Il était peut-être trois heures du matin, j'étais allongé dans mon énorme lit qui semblait pourtant si vide.
"Tu n'es qu'une sombre salope égoïste."
J'avais réussi à encore tout ruiner et je n'étais définitivement pas prêt d'arranger les choses de si tôt. Elle m'haïssait vraiment maintenant et pour de bon. Il n'y avait plus de retour en arrière, je n'avais plus aucune chance.
Je me tournais pour la énième fois dans les draps de soie, mes larmes se mélangeant à l'humidité que dégageait mon corps dût à ma transpiration dans ceux-ci. Je n'avais jamais été aussi dévasté et je pensais encore une fois au pire. Et si après mes paroles, elle tentait encore une fois de mettre fin à sa vie? Et si cette fois elle réussissait vraiment?Je me levais en trombe de mon amas de draps et enfilais rapidement un bas de jogging et un vieux t-shirt qui trainait sur le sol. Sans m'en rendre compte j'étais déjà en bas des escaliers, dans mon garage, prêt à aller chez elle.
Je roulais vite, je grattais mes yeux, je baillais, j'étais épuisé. Je voulais juste dormir; mais comment faire pour se reposer quand son cerveau semble ne pas vouloir se mettre en veille? Encore tourmenté par mes pensées, je ne réalisais pas que j'étais déjà garé devant chez elle. J'hésitais. Étais-je sensé lui envoyer un message pour discuter? Devrais-je sonner? Ou peut-être est-ce que je devrais rentrer chez moi. Je ne savais pas, alors je restais au même emplacement devant chez elle, jusqu'à ce que je m'endorme dans ma voiture, la pluie s'éclaboussant contre les vitres de ma voiture et la musique en fond.
Le matin ou quelques heures plus tard, je me réveillais, les événements de plus tôt s'encombrant dans mon cerveau déjà encombré. Je regardais les alentours, la météo anglaise toujours aussi dégueulasse n'arrangeait pas mon état et je tombais encore d'une ribambelle d'étages quand je la vis sortir de chez elle, suivit de près par ce connard de Gabriel. J'avais la haine, mais je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même. Sans réfléchir, je sortis de la voiture, sans faire attention à mon physique délabré; j'avais l'air d'une merde et j'étais une merde. Quand je m'approchais d'eux, Gabriel dressait ce sourire que je dirais machiavélique, comme s'il la possédait déjà. Je serrais les dents, mes clés de voitures, tout est n'importe quoi et pourtant quand je vis la petite mine de l'amour de ma vie, je me dis qu'au moins, elle ne souriait ni pour lui ni pour moi. Ses yeux se tournèrent vers moi et je crus voir une mince lueur d'espoir qui disparu aussi vite qu'elle avait apparu. Son connard se tournait également vers moi et son sourire ne fit que s'agrandir. Quel fils de pute. D'une voix pas trop assurée, je demandais à la cause de mon manque de sommeil;
"Est-ce qu'on peut parler?
Elle clignait des yeux rapidement.
- Qu'est-ce que tu fais là, Harry?
- Je suis venu te parler, est-ce qu'on peut parler?
J'entendis rire ce con de Gabriel rigoler face à ma voix. Brutalement je me tournais vers lui, prêt à lui casser sa bouche au moindre moment me le permettant.
- Qu'est-ce que t'as toi? lui lançais-je agressivement.
Il se contenta d'hausser un sourcil et de sortir son paquet de Marlboro de sa veste, sans même me prêter attention. J'étais toujours prêt à lui casser la bouche et pourtant une petite voix me sortit de mes tendances meurtrières d'un coup.
- Tu es venu pour parler, alors parlons.
Elle s'éloigna de Gabriel et je la suivis.
- Très bien. Tout d'abord, je veux vraiment m'excuser. Je ne voulais pas dire les paroles d'hier. Tu n'es pas une salope et tu ne mérites pas d'être sauter enfin, hum, tu mérites qu'on te fasse l'amour, que je te fasse- Ok, je m'égare. Je suis désolé d'être un connard égoïste. Je suis désolé de ne pas vraiment te montrer que je t'aime, malgré que voila, je, je t'aime vraiment putain de beaucoup. Je suis une merde et je m'excuse. Je n'aime pas Filipa, je hais Ethan et les regards qu'il te jette comme un animal en rut, je hais ce con qui t'a embrassé sous mes yeux hier mais je sais que je t'aime et c'est pour de vrai.
J'avais récité ça tellement vite et je me sentais vide après. J'attendais sa réponse avec impatience, me balançant sur mes jambes de droite à gauche.
- Tu méritais vraiment ta claque d'hier.
Je souris, content du peu qui sortait de sa bouche.
- Je méritais un poing. Je suis encore désolé. Et je t'aime encore.
- Je sais que tu l'es. Et je sais que tu m'aimes encore.
- Est-ce que toi, tu m'aimes?
- Est-ce que tu arrêteras de me faire du mal?
Elle leva ses yeux vers moi.
"En étais-je vraiment capable?"
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Rasors //Styles// ON HOLD
Fanfiction"Ne vois-tu pas à quel point je t'aime?" Dalia Heaven Ferguson x Harry Edward Styles.