Chapitre 17 : Au chalet

559 15 0
                                    

Quand Sam se réveilla, elle se sentit observée. Elle leva la tête et s'aperçut que Jack la regardait.

Elle dit, un peu gênée de se retrouver dans ses bras :

- Bonjour.

- Bonjour. Tu as bien dormi ? Répondit Jack en souriant.

- Oui, très bien. Il y a longtemps que vous êtes réveillé ? Répliqua la jeune femme.

- Non, cela ne fait que quelques minutes. J'aimerais que tu m'appelle par mon prénom et pas de grade. Dit-il.

- D'accord, si...tu veux. Rétorqua Sam, avec un peu de mal. Elle savait qu'en utilisant son prénom, cela donnait un ton plus intime à leur relation et cela les rapprochaient.

- Parfait. Je te propose d'aller prendre le petit déjeuner. Demanda le militaire.

- Je suis partante car j'ai une faim de loup. S'écria-t-elle gentiment.

Ils se levèrent et allèrent dans la cuisine. Jack prépara le café pendant que Sam avait prit l'initiative d'ouvrir les volets de toutes les pièces.

Une fois le petit déjeuner pris et que chacun était passé par la salle de bain, Jack demanda à Sam :

- Je voudrais te montrer le coin, ça t'intéresse ?

- Bien sûr, je suis partante. S'écria-t-elle.

Sam était heureuse de pouvoir sortir prendre l'air et de se promener. Jack et la jeune femme firent le tour du lac, puis allèrent dans la forêt. Sam apprécia cette ballade et découvrit enfin l'endroit où Jack venait se réfugier quand il pouvait. Elle pu voir un autre morceau de sa vie. Le soleil brillait et réchauffait l'air, le ciel était parsemé de quelques nuages mais dans l'ensemble, la journée commençait bien. Après cette sortie, Jack proposa d'aller en ville faire des courses car il ne restait plus grand chose à manger. Ils prirent la route vers le magasin le plus proche.

Jack prit un caddie et Sam demanda :

- Que veux-tu prendre ?

- Eh bien, un peu de tout, des pâtes, du riz, des pommes de terre, des légumes, de la boisson, des produits frais, de la viande. Énuméra le militaire.

Sam prit les choses en main et fit le tour du magasin en prenant ce dont ils avaient besoin. Jack poussait le chariot et il était ravi de voir Sam calme et penser à autre chose. Elle semblait à nouveau elle même.

Pendant ce temps au SGC, Daniel, Teal'c et le général étaient de nouveau réunis pour parler de l'enquête.

Le général prit la parole :

- Docteur Jackson, que pouvez vous me dire sur l'enquête en cours ?

- Eh bien, on a mis en place une surveillance concernant la maison de Sam au cas où l'agresseur reviendrait mais pour le moment, il n'y a rien de spécial. J'ai fais analyser le paquet que Sam a reçu hier. On a trouvé une empreinte partielle dessus qui n'appartient pas à l'officier en charge du courrier, Sam et Jack n'ont pas touché le colis, donc, elle ne peut pas être à eux. Nous espérons que cela nous mènera à ce type. L'empreinte a été entrée dans la base de données de la police. Nous devons attendre. Ensuite, l'adresse émis sur le colis est celle d'une boîte postale dans le centre de Colorado Springs. On a demandé à voir les enregistrements des caméras de surveillance, mais on a rien trouvé. Le type n'est pas revenu. On s'est branché sur le réseau de leur système de sécurité, un soldat est chargé de nous prévenir s'il voit quelque chose. Concernant l'empreinte de chaussure trouvée dans la maison de Sam, on ne peut rien en tirer. En effet, ce sont des chaussures tout ce qu'il y a de plus de banale. L'appel à témoin a permis de trouvé deux personnes qui semblaient avoir aperçu quelqu'un le soir de l'agression de Sam. Elles sont en train de faire leur déposition et peut être que cela débouchera sur un portrait-robot. Expliqua Daniel.

- Bien. Je vois que vous avez bien travaillé tous les deux. J'espère que d'ici demain, on aura quelque chose sur ce type. Dit le chef de la base.

- Merci, mon général. Déclara Daniel.

- Je pense qu'une de ces pistes nous mènera à l'agresseur du major Carter. Ajouta Teal'c.

- Je l'espère vraiment. Murmura le général.

Puis, il partit vers son bureau. Il décida de téléphoner au colonel plus tard pour lui donner les informations. Il voulait que le colonel et le major se reposent un peu. De toute façon, il ne savait toujours pas qui en voulait au major.

BodyguardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant