Le brun et la rose...

Prologue : Rencontre

Il est vrai que je descendais peut-être trop souvent sur terre aux yeux de ma mère mais je n'ai jamais été aussi heureux. Le bar où j'allais accueillait chaque soir, une magnifique chanteuse à la chevelure rose bonbon qui charmait beaucoup d'hommes. Elle avait pour nom, Irène , que je trouvais simplement adorable. Je n'avais que 20 ans alors je ne pensais pas au devoir qui m'attendait quand il sera l'heure pour moi de reprendre le plus grand vaisseau de pirates de tout l'univers : L'Arcadia. On dit que Albator est immortel mais cela est totalement faux. Mes ancêtres et moi-même portons une malédiction qui nous donne à peu près la même apparence de génération en génération. La seule chose qui peut changer c'est la longueur de nos cheveux mais personnellement, j'adore les cheveux longs. Du coup, je ressemble trait pour trait au premier. Il me manque juste les cicatrices.
Enfin bref, venons au fait...
Chaque soir, j'observais la rose s'épanouir en chantonnant les paroles de ses chansons que je connaissais pour la plupart, par cœur. Le barman qui me connaît depuis longtemps me proposa d'aller la voir car à chaque fin de concert, j'hésitais beaucoup et je finissais par rentrer chez moi sans être aller lui parler. Il me disait aussi que dès que j'avais le dos tourné pour une quelconque raison, elle jetait un regard vers moi car j'avais une place presque attitrée que j'ai eu du mal à avoir car c'était la meilleure pour voir Irène chanter mais plus personne s'y aventurait : je frappais quiconque s'approchant de celle-ci. Je me suis souvent battu et j'ai une cicatrice sur la joue gauche qui remonte jusqu'au nez.
Je crois que je n'ai jamais demandé le prénom de ce blond qui me sert depuis toujours mais il me poussa de mon tabouret pour m'envoyer vers la bombe rose.
- Hey, Irène !
J'étais passé derrière la scène où la fleur venait de descendre.
- ...Al...Albator ?
- Oui ! Comment connaît tu mon nom ?
- ...euh... T-tu es célèbre dans le bar, sourit-elle, le rouge collé aux joues.
- h-haha...
Je me massa la nuque et un silence gêné s'installa entre nous. Je jeta un coup d'oeil au barman qui me disait de continuer car j'étais persuadé d'être sur la mauvaise voie.
- Je suis... euh... contente de... euh... te voir de près..., dit-elle, hésitante.
- Moi aussi !
Et encore ce silence qui vient de revenir...
- Euh... je vais devoir y aller. Ma mère m'attend à la maison...
Je pris mon courage à deux mains et déposa un tendre baiser sur la joue de Irène avant de lui dire au revoir et me téléporter.