3) Improvisation et réaction

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J'étais prête à suivre ma sœur et mon grand-père dans la plus grosse gaffe de ma vie.
J'étais habillée d'un short mi-long noir, un T-shirt bleu clair et gris avec une queue de cheval et un sac à dos.
Estë avait mis un jogging de sport, un t-shirt à manches mi-longues et  un chignon decoiffé.

Alors elle me pris par la main et nous partîmes à la rencontre de Papi Bâteau,qui nous prenait pour des touristes et non pour ses petites filles.

PAPI :  Bonjour, je suis Théophile Myaraine votre guide durant cette balade en voilier.

MOI :  Mais... Pa... Je n'eu pas le temps de finir que je reçus un brutal coup de coude dans les côtes, de la part de ma sœur, bien sûr.
MOI: Bonjour.

ESTË :  Bonjour , je suis Estë Myaraine.

Surpris, il frotta sa courte barbe grise en souriant et dit:

PAPI : Enchanté je vous avoue que mon nom de famille n'est pas très rependu et je suis ravi de le partager avec vous.

Il pris la main à Estë et la serra le sourire jusqu'au oreilles, laissant paraître ses dents abîmées ou remplacées.

On pouvait lire, sur le visage d'Estë de la satisfaction, et le doute car aucun plan n'était prévu elle me fit donc comprendre, par un mouvement de tête qu'elle irait droit au but.

ESTË :  Eu... Votre fils a eu deux filles, Lydie... Qui est ici, elle me pointa du doigt, et... Moi même.

Il écarquilla les yeux, choqué.
Il resta immobile un long moment puis secoua la tête et fronça les sourcils.

Il s'arrêta net
Et nous regarda plein de colère. Puis il bomba le torse tout en nous regardant et éleva la voix.

PAPI :  Vos blagues de jeune ne me font pas rire, je vous conseille d'arrêter avant de vous attirer des ennuis.

Estë fut stupéfaite, tout comme moi il nous avait oublié et ça par notre faute, il fallait trouver une issue, une idée.
Ma sœur me regarda déçue et mal à l'aise à la fois, sa stupéfaction n'était plus visible dans ses yeux et laissait place à une couleur virant vers le vert. Je lisais ses émotions comme dans un livre ouvert et je voyais clairement qu' elle était perdue et désespérée.

Alors je pris la parole:

MOI :  Je t... Vous demande pardon pour ce malentendu, excusez nous.

Papi redressa la tête toujours le regard sur Estë, comme exaspéré.

PAPI :  Vous êtes venues pour une balade sur voilier n'est ce pas ?

MOI : Oui.

PAPI :Alors suivez moi.

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Vu par Estë

Elle n'avait que 13 et elle assumait déjà mes propres erreurs.
Il fallait maintenant que je retourne à mon but principal : il doit nous reconnaître.

Nous montames sur le voilier.
Nous voilà partis pour une  longue journée qui risque d'être fatiguante.


Sœur D'artisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant