, Tom ne pouvait supporter les nés-moldus mais les sangs-mélés n'était pas un problème, pour peu qu'ils aient de bonne ascendance. Au départ de Marine, cela à changer. Les sangs-mélés ne sont plus accepté maintenant, sauf s'il sont utile. Sinon, même s'il s'agissait d'un Malefoy, Tom l'aurais tué. Cette jeune fille a eu une bonne influence sur Tom mais c'est fini.

- Très bien. Merci beaucoup monsieur. Je ne vais pas vous déranger plus.

- La prochaine fois que tu viendras, passes par la porte. J'ai cru qu'il s'agissait d'un mangemort. Tu sais, j'ai refusé l'offre de Dumbledore de revenir enseigné à Poudlard et...

- Si vous craignez la visite de mangemort, je voudrais vous dire que je vous ai trouvé grâce aux listes officiel du ministère. Vous devriez faire plus attention.

- Je suis sur les listes ? Pourtant Dumbledore m'a assuré m'avoir enlevé !

- Ce n'est pas le cas alors. Méfiez-vous. Pourrais-je avoir de la poudre de cheminette ?

- Elle est dans le coffre sur la cheminée.

- Merci monsieur. Au revoir.

- Au revoir.

Harry prit une grasse poignée et la jeta dans l'âtre. Il demanda l'auberge des Trois Ballets et entra dans les flammes. Sans grande surprise pour lui, Harry fut éjecté de la cheminée et atterri sur les fesses au milieu de la salle bondé. Quelques rires moqueurs s'élevèrent alors qu'Harry se levait. Il alla remercié Rosmerta pour son aide et gagna Poudlard à grandes enjambés. Une fois dans le hall, il hésita. Devait-il envoyer une lettre à Marine Lemercié ou aller rejoindre Drago ? De toute manière, s'il voulait écrire à Marine, il lui faudrait son adresse. En plus, il ne savait même pas dans qu'elle maison se trouvait cette fille. Perdu dans ses pensées, il marcha sans but dans les couloirs quand il percuta un mur. Derrière lui, les portraits éclatèrent de rire. Harry les insulta dans sa barbe inexistante. Au-dessus de lui, un portait lui demanda :

- Tu es tellement amoureux que tu ne vois pas où tu vas ?

- Non, répondit Harry.

Il allait partir quand une idée lui traversa l'esprit.

- Je cherche à savoir dans qu'elle maison est une fille. Cela remonte à très loin. Elle s'appelle Marine Lemercié. Vous la connaissez ?

Un long silence emplit le couloir alors que chacun était perdu dans ses réflexions. Soudain, un barde entra dans un des cadres et demanda :

- Pourquoi tant de sérieux ? La grosse dame n'est pas venue j'espère ?

- Non, répondit une vieille sorcière. Nous cherchons à savoir à qu'elle maison appartenait Marine Lemercié. Personnellement, je ne me souviens pas d'elle.

- Comment, s'indigna le barde aux couleurs bariolé. Comment pouvez-vous oublier Marine ! Il s'agit de ma belle chanteuse ! Ne vous souvenez-vous pas comment elle chantait ? Pourtant il n'était pas rare de nous entendre et vous veniez tous nous écouter ! Je peux même encore vous la décrire. Elle était grande, fine, avec de belle forme. Elle avait de longs cheveux bruns aux reflets dorés et de grands yeux bruns parsemé d'or. Elle fut surement la plus belle étudiante de Poudlard ! En plus, elle était à Gryffondor mais entre nous, je suis sûr que le Choixpeau magique à faillit la mettre à Serpentard. Elle était toujours accompagnée par ce garçon bizarre... Je ne sais plus comment il s'appelle... Mais vous voyez de qui je parle !

- Oui !

De nombreuses exclamations positives affluèrent et chacun alla de sa description sur cette étudiante. Si Harry écoutait les portraits, cette fille n'avait aucun d'effet : elle était belle, intelligente, bonne chanteuse, sérieuse, rieuse, amicale, respectueuse, et pleins de choses encore.

Harry préféra s'éclipser rapidement. Il pourrait demander à McGonagal s'il pouvait fouiller les registres. Il pourrait dire qu'il cherchait des renseignements sur ses parents et ainsi, personne n'aurait de soupçon. Fier de sa décision, Harry courut vers les appartements de son ancêtre. Il gravit quatre à quatre les escaliers et patienta le temps que le portrait s'ouvre. Avec un sourire immense, le brun entra dans le salon des appartements. Son sourire fana immédiatement en voyant Narcissa Malefoy en larmes, dans les bras de son mari, pâle comme la mort. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer pendant son absence ?

- Ou est Drago, questionna Harry d'une petite voix tremblante.

Les sanglots de la blonde redoublèrent alors que Lucius relevait ses yeux rougis vers lui.

- Il a fait une crise. Il est dans le coma... Les médecins ne savent pas si... si... s'il va sortir.

Harry sentit un énorme poids s'abattre sur lui. Ce n'était pas possible ? Pas Drago... Pas son Drago. Il ne pouvait y croire. 

Parent à 16 ans ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant