Rasors //Styles// ON HOLD

Chapter eight.

Je l'avais embrassé et putain je me sentais tellement mieux.
J'avais réussi à tout lui dire. Je me séparais de ses lèvres, je ressentais déjà l'envie de l'embrasser encore une fois. Elle me regardait dans le blanc des yeux, son thorax montant et descendant. Mon coeur s'affolait dans ma cage thoracique, mes oreilles bourdonnaient et putain j'étais aux anges!
Ses lèvres si aguichantes s'ouvrirent encore une fois, elle était confuse.

"Pourquoi? Dit-elle doucement, presque inaudible.

- Pourquoi quoi, Dalia?

- Pourquoi m'as-tu embrasser, Harry?

N'a-t-elle pas compris?

- Parce que, je t'aime Dalia. Je t'aime tellement.
Je l'approchait et plaçais mes paumes sur ses joues.
- Je-je, Harry, tu ne-
- Si je t'aime. Je t'aime à en mourrir.
Elle expira, tremblante.
- Harry ne dis pas ça.

- Si je le dis et je te le redirai. Je t'aime tellement putain et merde je me déteste tellement de t'avoir fait subir tout ça, je suis désolé de ne pas avoir été là depuis le début, je suis de ne pas les avoir arrêtés, je suis désolé d'être une telle merde, je suis désolé pour Filipa, pour la vie minable je t'ai fais subir, pour toutes ces tentatives de suicides et pour ce qu'il reste à venir car putain je ne vais plus jamais te lâcher. Plus jamais, au grand jamais, je ne te laisserai partir, plus jamais je ne te laisserai souffrir par ma faute ou par celle des autres. Je promet, non merde, je jure devant toi, Dalia tu es la seule que j'aime et que j'aimerai toute ma merde de vie. S'il te plaît pardonne moi.

Me voilà à genoux devant elle, pleurant. Mes bras entourés autour de sa taille je me vide.
Elle passa sa main dans mes cheveux doucement.
- Relève toi, Harry.
A contre-coeur, je me levais face à elle, les bras ballants. Tu t'attendais à quoi, tu croyais sérieusement qu'elle allait te pardonner?

- Je te pardonne Harry, mais je t'en pris, ne me fais plus jamais souffrir.
- Plus jamais.

Elle avançait vers sa fenêtre, me tournant le dos. Je l'interpellais encore une fois.
- Dalia?
- Oui, Harry?
- Laisse moi t'embrasser."

Elle se retourna, presque hésitante. Ses lèvres pulpeuses s'écartèrent avant qu'elle ne fasse un petit hochement de tête. Je l'approchais, j'étais impatient de goûter encore une fois à ses lèvres.
Je passais mes mains sur son visage, je traçais les contours de ses sourcils, ses lèvres, puis enfin, je déposais mes lèvres sur les siennes. Des tas de feux d'artifice de déclarèrent dans mon estomac. Dieu.
Je profitais d'un de ses moments d'inattention pour lui mordre la lèvre, ce qui lui fit lâcher un petit gémissement tellement mignon. Je passais ma langue sur sa lèvre et la sienne vient à ma rencontre. Le baiser devenait de plus en langoureux, mes mains rapprochaient son corps du mien et pourtant, un goût salé se mélangeait au baiser.

Des larmes.

Dalia pleurait, elle pleurait à chaude larmes.

"Dalia, babe, s'il te plaît ne pleure pas. Pourquoi pleures-tu?

- C'est juste que, on n'a jamais fait attention à moi. Jamais on ne m'a dit qu'on m'aimait ou que j'étais importante. J'ai- j'ai juste peur que demain, quand on sera de retour à la réalité, tu oublies ce que tu m'as promis. J'ai peur de ne pas pouvoir tenir aux prochaines attaques, Harry.
- Non bébé, c'est rien, je comprend. Chut, calme toi, je suis là. Viens, on va s'allonger."

Je la tirais avec moi vers son lit puis plaçais mon bras autour de ses épaules. Elle ferma les yeux et doucement, elle dit:

"Merci, Harry. Ne me déçois pas s'il te plaît, pas encore une fois."

J'allais répondre mais je ne le fis pas, je jouais juste avec ses cheveux jusque l'entendre dormir  profondément. Je me levais et sortis de sa chambre pour me diriger vers les escaliers afin de rentrer chez moi. Je saluais la mère de Dalia et pris la route à pied vers les quartiers huppés de la ville. Sur la route, je réfléchissais, tellement.

Et si je n'étais pas à la hauteur?