Lorsqu'une amitié vieille de dix-neuf ans est brisée, rien ne pourra plus être comme avant. Surtout lorsque haine, jalousie et amour se mêlent au jeu. Anthéa Haros x Ken Samaras.
// Bonjour/bonsoir! Je tiens juste à préciser que ce chapitre est pas top et que j'ai une semaine de bac blanc donc je risque de ne pas poster tous les soirs et je m'en excuse! Bonne lecture et merci de me lire♥️
23, 24, 25.. En tombant sur le siège 26B je m'arrête net, faisant jurer les quelques personnes derrière moi, et hisse mon bagage à main dans le petit coffre au dessus de la rangée avant de me laisser tomber dans le fauteuil côté hublot. J'avais été ravie en apprenant que j'étais côté hublot d'ailleurs, ne me voyant pas passer autant d'heure de vol autrement. La petite télévision devant moi me conforta elle aussi, m'indiquant que si mes trois bouquins et quelques magasines ne me suffisaient pas, je pourrais aisément m'occuper en regardant des films ou même en écoutant de la musique. En attendant le décollage et en omettant totalement d'écouter les consignes des hôtesses que je connais par coeur, je répondis aux quelques messages que j'avais, dont ceux de Barbara qui me demandait si j'avais pris des fringues dites "classes" pour mes possibles rancards avec son frère pendant le voyage. Mon vol ayant été retardé, et pas qu'un peu étant donné qu'au lieu de six heures du matin le décollage avait été décalé à treize heures trente-cinq, je préviens Ken de mon arrivée qui était prévue pour huit heures vingt heure japonaise, avant d'éteindre mon téléphone. Les plus de onze heures de vol qui s'annoncent vont sûrement me paraître comme étant les plus longues de toute ma vie, mais ça en vie la peine. À la fois pour Ken, mais aussi pour découvrir cet incroyable pays.
Onze heures quarante cinq plus tard, et après avoir dormi une grande parti du vol, me voilà à attendre Ken comme une débile devant l'une des entrées de l'aéroport. Sachant qu'à Paris il est à peine une heure du matin et qu'ici il est huit heures passées, je n'arrive pas vraiment à m'y faire. Tout en prenant en compte que je ne connais absolument pas la langue, ce qui ne fait que grandir un peu plus mon angoisse d'être à l'autre bout de la planète pour la première fois.
- Anata wa takushī o kitai shimasu ka? (Vous attendez un taxi?)
Je me retourne vivement vers la provenance de cette vois et ouvre de grands yeux, ne sachant pas du tout quoi répondre à cet homme d'une cinquantaine d'années, n'ayant pas compris ce qu'il m'a dit à la base.
- Oh, je.. I.. I'm.., balbutiais-je. - Watashi wa kanojo to isshodayo, arigatō! (Je suis avec elle, merci)
Je lâche un pauvre sourire à l'homme et le regarde s'éloigner avant de me tourner vers Ken, qui m'offre l'un de ses fameux rictus en coin.
- Je ne savais pas que tu savais parler japonais. - Y'a sûrement beaucoup de choses que tu ignores depuis qu'on s'est perdu de vu.
J'hoche ma tête et le suis jusqu'à un taxi. Le chauffeur me sourit chaleureusement et me prend ma lourde valise qu'il fourre tant bien que mal dans le coffre, tandis que le grec me presse pour que je prenne place sur la banquette arrière du véhicule. Il s'assied à mes côtés et referme la portière, avant de m'imiter en s'attachant.
- Tu m'as manqué, finissais-je par avouer, la tête baissée et le cœur tambourinant fortement contre mon myocarde. - Tu m'as manqué aussi, répondit-il simplement, avant de passer son bras autour de mes épaules et de déposer un baiser sur le sommet de mon crâne.
Il est un peu plus de neuf heures quand on arrive enfin dans la maison que Ken à loué pour son séjour et celui de ses amis.
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