Sœur D'artiste

14) J'accepte

Je rentrai, le sourire m'arrivant jusqu'aux oreilles, le tête ailleurs, le corps au aguets d'une musique pouvant relancé ma folie et le cerveau divaguant on ne sait ou.

Mais ma soudaine joie de vivre retomba aussitôt lorsque je vis, de dos ,ma soeur habillée d'une belle robe bustier orange saumon ( elle la sortait pour les fêtes en temps normal ) malgré l'air frai qui régnait à l'extérieur. Elle trafiquait je ne sais quoi sur le plan de travail.Intriguée par cette tenue inhabituelle je pris la parole.

Moi : Estë?

A l'entente de ma voix elle sursauta et se raidit aussitôt, toujours le dos tourné.

Estë : Je ... BON ANNIVERSAIRE!! dit-elle en se retournant, un sourire me demandant pardon. Assieds-toi. Maman a prévu de rentrer plus tôt pour ton anniversaire.

Elle avait l'air heureuse, mais j'étais surprise qu'elle ai osé, après ses révélations, utilisé cette excuse pour m'approcher. Elle me pris dans ses bras. Je pris du temps a réagir ,bien trop surprise par son geste spontané... Puis je répondis à son étreinte... Ses cheveux détachés dégageaient une odeur de thé fraîche.

Puis ,toujours avec le sourire elle recula et vint prendre un...un énorme gâteau au chocolat avec un glaçage à la vanille. Appétissant...Il avait l'air tout à fait délicieux. Après un long silence, assez malaisant, je réouvris ma bouche.

Moi: Merci beaucoup... ça a l'air délicieux.

Estë : De rien ...tu le méritait...

Moi : Je m'excuse...de mon incompréhension, j'aurai dû être bien plus emphatique à ton égard, je suis désolé.

Elle ne répondit pas à mon excuse. Au lieu de ça elle sortit un sac de sport et le déposa sur la table.

Estë : Voilà ton cadeau. dit-elle fièrement. Regarde à l'intérieur! Je me raidis ...ALLEZ !

Moi : Eu... oui,oui deux secondes j'ouvre.

Je poussai un cri de joie. OH MON DIEU!! Je n'en croyais pas mes yeux... Des chaussons de danse! des pointes! avec l'ensemble beige à sortie. J'agitai les bras dans tous les sens. Je lui sautai dans les bras. C'était merveilleux je l'aimais tellement.

J'étais certainnement la soeur la plus heureuse. J'allais pouvoir danser, exercer ma passion, prendre des cours apprendre les bases.

Mon rêve...
S'apprêtait a être réalisé.

Estë : Je t'ai inscrite dans une école de danse à côté entre le collège et le lycée.
Tu auras deux heures par semaine, une de classique et une de contemporain.

Moi : merci oh merci.

Je sautai partout.
Estë : Tu auras danse après les cours comme ça tu ira à pied et tu pourras prendre le second bus.

Moi :Je ne sais pas comment te remercier.

Estë : En m'aidant... Je te paye les cours grâce à. Des petits job que je donne.

Moi : C'est à dire.

Estë : Que tu m'accepte et que tue suive.

Moi : Va droit au but.

Estë : Tu dois aider Steven et moi.

Je me raidis aussitôt, je ne peux pas voler c'est hors de mes forces.
Mais...
Elle travaillait pour payer mes cours de danse...
Si je refusait son cadeau je n'aurais pas besoin de l'aider ?
Hors de question, danser c'était mon rêve.

Moi : Je...

________

Steven : ya des caméras dans chaque angle de la pièce.

J'observais la pièce correctement et comme il l'avais dis, des caméras étaient discrètement placées dans les angles.
Mais je voyais aussi de légers reliefs sur les murs, je les pointai discrètement du doigts.

Moi : Et ça c'est quoi ?
Il répondis a voix basse

Steven : des détecteurs de mouvements mais si on passe au dessus de leurs faisceaux invisibles ils ne détectent pas.
Il pris discrètement des photos de la pièce.
C'est à ce niveau que l'on va avoir besoin de toi.

En face de nous se trouvait une œuvre représentant un loup. Sa droite était tout à fait abstraite puis lié par un dégradé sa gauche était précise tel une photo.

Steven : Estë compte reproduire " Le loup" pour remplacer.

Moi : Je peux te dire un truc.

Il détourna son regard du tableau pour le plonger dans le miens... Intrigué.

Moi : Je te déteste.

Steven : Tkt ma gosse moi aussi je t'aime.

Sur ce il mis son bras autour de mes épaules.

Je lui mordis l'avant bras. Mais pas trop fort.

Steven : Estë ta sœur m'a bouffé le bras.

A ces mots je souriai fièrement, en redressant le menton.

J'entendis ma sœur soupirer et pousser un juron en allemand.

Nous nous étions rendu dans le musée, il se trouvait aux bords d'un lac, seuls quelques rochers séparaient le bâtiment de l'eau.
Le musée était un ancien manoir rénové. Il n'était pas très connu mais abritait tout de même de belles œuvres.
Le bâtiment n'était pas surpeuplé comme le Louvre, seul quelques touristes bien informés ou habitants locals le visitait.
Un étranger l'aurait considéré comme une ruine, mais les habitants du coin le traitaient tel une archive aux milles souvenirs.