Ma fausse vie parfaite [RÉECRITURE]

Quinze

Je rentre chez moi avec 1 heure de retenue, une fichue punition qui consiste à écrire 100 fois "Je ne discute pas, avec mes camarades surtout quand ces personnes ont des bonnes notes". Elle avait fait exprès d'écrire une phrase, aussi longue sinon ce n'est pas du jeu !

Mon heure de colle sera faite, Jeudi à 18h. Et la punition, je la lui rendre dans la semaine obligatoirement. Elle avait bien précisé.

Sauf que je viens de me rendre compte, que Jeudi j'ai rendez-vous avec la psy à 18h, Thomas vient chez moi à 18h et pour conclure le tout j'ai mon heure de retenue à 18h !

Il faut je déplace quelque chose, car ils sont tous très important à part mon heure de retenue. Je m'assois et réfléchis, pendant au moins deux heure sans bouger.

Au final je conclus qu'il faudrait que j'essaye de déplacer, le rendez-vous avec Thomas ça attendra. Je l'appelle je pense pour la première fois, depuis que j'ai son numéro.

- Allô Thomas à l'appareil.

- T'es même pas fichu, de me donner un nom dans ton répertoire, idiot.

- Oh, je ne vois pas pourquoi si tu ne m'envoie même pas un message.

- Je n'ai pas l'habitude, 'fin je n'ai plus l'habitude...

- Bref, pourquoi tu m'appelles si on ne doit plus se parler jusqu'à Jeudi ?

- Je t'appelle justement pour ça.

- Quoi, t'annule ?

- Non, mais je déplace à Vendredi.

- Ça reviens au même, vu que tu l'annules pour le déplacer à Vendredi. Et j'aimerai avoir une raison, et qu'elle soit bonne parce que j'avais déjà prévu ma journée de Jeudi, et là tu es entrain de gâcher tous mes plans.

- Je ne peux pas te dire plus que ce que je vais te dire. J'ai un rendez-vous.

- Avec ?

- Je t'en pose des questions, sur ta vie privée moi ?! Non, donc j'aimerai ne pas en avoir en retour, si possible !

- Je vois, madame a trouvé son prince charmant... et elle ne veut pas me l'avouer.

Je ne dis rien à sa remarque complètement stupide, je n'ai même pas besoin de répondre. Un blanc s'installa, ce qui lui donna presque raison.

- Oh je vois...c'est donc pour ça que tu veux un rendez-vous pour Jeudi, pour me donner un faux espoir, puis ensuite tu le déplace à Vendredi et tu me pose un lapin parce qu'après c'est les vacances et tu t'en vas en Espagne.

Il va trop loin, ses idées sont tordus !

- Tu me laisse parler ou pas ?!

- Bah vas-y.

- Tout ce que tu dis, est totalement faux !

- Rendez-vous de quoi alors, merde !

- Tu ne peux pas comprendre, tu te moquera de moi !

Et je raccrocha. J'ai peur, de ce qu'il pensera du fait que je vois un psy. Il me prendra sûrement pour une malade mentale !

Bref, je me prépare à aller au lycée car le rendez-vous avec le proviseur a été reporté à 15h, alors que nous avions tous terminé à 12h.

Je m'en vais vers le lycée, mais cette fois-ci sans sac et à 15h.

Je rentre alors, et vais dans le bureau du proviseur. Je toque et vois que je suis la deuxième, qui soit arrivé, il y a Thomas. Cool ! (Notez l'ironie)

- Monsieur, j'aimerai aller boire un peu d'eau dans la bâtiment C, car apparement les toilettes sont fermées pour des travaux.

- Allez-y.

- Amélie, tu m'accompagnes ? Je ne connais pas très bien ce bâtiment, toi tu as souvent cours là-bas.

Il l'a fait exprès, bon je ne vais pas refuser devant le proviseur, alors je me lève et il me suit. Je l'entraîne dans un endroit assez isolé, j'avais l'habitude venir ici quand Thomas ne faisait pas parti de ma vie.

- T'es sérieux ?! Quelle excuse bidon ! T'as pas trouvé mieux ?!

- Tu t'inquiète plus pour l'excuse que pour la raison, t'es grave !

- Bref, quoi ?

- Tu sais très bien, je veux savoir avec qui as-tu le rendez-vous ?

- Ça ne te regarde pas ! Puis je sors avec qui je veux !

- Oui, mais ça m'étonnerait, regarde toi qui veux de toi à part quelqu'un de inhumain !

C'est vraiment blessant, ce qu'il dit, je n'ai pas le droit de trouver l'amour de ma vie qui acceptera mes défauts ? Non, je n'en trouverai pas et Thomas a raison quelque part, je ne suis qu'un monstre !

- Tu as sûrement raison, mais tu as le culot de le dire Thomas, et c'est blessant !

Je lui donne une claque, et m'en vais vers le bureau du proviseur.