Madame Poskal. Pourtant elle était bien française, parisienne même. Mais elle est bien trop fière pour en faire par à cet immonde personnage qui la convoque ainsi hors de sa demeure provisoire, pour -il est vrai- l'accuser: je l'ai découvert seul et ce n'était pas difficile.
Déjà ses bijoux, tous parisiens, les russes n'en sont pas très friands. Et puis son verre, c'est clairement du champagne, pas une trace de vodka... bon ça c'est un peu cliché.
Mais le plus flagrant c'est son attitude. Elle est toute excité à l'idée de retourner à Paris. Elle n'est pas pressée comme le serait le tueur, seulement... heureuse. Même si son air de bourg' me sort par les yeux, c'est mignon de la voir ainsi. Une alliance qu'elle n'a presque jamais porté... un jeune mari ? Elle l'a enlevé ... sans doute cocu. Mais elle l'aime quand même. Aucune raison de tuer notre bonhomme. Surtout... tellement à perdre Cette parisienne de Madame Poskal ce n'est pas notre femme.
« bon, que me voulez vous? Vous ne daignez même pas m'accorder un regard. Je suis en ce lieu depuis plusieurs minute et vous n'avez toujours pas parlé, je m'en vais! »
« Allez y, bon retour à Paris. Mes meilleurs vœux, bonjour à Monsieur! » Voici les mots que je lui lançais. Hautaine certes, mais également non coupable.
D'autres passagers passèrent, tous plus innocents les uns que les autres.
D'autres heures passèrent, toutes plus longues les unes que les autres.
Et de l'un à l'autre, alors que les passagers passèrent durant des heures, je passais les autres au rythme ou passaient les heures pour retrouver l'unique individu digne de mon intérêt.
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Tous après Dédessin
Short StoryUne très courte histoire au cours de laquelle un brave inconnu vengera la mort d'un certain Dédessin, résolvant par la même occasion des problèmes plus personnels ...