Kene et sa tante prirent la direction de Teunguedj (Rufisque) via les transports en communs.
Rufisque est une ville du Sénégal située à 25 kilomètres au Sud-est de Dakar . Sa population était de 490 694 habitants lors du recensement de 2013.
Cette localité constitue la "porte sud" de l'agglomération de Dakar,le passage obligé pour entrer dans la capitale ou en sortir côté sud. En effet, la presqu'île de Dakar abreuve la Petite-côte via une ville chargée d'histoire.
Rufisque est aujourd'hui une nouvelle référence sénégalaise. Les vieilles traditions commerçantes tendent à s'accoutumer d'une européanisation inéluctable. L'histoire de la ville remonte au 16e siècle lorsque fut fondé le village des pêcheurs nommé Teung-Guedj. De fait, en Wolof , la ville porte le nom de Tëngéej. Comptoir portugais, la localité devient Rufisco, mais l'étymologie de ce toponyme reste controversée. Il pourrait s'agir de rio fresco(rivière fraîche), refresco (havre de fraîcheur) ou encore de rio fusco (rivière noire). La ville de Rufisque dispose d'un riche patrimoine culturelle domine en grande partie par la culture Lebou.
Les Lebous de Rufisque sont pécheurs de professions en grande partie et tout tourne autour de l océan et des fruits de mer. Les cérémonies de Ndeup, se pratiquent toujours sur les berges de l'Océan malgré la forte présence islamique de la localité.Le père de Kene, Mouctar est sérère (ethnie du centre du Sénégal) du côté de son père mais sa mère est lébou. Mère Fatou Ndoye, une grande lébou, conservatrice des traditions et rites inculpés des le bas âge . Sa famille a toujours vécu dans un quartier dénommé Thiawlène très connu pour ce genre de rituels. C'est le premier quartier, en venant de Bargny, qu'aperçoit à sa gauche quiconque emprunte la route nationale qui traverse la ville de Rufisque. Thiawlène, quartier centenaire situé dans la commune de Rufisque Est, demeure un pan important de l'histoire de la ville. De l'implantation première au quartier Keury Kao au site actuel dicté par l'Administration coloniale, c'est une population fortement attachée à la mer qui vit une situation ambivalente avec ce voisinage avec l'Atlantique.
Une fois arrivée Kene inspectait ses lieux , car c'est la première fois depuis fort longtemps qu'elle y pose ses pieds elle devient subitement angoissée.
L'odeur de la brise de mer effleura ses narines qu'elle inspire à merveille elle contempla ce quartier qui lui semble bizarre mais sympa ; à travers les maisons en baraque ou en dure. Normal guidée par sa tante qui y jeta quelques fois des coups d'œil. Kene pensait au pourquoi sa tante ne lui adressait la parole à aucun moment durant tout leur parcours elle se disait à fort intérieur d'elle que sa tante n'est pas normale du tout .
Bref les voilà arrivée à la grande maison « Keur Gou Mak » de chez les ndoyennes (grande concession des Ndoye), elle trouva des femmes assisent dans la cour entrain de prendre leur petit déjeuner accompagnées de leurs enfants , sa tante salua chacune des femmes et Kene fit de même.*PDV BiGUÉ*
Je suis très excitée à l'idée qu'il y ai ce fameux rituel même si mon frère y était contre. Mais devant l'insistance de ma mère, il a plié, elle sait bien le parler et le convaincre. Aussi avec mes rêves il fallait bien que sa fille Kene "sangatouu" se baigne mystiquement et fasse ce rituel son esprit en a besoin pour que tout aille mieux après tout c'est pour son bien .
J'entre dans la salles je les vois déjà avec leurs grands boubous en voiles « ah tchoum », je les salue il y a ma mère qui était la depuis avant hier et des tantes ; la grande « prêtresse » est une cousine a la famille c'est elle qui manage tout les rituels. Je demande à manger pour Kene et moi elle est devenue si nerveuse nous entrons dans une autre pièce et je demande à mère de nous suivre et de me mettre au courant de tout ce qui se passe .Moi: « wa yaye gawéma bok mère yi nar nagnko dé ak nourolé yi » ( oh maman raconte moi vite ces femmes là ne sont pas en retraite !)
Elle: ah tu crois quoi ?
Moi: hum en tout cas j'ai hâte tout en buvant mon café.
*Pdv Kene*
Je n'aime pas du tout cet endroit c'est bizarre les gens ici sont bizarres même si leur visage m'est familier un peu ; je suis nerveuse je ne me sens pas bien du tout . J'écoute la conversation entre les deux harpies je ne les aime pas du tout c'est elles qui m'ont amené dans cette demeure avec des gens venant d'une autre planète . En parlant de ça cela me fait penser à mes leçons d'histoire et de géographie oh la poisse il ne reste que trois mois avant le bac et rare sont les jours où j'ai été à l'école ou même ouvert mes cahiers ; je joue avec mon avenir deh que le bon dieu me vienne en aide au plus vite. Ma mère me manque, je pensais à elle, à ma grand mère ma tante et mes frères et la je me sens encore plus angoissée c'est dur d'être loin des gens avec qui on se sent bien dans un milieu complètement inconnu à nos yeux. Mais dieu est là il est toujours avec nous .
C'est à ce moment que j'entends un brouhaha ; des cris mon cœur commence à battre vite, les deux harpies sortent de la chambre moi je décide juste de jeter un coup d'œil à travers la porte je vois un groupement et des calebasses contenant du sang à la vue de ça je ne me sentais plus à l'aise moi même j'ai poussé un long cri qui alerta les dames et les hommes qui étaient là, ma grand me tira de là pour que je sorte; j'ouvris grand mes yeux et comme ci je n'étais plus moi !
*PDV EXTERNE*
La c'était sur que Kene était vraiment possédée elle n'était plus elle même son esprit maléfique ou son génie avait prit tout le contrôle de son corps on l'évacua jusqu'à une espèce d'endroit pour un autre monde il y avait des canaris, des calebasses d'eau, du lait caillé et des cornes d'animaux (moutons chèvre bœuf etc). Il y avait aussi des talismans un peu partout. Un endroit vraiment étrange on fit asseoir Kene sur un banc elle était incontrôlable crier partout qu'elle voulait du lait caillée, elle était très en colère la grand mère la demanda ce qu'elle voulait encore elle répéta encore la même chose trois fois. La grande <<prêtresse>>
commença à réciter des paroles bizarre elle prononça le nom d'une grande génie protectrice de Rufisque « Mame Coumba Lambaye », Kene ria et commença tomber en transe, sa tante remplit un bol de l'eau du canaris avec des feuilles qu'elle aspergea sur sa nièce, la prêtresse versa le lait sur le sol. Kene léchait à son tour les flaques de lait et les incantations se furent de nouveau. Elle remua ses jambes, griffa le sol avec ses doigts, clignota ses yeux dont on ne voit plus la rétine et elle s'évanouit d'un coup. Les hommes la transportent dans la même chambre où elle était en compagnie de deux vielles dames et les membres de sa famille paternelle . Au même moment d'autres filles et garçons présents sur les lieux étaient comme des atteints par cette démence ; la maison familiale était vraiment sans dessus-dessous .*PDV BIGUE*
Vraiment mes génies ne me mentent pas Kene doit encore faire des offrandes elle n'a encore rien vu ; elle doit se purifier et assouvir son esprit qui est avec elle. Ma mère me fait sortir de mes pensées et me fait savoir que mon téléphone était entrain de sonner à c'est mon frère, je dis à ma mère que c'est Mouctar à voix basse ! Je décroche et je lui passe maman. Je l'entends dire que sa petite fille avait besoin de rester une semaine au minimum qu'elle doit se purifier de ses démons et qu'ils ne devaient pas s'inquiéter. Elle essaye de rassurer mon frère et je la vois très fière d'elle « tiey sams yaye dji peuliss la » (ma mère tout un cinéma) .
*Pdv mère Rama ( maman de Kene )*
Je ne me sens pas bien qu'est ce qui peut arriver à ma fille ? Pourquoi je l'ai laissée aller là-bas ? Qu'est ce qu'elles vont la faire ? Dans ma cuisine, vu que je préparais le repas du soir j'entendis mon mari parler avec une personne, j'entendis le nom de ma fille et j'accourus comme une folle pour lui demander qu'est ce qui se passait !
Moi: nijay lou hew ? ( mon cher mari que ce passe t-il) disais je toute inquiète.
Lui: rien, ne t'inquiète pas ! Ma mère elle a dit que tout va bien, avec l'air très anxieux .
Moi: tu en ai sûr ? Je me répéte.
Nous aurions jamais dû la laisser partir seule ; c'est une épreuve pour elle et moi je suis vraiment contre ses rituels tu oublies que tu es musulman ! répliquai je un peu en colère.Lui: ne me parle plus comme ça, un peu surpris par ses accusations. c'est ma fille aussi elle est avec sa famille, tu oublie que « gnoun boromi tour lagnou demal topato goné yé kene mogui ci diam » (n'oublies pas on n'a des ce problème dans notre famille s'il te plaît vaque à tes occupations c'est mieux), en me tournant le dos. Seule une mère peut ressentir mon angoisse, j'ai peur, très peur pour mon aînée que dieu la vienne en aide.
Il est bientôt l'heure de ce fameux « ndeup » toute la grande famille était réunie au niveau de la place centrale du quartier de Thiawlen, les gens venaient petit à petit. Les batteurs de tam tam n'étaient pas en reste en commençant des incantations de leur fameux génie protecteur Mame Coumba Lambaye et en aspergeant de l'eau sur le lieu du rituel. C'était un grand événement chez eux mais une nouvelle perspective d'un autre monde pour kene.
Salam encore désolé amouma diom juste un peu souffrante mais alhamdoulilah j'espère que vous allez aimez la suite sera plus oh😱 in sha allah bisou😘 la famille
Des batteurs de tam tam du rituel ( ndeup) en multimédia
#sacrifice
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Victime des bourreaux maléfiques !!! (En pause)
SpiritualCest une histoire relatant les faits du monde invisible et leur impact vis a vis des humains,vu que le mal règne partout Allah Soubkhana'oua'tala est très misericordieux pour venir en aide car cest une jihad. ❌ Avis aux âmes sensibles de ne pas lir...