IV. PDV de Marion

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Je suis en train de marcher avec mes collègues, dans la rame de métro, tout en surveillant les alentours et les personnes. Il y a énormément de personne, surtout des touristes asiatiques. On change assez souvent de rame de métro pour surveiller le plus possible. Puis 30 min plus tard, on arrive à la gare, aéroport de Charles de Gaulle.
On descend du métro et on prend les escalators pour être au rez-de-chaussée. Puis... quelques minutes plus tard, on entend des tirs. Connaisseuse en bruits d'armes, je dis à mes collègues que ce sont des AK-47. Et aussi, on voit des personnes courir, en s'éloignant le plus vite possible de notre gauche.

On se dépêcha d'y aller. C'est à ce moment-là que je vois les terroristes tirer sur des hommes habillés en costard.
Nous tirons sur les terroristes. On les vit tomber . Ensuite, nous nous rapprochons des terroristes. Puis, nous essayons de voir si des personnes étaient vivantes. Les deux hommes en costard étaient morts sur le coup.
C'est au même moment que je vois un visage que je reconnais facilement. Je dis à mes collègues:
" le Président "
Nous nous rapprochons de lui. Il avait l'air blessé. Franchement, c'était la première fois que je le voyais d'aussi près. J'appela les pompiers et ma base pour signaler qu'il y a eu un attentat à la gare de Charles de Gaulle.

On attendit les pompiers. On essayait d'arrêter l'hémorragie.

Quelques minutes plus tard, les pompiers arrivèrent et font un examen complet de l'état de santé du Président.
Ils me disent qu'il est grièvement blessé et qu'il faut l'emmener à l'hôpital le plus rapidement possible.
Je décide de les accompagner. On plaça le President sur un brancard. Mes collègues quand à eux, restèrent sur les lieux pour attendre les légistes. Monsieur Macron perdit connaissance. Ils fouillèrent dans les poches des terroristes pour avoir des renseignements sur leurs identités.
J'entre dans l'ambulance accompagnée de deux médecins. Je les aide à placer une perfusion et à l'entuber.

- Madame, merci de votre aide. Me dit un des pompiers.

- De rien.

L'ambulance arriva quelques minutes à peine à l'hôpital. On sortit le brancard pour l'emmener vers l'accueil et des médecins prennent en charge le président. Ils le mettent sur un mit d'hôpital puis font un scanner et radio au niveau de ces bronches. Et j'entends un des médecins dire:
- " Il fait un pneumothorax ". Il faut l'ouvrir. Il entaille au niveau du poumon. Après avoir terminé, ils l'emmènent en salle d'opération, afin de retirer la balle.

Quelques heures plus tard

Le médecin revient et m'annonce que le President est sain et sauf. Que je peux le voir dans la chambre 42. Je marcha jusqu'à la chambre. Je vis que deux gardes du corps, enfin plutôt des soldats de la garde républicaine.
Ils me saluèrent et me laissèrent entrer.
J'attendais...
C'était vraiment long puis 30 min après mon arrivée, le President remua les paupières et ouvrit ses yeux. Ses yeux d'un bleu intense.

- Euh...bonjour madame. Merci de m'avoir sauvé.

- Bonjour Monsieur le President. De rien, mais j'aurais voulu sauver la vie de vos gardes du corps aussi.

- C'est de ma faute... Je n'aurais jamais dû être là. Me dit-il en pleurant.

- Comment ça de votre faute?!
Vous n'aurez jamais pu savoir que des terroristes se trouvaient à cet endroit.

- Oui.. Mais normalement, on devait prendre la voiture mais comme il y avait des bouchons, je ne voulais pas trop utiliser une escorte.

- Ah d'accord. Essayer de vous reposer.

- Savez-vous qui étaient les terroristes?

- Non pas encore Monsieur.

- D'accord

Coup de foudre: MacronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant