Chapter seven.

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Deux jours sont passés depuis ma sortie de l'hôpital. Nous sommes le quinze du mois d'octobre. Nous sommes un dimanche d'une année qui ne semble pas vouloir se finir. Apres tout, mon temps est compté. J'y pense encore. Deux jours que je ne l'avais pas. MEs parents étaient sans cesse dans les parages. Ils demandaient sans cesse après moi, je ne leur en veux pas, mais je voudrais mon temps seule. Ce temps que j'ai normalement tout les jours. Ce temps face à moi même. Ce temps face a cette personne que je déteste tant. Il y a un milliard de choses que je ne supporte pas à propos de moi. Je suis horrible.


Je me levais vers le miroir près de la fenêtre. Je me regardais toute entière. Mon nez, ma bouche, mes yeux, ma taille, mon poids, mon sourire; tout n'allait pas. Rien allait. Avais-je, au moins une chose pour moi? Je baissais mon regard vers mes bras. Ce serait vous mentir si je vous disais que mes bras n'étaient pas effrayant. Il n'y avait plus de place. Les cicatrices couvraient mes poignets jusque mes coudes. La plupart se reliaient entres elles formant comme un arbre généalogique énorme. Je me retrouvais encore à pleurer. Après tout, c'était ma faute. J'étais devenue comme ça.
J'ouvrais la fenêtre et je m'assis sur le bord. Je voyais le petit chemin qui menait vers la porte d'entrée. Une fille toquait à ma porte et ma mère avait sûrement ouvert lorqu'elle m'appela:

"Chérie il y a une amie pour toi!"

Impossible. Je n'ai aucune amie. Curieuse de savoir qui était cette fille, je m'aventurais en bas des escaliers. J'arrivais dans le salon et ma surprise fut énorme.
Filipa se tenait dans mon séjour. Lorsqu'elle me vit entrer elle me sourit chaleureusement.
J'avais clairement loupé un épisode. Elle me souriait?

"Chérie tu ne m'avais pas dis que ton amie était aussi charmante!
- Oh madame, je suis une amie de longue date, dit-elle en me fixant. N'est-ce pas Dalia? Je suis une amie de longue date.

J'avais du mal à former ma phrase.
- Hm, uh, oui. Oui tu l'es.
- Bien montés en haut les filles, je vous appèlerais quand le dîner sera prêt.

C'était un cauchemar.
Que faisait-elle chez moi?

Lorsque nous entrâmes dans ma chambre elle la referma directement à clé derriere elle.
Merde.
Elle s'approcha de moi et me fit m'assoir sur la chaise de mon bureau en me poussant.
Elle sourit vicieusement et dit:
"Dalia, Dalia, Dalia. Combien de fois vais-je devoir te dire de ne pas tourner autour de ce qui m'appartient? Je sais que Harry était avec toi à l'hôpital où tu aurais dû rester et qu'il t'a fait son numéro de lover en t'emmenant dans les bureaux abandonnés de son père.
Je ne savais pas que t'étais ce genre de pute Dalia, je suis choquée!

- Je ne suis pas une pute, dis-je doucement.

- Pardon tu as dis quelque chose? Elle releva ma tête en tirant que mes cheveux. Tu ne me réponds pas. Je crois que tu as oublier de quoi je suis capable?

Elle m'envoya deux gifles énormes sur chacune des joues.

- Je ne pense pas que tu puisses rivaliser contre moi. Harry est un garçon qui mérite une fille comme moi. Je suis parfaite. Il ne veut sûrement pas d'une sainte suicidaire. Alors restes à ta place. "

Elle se leva et sortit de la chambre. Je la suivis et en arrivant en bas elle salua ma mère lui dit que ses parents l'avait appeler et qu'elle devait y aller. Ma mère la raccompagna à la porte quand le pire arriva.

Harry rentrait dans mon allée et ma mère sourit en le voyant.

Oh mon dieu. Mon jour de mort est signé.

Filipa se retourna vers lui quand elle vit mon visage se décomposer et revint à moi pour me foudroyer du regard.
"Oh tu es venu pour voir Dalia toi aussi! S'enthousiasma ma mère.
- Hm oui.

Filipa me fixa longuement avant de partir vers sa voiture. Harry la regarda partir puis se tourna vers ma mère et moi.

- Que faisait-elle ici?
- C'est une amie à Dalia, elle est venue lui rendre visite, entre donc!
Il hocha la tête et se tourna vers moi.

- Dalia, il faut qu'on parle.

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Je montais les escaliers pour aller vers ma chambre, Harry me suivant de près. Il ferma la porte directement après lui à clé et commença à faire de tours dans toute la chambre comme un fou. Je le regardais faire jusqu'à ce qu'il s'arrête enfin.

"Qu'est-ce qu'elle foutait ici putain? Crie-t-il presque.

- Elle est venue me voir. Je ne sais pas pourquoi.
- Ne me mens surtout pas. Elle t'a dit quoi?
- Elle, elle ne m'a rien dit, dis-je en tournant la tête.
- Dalia, s'il te plaît. Dis moi ce qu'elle t'a dit.
- Elle a dit que je ne devais pas m'approcher de toi. Que je n'étais pas importante. Que tu ne voudrais sûrement pas d'une sainte suicidaire.
Elle a raison n'est-ce pas?

Il s'approcha de moi pour me prendre dans ses bras mais je l'en empêchais.
- Elle a raison n'est-ce pas Harry? Je ne mérite personne.
- Dalia, je-
- Sors Harry. Sors.
- Dalia, laisse moi parl-
- Harry sors d'ici maintenant!
- Non je ne sortirais pas tant que-
- Harry sors d'ici ou-
- Je t'aime putain de merde Dalia! Il hurla tellement fort. Je t'aime bordel. Je t'aime."

Et il m'embrassa et je revis une seconde fois.

Rasors //Styles// ON HOLDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant