Chapitre 13

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Alors que tout espoir était perdu, une magnifique lumière apparut. Severus reconnut le patronus d'Harry Potter. Ce gamin le réalisait très souvent dans le parc de Poudlard.

- Si tu veux tuer Harry Potter, alors il faut se tourner vers la bonne personne Tom.

- Tait-toi traitre ! Je t'interdis de m'appeler par mon prénom !

- Tom, ce n'est pas ce que tu crois ! Je ne savais pas qu'il viendrait ! Je ne lui avais pas parlé de notre rendez-vous ! Je t'assure que ce n'est pas un piège Tom ! Je t'en conjure ! Crois-moi !

Tom leva sa baguette et lança un avada. Harry réagit en lançant un expéliarmus. Les deux rayons se rencontrèrent pour former une sphère de lumière doré autour des deux combattant. Severus eut peur en voyant le sort du lord gagner du terrain. Soudain, alors qu'il allait être touché, Harry poussa un cri. Le rayon sortant de la baguette de l'adolescent s'agrandit et toucha le seigneur des ténèbres. L'homme échappa sa baguette et tomba à genoux. Sous les yeux ébahis d'Harry, le corps pris feu et se transforma en un tas de cendre. Harry eut un pincement au cœur en voyant le carnage dans ce cimetière. Il fallut quelques minutes à Harry pour réagir. Il contra le sort qui retenait son professeur de potion.

- Veillez sur Lucius, je vais chercher des médecins et des aurors.

Harry regarda son beau-père avec effroi. L'homme était étendu sur le sol, le corps lacéré. Les longs cheveux blonds encadraient son visage tel une auréole. Harry se sentait si mal. Il venait de tuer un homme de sang froid. Il était seul dans un cimetière où reposait un cadavre encore chaud, un tas de cendre tiède et un blessé grave. Harry resta là toute la nuit. Alors que les premières lueurs de l'aube s'élevaient dans le ciel, des hommes apparurent dans le cimetière. Trois médicomages s'occupèrent de Lucius. Deux aurors se saisirent d'Harry et l'amenèrent au ministère. Là, Harry fut interrogé, on lui demanda ses souvenirs, un médicomage vint faire un bilan. Puis, enfin, le lendemain soir, après moult procédures, Harry eut enfin le droit de sortir. Il voulait aller voir Drag. Seulement Narcissa l'attendait pour le ramener à Poudlard.

- Il va bien, Harry. L'enfant se porte très bien également. Pour Lucius, les médicomages travaillent encore. Sa colonne vertébrale a été brisé. Il ne remarchera jamais, les médicomages sont formels. C'est monstrueux Harry.

La pauvre femme éclata en sanglots. Harry la consola. Ils mangèrent puis allèrent se coucher. Le lendemain, aux aurores, ils se rendirent à l'hôpital. Quand Harry vit Drago, il sentit son cœur battre furieusement dans sa poitrine. Il s'approcha du blond et déposa un baisé sur ses lèvres tièdes.

- Bonjour mon amour. Comment vas-tu ?

- Il ne vous répondra pas, se moqua gentiment une infirmière. Il se réveillera normalement dans ce soir. Les potions et les sorts le feront dormir jusque-là. Vous n'avez aucune inquiétude à avoir.

Harry veilla son compagnon toute la journée. Vers midi, il avait vu les doigts du blonds remuer faiblement. Drago reprenait du poil de la bête. Bientôt, il serait sur pied. Le temps semblait s'allonger. Le regard vert du brun se perdait souvent sur l'horloge. Le cliquetis de la trotteuse raisonné sourdement dans la pièce. C'était oppréssant. Narcissa vint lui rendre visite quelques minutes. Elle restait au chevet de Lucius. Avoir faillis perdre son fils et son mari en si peu de temps avait beaucoup secoué cette femme courageuse. Une fine mèche de cheveux grisonnant avait fait son apparition sur sa tête.

- Vous devriez aller vous reposer. Ils ne vont pas bouger.

- Je sais. Malheureusement, je sais aussi que je ne trouverais pas le sommeil tant qu'ils ne seront pas sur pied.

- Vous êtes fantastique. J'aurais aimé avoir une mère comme vous.

- Mais Harry, je suis ta mère à présent. Certes, pas ta mère de sang mais ta belle-mère.

- Vous êtes beaucoup mieux que les belles-mères des contes.

- Parce que nous ne somme pas dans un conte, répondit douloureusement la blonde. Je vais me retirer. A plus tard.

- A plus tard. Je vous préviendrais si Drago se réveille.

- Je compte sur toi.

La femme marcha doucement vers la sortie. Au moment où elle allait sortir, la porte s'ouvrit. Fol-Œil entra. D'un signe de tête sec, il salua la femme. Narcissa lui répondit de la même façon avant de se retirer.

- Bonsoir Harry. Tu vas bien ?

- Je l'ignore.

- Tuer quelqu'un est difficile. Mais il faut savoir garder une vigilance constante.

- Je ne l'oublie pas. Je peux faire quelque chose pour vous ?

- Rogue a parlé d'une liste des mangemorts que t'aurais confié...

- Je vais vous la donner. Mais j'aimerais vous demander un service. J'ai promis à Tom de lui rendre sa femme. Serait-il possible qu'il partage sa tombe ?

- Il ne le mérite pas.

- Peut-être mais si je ne tiens pas ma promesse, je ne peux pas vous donner la liste.

- C'est un affreux chantage mon garçon.

- Certes, mais c'est ainsi.

L'auror partit en maugréant dans sa barbe inexistante. Harry pouffa discrètement. Il reprenait peu à peu une vie normale. Soudain, une pression sur sa main fit sursauter le brun. Drago allait bientôt se réveiller.

Une heure plus tard, le belles orbes grises qu'aimait Harry s'ouvrirent. Drago grogna. Il secoua la tête tentant de remettre ses idées en places. Où se trouvait-il exactement ? Cette chambre lui était inconnue. Puis son regard tomba sur Harry.

- Où sommes-nous ?

- A l'hôpital.

- Le bébé ! Voldemort !

- Le bébé va très bien Dray. Et pour Voldemort, c'est fini.

- Tu l'as tué ? Mon héro !

Harry agrippa fermement le blond avant de l'embrasser. Il avait besoin du soutien de Drago pour se remettre de ce meurtre.

- Je vais appeler un médecin. Je reviens vite.

- Harry, je t'aime.

- Je t'aime aussi. Et bientôt, nous serons une supère famille.

- J'ai hâte.

************

- Hortense Lily Malefoy-Potter.

La belle blonde onze ans prit place sur le tabouret. Le choixpeau réfléchit quelques minutes. Puis sa voix grinçante lança :

- Serdaigle !

La jeune fille sourit. Au moins, le débat Gryffondor et Serpentard prendrait fin entre ces pères. Voilà plusieurs semaines qu'Harry et Drago s'écharpaient pour savoir dans quelle maison serait répartie leur fille. Hortense les adorait mais parfois, elle avait devant elle deux gamins. A présent, c'était un problème terminé. Serdaigle était le meilleur choix possible. 

Parent à 16 ans ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant