Chapitre 4

290 14 18
                                    


Chapitre 4 :

Le vendredi, après les cours, je rentre vite à la maison pour prendre mon Cv que j'avais préparé avec les garçons, et j'en profite également pour revêtir des vêtements plus classes, après tout, on a qu'une seul fois la chance de faire bonne impression ! Pour l'occasion, j'ai revêtit une de mes chemise et de mes derbies noirs que je mets essentiellement pour les fêtes. Après avoir bien vérifié, que j'ai tous les papiers nécessaire, je me rends à l'adresse que Lucas m'a indiqué, je rentre dans la supérette, dedans il y à peine cinq personnes, dont une, ou plutôt un, qui est dans mon lycée, je me dirige vers l'unique employée, une jeune fille aux cheveux brun et court.

- Bonjour mademoiselle, j'aimerais déposer ma candidature pour un travail dans votre boutique ! Je déclare d'une voix faussement sûr de moi

La demoiselle me regarde de haut en bas en mâchant bruyamment son chewing-gum

-On a plus de poste disponible, désolé gamin.

- Vous êtes sûr ? Je prends n'importe quoi, tant qu'il y a un salaire derrière...

- Je te l'ai déjà, on a plus de poste disponible, maintenant sois tu achètes quelque chose, sois tu vires ! S'énerve-t-elle

Niveau agréabilité on a fait mieux mais passons, je sors du magasin quelque peu énervé par le comportement des plus agréable de l'employée. Mon portable en main, je me pose sur un banc à l'entrée et exprime mon énervement par texto à Lucas. Quelqu'un vient s'asseoir à côté de moi, je n'y prête pas attention, trop occupé à me plaindre.

- Alors, on cherche un boulot pour aider son papa ?

Je relève la tête et regarde mon interlocuteur, un garçon blond aux yeux vert, une mâchoire carré, environ 1m80 et habillé de façon « prout-prout », je remarque que c'est le même gars qui était dans la supérette quelques minutes auparavant, celui qui est dans mon lycée. Si mes souvenirs sont bons, il s'appelle Charles Montergue ou Montergnant, enfin une connerie dans le genre, et il me semble qu'il est en dernière année, expliquant le fait qu'il fait certainement quinze centimètre de plus que moi. Outre le fait qu'il m'a adressé la parole, ce qui m'étonne le plus, c'est qu'il sache les raisons de ma recherche de travail.

- Comment tu sais ça ? Je l'interroge

- Ton père c'est bien Benjamin Woods ? J'hoche la tête, Et bien il se peut qu'il travail pour mon père et que j'ai lu la demande de promotion, et donc si j'ai bien raison, tu es Alexis Woods ? J'hoche de nouveau la tête, il reprend, Je suis Charles Montgomery, ravie de faire ta connaissance !

- Ouais pareille. J'peux éventuellement savoir ce que tu me veux ? Lui demandé-je d'un ton à peine agressif

- Tu sais t'es plutôt mignon comme gars, et je pourrais te proposer un petit boulot, qui consisterait juste à passer un peu de bon de temps avec moi pour une cinquantaine de dollars à chaque...

- Je ne suis pas une pute ! Le coupé-je, outré

Je me lève et pars d'une marche rapide, toujours choqué de ce que je viens d'entendre, si ce type a besoin d'une prostituée, il y'en a à moins cher sur les trottoirs ! Soudainement, des bras puissants me plaquent contre un mur violemment, me provoquant une douleur dans le dos, c'est encore lui, il plonge son regard dominant dans le miens, il me fait peur.

- Le truc c'est que ta pas vraiment le choix, tu sais, il suffit que j'aille me plaindre à mon père, et le tient perd son travail. Me susurre Charles à l'oreille, en me caressant la joue

FoolsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant