Tout le monde a une passion. Pour certains, c'est la danse, la musique, le sport, pour d'autres, c'est différent.
Ma passion? C'est le meurtre
Je m'appelle Bella. Bella Johnson
Je marche dans les rues de Los Angeles, Angel au bout de ma laisse. Après le long vol, ça lui fait du bien de marcher un peu. J'ai enfilé une longue robe noir, assez sobre, afin de ne pas trop attirer l'attention. Je marche, en quête de cette fameuse bijouterie dont m'a parlé Dylan. Plus j'avance dans le trajet, plus je me demande où il m'emmène. Les longues avenues bordées de cocotiers se transforment en simples rues, puis ruelles de plus en plus étroites et de moins en moins éclairées, et je dois avouer que cela ne me rassure pas des masses. J'arrive enfin dans la ruelle dans laquelle se trouve le bijoutier, après une heure et demi de marche. Elle est très étroite. Pas assez large pour une voiture. Très sombre et sale, éclairée par un unique lampadaire, situé devant la devanture d'un minuscule bijoutier. En lisant l'écriteau situé sur le trottoir, je sais que c'est bien celui que je cherche. Je m'avance et attache Angel au lampadaire avant de pousser la porte de la boutique.
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Les vitrines couvrant les murs du magasin sont remplies de bijoux de toutes formes. Au fond de la petite boutique, derrière un comptoir, un petit homme trapu me regarde d'un œil méfiant. Je m'approche de lui pour lui demander:
-Bonjour! Je voudrais une bague en quartz massif. C'est pour le mariage de ma tante Juliette.
Le vieil homme me regarde toujours de son œil méfiant. Visiblement en train de se demander si je désire réellement accéder à ses marchandises clandestines. Je décide alors d'ajouter:
-Je viens au nom de Dylan Turner.
-Ah. Je vois se résolut enfin à répondre mon interlocuteur. Veuillez me suivre."
Il s'éclipse alors derrière le comptoir, dans l'arrière boutique et je le suivis. Il entra dans une minuscule pièce, souleva le tapis et ouvrit une trappe dans laquelle il se glissa. Je le suivis et il la referma au dessus de lui. Arrivé en bas, il fait un noir d'encre et on n'y voit rien. Je l'entend allumer l'interrupteur et tout à coup, des dizaines de vitrines s'éclairèrent en face de moi, toutes remplies de nombreuses armes différentes. Wow!
-Allez-y. Faites votre choix. me dit-il.
Je détaillais minutieusement chaque arme qui m'était proposée. Du simple pistolet à courte portée au fusil à longue portée. C'est un de ces derniers qu'il me faudrait, avec une haute précision. J'en trouvai un parfait, en haut d'une vitrine. Il l'attrapa et je lui sortit une liasse de billets.
-Faites en bon usage, me conseilla-t-il. C'est un petit bijou ça!
-Ne vous en faites pas! Je saurai m'en servir comme il se doit!"
