Chapitre 13

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-Oh mon dieu, je répète en boucle, paniqué

- Calme toi Alexis ! Me cri Noah

- Comment veux-tu que je me calme, tu as tué quelqu'un !

-Laisse-moi te raconter, ce n'est pas ce que tu crois.

-Je n'ai pas envie d'entendre ça Noah, tu es un putain de meurtrier, et tu as trouvé que c'était la plus belle expérience de ma vie, t'es un psychopathe ! Je m'énerve en quittant la balançoire

- Alexis, reviens là, je ne l'ai pas tué de mes propres mains !

-Alors tu l'as tué comment, en payant quelqu'un pour le faire ?! Dans ce cas sa reviens au même !

-Non, je l'ai poussé au suicide...

Je me retourne, et je croise ses yeux bruns triste. Dans ses iris, on peut y voir toute sa peine et sa souffrance. Voyant que je ne bouge plus et que je suis apparemment près à l'écouter, Noah s'assied en tailleur et commence son histoire.

-C'était mon petit-ami, quand je l'ai rencontré, il sortait tout juste d'un séjour en clinique psychiatrique suite à une première tentative...

Il baisse la tête et prend un grand bol d'air. Moi, je sors mes cachets et j'en consomme, pas prêt à affronter cette nouvelle vague de stress. Le médicament me fait un mal de chien en passant dans ma gorge, parce que j'ai été assez con pour l'avaler sans eau. Et je reviens m'asseoir à ses côtés.

-Mon collège et son lycée avait fait de la correspondance pour que les secondes années nous parles de la vie de lycéen, bref un truc pas trop important. Quand j'ai reçu sa première lettre, je suis tombé amoureux de sa façon d'écrire. Dans ses mots on ressentait toute la mélancolie et l'honnêteté, alors j'ai voulu le voir pour lui parler pour de vrai.

Un enfant et sa mère arrive dans le parc, Noah marque une pause dans son monologue et reprends d'un ton plus bas.

-Quand nous nous sommes finalement vue dans ce café, j'ai remarqué qu'il était abîmé non seulement de l'intérieur mais aussi de l'extérieur. Howel était grand et très maigre, ses yeux marrons étaient cernés de violet, ses bras étaient violets et bleu. Je me suis inquiété pour ce garçon que je ne connaissais pas vraiment, alors j'ai voulu l'aidé. Je lui ai arraché la vérité de la bouche et ce j'ai appris m'as sidéré. Ses deux parents étaient séparés, il y avait une garde alternée, sa mère était une toxico qui changeait de mec comme de chemise, et son père était un homme très dur, à cheval sur ses notes, il le frappait dès qu'il ramenait une note inférieure à B.

-En soi, il avait une bonne vie de merde, j'interviens au milieu de son discours

-En gros, oui. Du coup il avait tout pour finir dépressif et suicidaire, et ses parents l'ont donc mis dans une clinique, quand il en est sorti ses parents n'ont en rien changer leur comportement avec lui, au contraire son père le punissez que ce soit par les coup, en l'enfermant dans une espèce de placard quand il faisait des crises de panique ou en le privant de nourriture. Et sa mère faisait comme si elle ne voyait rien.

-Tu m'étonne qu'il se soit suicidé.

Eh bien, on peut dire que j'ai un certain talent pour réconforter les gens, puisque Noah est maintenant en larmes, bien joué Alexis. Je m'efforce de le prendre dans mes bras et de lui frotter les bras pour tenter de le consoler. « Ça va aller » je lui répète, mais je sais que ça n'ira pas, commet tu peux aller mieux en étant apparemment la cause du suicide de son petit-ami.

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