Vu par Estë
Patience... Patience... Je ne veut plus attendre, je veut voir son visage, je veux savoir si il va bien, si il nous reconnais bien.
Mais c'est comme ça... Par respect je reste là, nerveuse mes parents et ma sœur, et quelques un de mes oncles et tantes à mes côtés.
Ils ont du faire beaucoup de route pour venir ici, ils sont partis de Franche-Comté pour venir en Bretagne...
Pourquoi ? Pour venir voir celui qui a été victime de mes bétises.Vu par Lydie
Pendant que papa rêvait tristement, que maman s'inquiétait, que Estë culpabilisait... Moi je me rongeais les ongles, nerveuses.
Un homme habillé d'une blouse blanche sortit de la petite pièce dans laquelle était Papi Bâteau. Il était brun avec quelques cheveux gris, la quarantaine; une mâchoire légèrement triangulaire avec, pour accentuer cette forme géométrique, un bouc qu'il frotta neutrement. Derrière lui une infirmière assez jeune, aux cheveux teintées blond accrochés en queue de cheval.
Le médecin salua mes parents et les regarda de ses yeux presque noirs puis il se redressa et je vis un léger sourire dans le coin de ses lèvres. Il s'adressa à mon père.
MÉDECIN : Bonjour je suis le docteur Sotrant et je suis venu pour vous dire que votre père a survécu, son pouls est régulier et il respire. Mais il est actuellement en repos, nous avons branché un cardiomètre. Si il y a le moindre problème vous pourrez appuyer sur le bouton rouge à côté de son lit. Et une infirmière interviendra.
Bien... Maintenant vous pouvez lui rendre visite.
MAMAN : Merci Dr Sotrant.
L'infirmière nous ouvrit la porte et nous adressa un sourire.
Sur le lit, notre bien aimé Papi Bâteau était à moitié endormi et quand il nous vit, il réouvrit yeux et sourit de toutes des dents, du moins ce qui lui restait.
PAPI : Mes enfants je me souviens de vous c'est merveilleux.
Il prit la main d'une de mes tantes et dit:
PAPI : Que vous êtes beau, beaux comme des bateaux.
Et il se mit à rire.
PAPI : Tout à l'heure j'irai voir votre mère, elle me manque.
UN DE MES ONCLES : Enfin papa ne dis pas de bêtises maman est morte et toi tu es là.
Papi se mit à rire, un rire étrange et il s'etouffa il toussa, toussa. Nous paniquâmes, Papa appuia sur le bouton rouge.Mais les infirmiers n'arrivèrent pas tout de suite.
Papi se redressa et il continua je cru qu'il allait cracher ses boyaus.
Il s'éttouffait et tout le monde paniquait, nous essayâmes de le calmer mais il ne pouvait pas.Il s'arrêta soudainement, la bouche ouverte le cardiomètre se mit à bipper, il équarquilla les yeux... Immobile puis tomba en arrière.
Les infirmiers arrivèrent et nous furent sortirent de la pièce ,on pleurait, on avait peur, ma tante tenta de rentrer de nouveau dans la pièce mais mon oncle la pris par le bras pour la retenir plus fermement.
Les infirmiers tentèrent de le réanimer, avec le défibrillateur.
Un coup.... Toujours pas
Deux coups... Non
Trois coups... Les médecins s'arrêtent de lutter. Ils annoncèrent l'heure du décès.En temps normal Estë aurait dit: dans un mélange le noir gagne toujours sur le blanc.
Mais nous étions tous désespérés, choqués, terrifiés, tristes... Pour dire quoi que se soit.
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Sœur D'artiste
General FictionJe m'appelle Lydie et j'ai grandi avec ma sœur Estë, une artiste vivant à travers sa passion. L'improvisation est sa meilleure amie mais il arrive que les amis nous donne du fil à retordre. Ces deux sœurs vont découvrir amour, musique, art et c...