Je sais pu vraiment c’est quand, ni meme pourquoi ont en est venue a etre constament entrain de se lancer des pointes, tout les fois qu’ont essaient de communiquer. Toujours un reproche, meme les questions banales comme « ça va? » sonnent fausses dans mes oreilles.Comme si tu t’crissait de la reponse, mais tu voulais que j’sache que sa t’fait chier. Anyway, toute te fait chier s’temps ci. J’peux pas chialler, moé si. C’est pour sa j’te dit que j’sais pas s’qui ces passé pour que s’ostiner, chialler pi se frustré, c’est rendu presque normal.
S’pas normal. C’est pas normal que toutes les fois j’te voit j’anticipe tes « call ». C’est rendu tellement facile. J’ai meme pu besoin de t’ouvrire la porte. Entre toi pi moé, ça fait longtemps qu’ont cognent pu avant d’entrer. Ont perd notre temps a esseyer d’avoir le dernier mot, en oubliant les mots qui sont vraiment importants.
On s’oublie. On s’aime, mais ça parrait pu. J’me rapelle de la derniere fois que tu ma dit « ta geule, tu m’enarve. » mais pas la derniere fois que tu ma dit « Osti j’taime bé ». Oui ! Je te le dit, criss que j’taime mon coeur, mais j’ai peur qu’on soit plus capable de se le dire.
Ça parait que tu m’aime encore. Quand j’dort, je l’sais que tu m’regarde et tu souries. Quand je pleure, tu sais pu trop quoi dire, mais j’le voit dans tes yeux que tu cherche une solution pi que sa te rend triste de me voir comme ça. Quand tu m’dit que « j’tenarve », je sais que ses ta nouvelle facon de m’dire que tu m’aime.
J’veux juste pas qu’on s’perde a dire des choses qu’on pense pas, pi qu’on perde les choses qu’on devrait se dire plus souvent. J’veux pu etre faché et meme plus savoir pourquoi, juste parce que ta une tête de cochon pi que moé orgeuille, c’est mon deuxieme nom de famille.
Je l’sais que j’rit trop souvent, surtout quand s’pas drole. Vue qu’on parle pas franglais mais le sarcasme, j’te prend pu vraiment au serieux. Faudrait qu’on s’lache bé. Osti que je t’aime, mais j’ai peur de pu savoir pourquoi. De pu savoir comment. J’ai peur que tu te tanne pi qu’tu t’en aille, a force de pu savoir pourquoi tes encore la.
Faudrait que tu te rapelle plus souvent pourquoi tu m’aime, et moin souvent pourquoi je te fait chier. Arreter de se chercher des raisons de chialer pi prendre notre temps de s’aimer pour les bonnes raisons.
Osti que tu m’enarve, mais criss que j’taime mon coeur. Profite s’en, j’sais pas sa va durer jusqu’a quand, parce que un jour, j’saurais pu comment.
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Le journal d'une âme perdue.
PoesíaC'est un receuille de plusieurs des mes textes qui parle de ce qui se passe dans ma tete. *J'ai déjà eu 50 000 views sur mon blog mais je voulais vous le partager* Désoler pour l'orthographe j'écris avec mon coeur. Ce sont tous des textes avec des...