L'agent Elynn

Chapitre 15

Madame Gaillord me sourit. Tobias chuchote à Aurore des mots que je ne comprends pas. Logan m'observe avec impatience. Je lui fais signe de me donner un cachet. Il me permettra surement de tenir jusqu'à la fin. Ma famille est là pour m'aider. Je fais faire en sorte de finir vite.

Il me lance le médicament et je l'avale sans eau. Quand je me racle la gorge, la foule arrête leur mouvement et coupe leur souffle.

- « Equipe zéro-quarante-sept. Nous intervenons sur un TER. Des civils sont tombés. Nous n'avons plus beaucoup de temps avant l'arrivée des forces de l'ordre dans l'établissement. L'ennemie sait pour notre présence, ils vous ont laissés pénétrer. On connaît leur cible : moi. La priorité reste la sécurisation des civils. L'évacuation n'est pas une option, je vais donc assignée agent Oli et agent Blue ici. Votre rôle sera de barricader cet étage et de maintenir tous civils présent actuellement et ce à venir. Agent avancé vous. »

Olivia et Lucien s'avance d'un pas. Je vois leurs yeux pleins de rage. Ils voulaient prendre part à la traque. Je dois sécuriser le plus de membres possible. Eric et Thomas ne m'auraient pas laissé partir seule en me sachant blessée et ciblée. Eux deux, ils suivent mes ordres.

- « Civils. Ces deux agents sont ici pour votre protection. Je leur transmets mon autorité sur vous. Quoi qu'ils vous ordonnent, vous écoutez. Je leur remets ma confiance alors faites s'en de même. Aurore, remet leur ton arme quand je partirai. Agent Blue, cette civile c'est manier les bases du tir. Si vous êtes submergé vous savez quoi faire. »

Lucien hoche la tête.

- « Agent Geek. Vous restez ici et vous nous parlez. Faites comme d'habitude. »

Juliette hoche la tête et retourne sur son ordinateur.

- « Quand à vous, agent Light et agent Dark, vous m'accompagnez pour la traque. Tous civil trouvé, doit rejoindre cet étage. Vous êtes les meilleurs de mon équipe, j'attends de vous deux que vous suiviez mes ordres et ce qu'importe les situations. »

Eric fait un son de protestation et Thomas lui frappe l'arrière du crâne.

- « Bien reçu agent Stealnight. »

Je sourie. Ils ont leur ordre.

- « Pour finir. »

Je m'incline face à mes camarades scolaires.

- « Je vous présente mes excuses pour la situation. Je vous remercie pour votre coopération et je vous fais mes adieux. Ce fût agréable de vous analyser pendant ces trois mois. Aurore, impose toi concernant ton père tu veux bien ? Tobias j'attends toujours la raison. Logan, tu sais ce que tu vaux, je le sais aussi alors sors toi les doigts du cul tu peux devenir quelqu'un. Et pour finir, madame Gaillord, je vous l'ai promis, vous allez trouver votre famille dès ce soir. Je m'en vais sans vous revoir. Puissiez vivre votre vie dans complication. »

Je me redresse. Mon regard reste vide. Ils ne vont pas me manquer. Je ne les connais pas. Je leur tourne le dos et avance vers la porte. Eric et Thomas m'y attendent près pour le départ.

Un mauvais pressentiment me prend aux tripes. Je serre la main d'Éric et il m'embrasse mon front.

- « Vous êtes prêt ? On va partir.

- Oui, on n'attendait plus que toi.

- Ils sont principalement en extérieur. J'ai pu nettoyer le deuxième étage. Bizarrement il n'envoie qu'un ou deux mercenaires par étage. Il doit m'attendre quelques parts. Je le connais, il aime ce montré. Il est surement dehors assis sur un trône, une arme prête à l'utilisation en main. Je crains qu'il veuille faire tomber l'agence également. On doit l'attraper rapidement.

- Excusez-moi, je peux te parler ? »

Nous tournons comme un seul homme nos visages vers la voix. Tobias ce tiens nerveusement à ma droite. Il a gardé un espace de pas pour sa sécurité.

Charles nous l'a déjà dit. « Quand vous chuchotez tous les trois, une aura de danger émane de vous. »

Tobias avale sa salive quand Thomas lui lance un regard noir.

- « Dark, calme-toi. Je reviens je vais voir ce qu'il veut. Armez-vous correctement. J'ai déjà mon équipement. Azraël et Raven, j'ai également mon arbalète. »

Je les laisse et tire le jeune homme dans un coin tranquille. Il regarde nos pieds. Je suis son regard et rigole quand je prends conscience que je suis encore pied nue.

J'appuie sur mon oreillette et demande à Juliette s'ils ont pris ma tenue de combat. Cette dernière me le confirme.

- « J'ai une paire qui m'attend. Tu veux juste me parler de ça ?

- Non ! Non... Je me disais que tu as remplis ta part du marcher en nous parlant de toi alors je dois que répondre quant à ton interrogation.

- C'est vrai. Ça m'aidera peut-être à comprendre plus facilement les autres.

- Ce jour-là, je n'ai pas voulu confirmer mes penser parce qu'il t'aurait emmené ailleurs.

- Comment ça ?

- Les services sociaux. Si mes doutes était fondé, ils t'auraient envoyé ailleurs. Et je... Je ne veux pas ça. Enfin, je veux dire...

- Tu sais qu'après aujourd'hui, je partirais ailleurs. On agence ne nous laisse pas quand on est démasqué. Alors, aujourd'hui ce sera la dernière fois qu'on se voit. Cette conversation sera également la dernière entre nous deux. Alors si tu as quelques choses à dire c'est le moment.

- Je t'aime. J'aime le faites que tu sois première de la classe. J'aime le faite que tu t'endormes sur ta table. Ton petit ronflement... Ton habitude avec ta boisson le matin.

- Oh. C'est donc à cause de ce sentiment que tu ne me lâchais pas du regard. Je n'y avais même pas pensée.

- Aujourd'hui j'ai bien compris que ce n'étais pas réciproque. Mais ça fait du bien de le dire.

- Merci pour l'information. N'ai pas peur de le dire. Que peut-il bien arrivée de pire ? Un râteau ?

- Oui ce n'est rien comparais à ta vie.

- Effectivement. Je dois y aller, Remercie les autres de ma part.

- Promis. Et toi sors nous d'ici. »

Je tapote son dos et vais mettre mes chaussures.

Je prends l'arbalète en main et zieute mon second. Il est prêt.

Mon envie de traque pulse dans mon cœur. J'ouvre alors la porte.