Chapitre 11

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- « Retourne dans ta classe et ferme la porte. N'ouvrez pas avant que je ne vous le demande. »

Elle ne bouge pas. Je m'avance alors et la lève en attrapant son coude.

- « Rejoint tes amis. »

Je la pousse vers ses camarades. Au même moment, un rire froid m'arrive aux oreilles. Gretel revient à elle.

- « Tu as osée. Pourquoi ?

- Combien ? »

Elle relève son regard sur moi. Je la vois réfléchir.

- « Combien d'innocent as-tu tuée ? Combien avaient vous violer, tuer, dépouiller ? Je connais votre parcours.

- On survivait ! Tu n'avais pas le droit de me le prendre !

- Gretel, je comprends ta perte mais tu dois comprendre que sur votre dossier il y est inscrit : ''A éliminer immédiatement, pas de capture vivant.'' »

Elle se relève et cours vers moi folle de rage. Je parviens à l'éviter aisément.

- « Ne rend pas les choses plus compliqué. Tu sais ce qui va suivre. »

Elle ne m'écoute plus. La voilà la folie de la benjamine. Celle qui a tué nos agents dans le véhicule. Celle qui a fait d'eux des fugitifs. Je suis contente de la croiser. Beaucoup de paris ont été fait sur celui qui parviendrait à les avoir. Aucun n'a misée sur moi. Depuis l'accident, ont me prend pour une folle moi aussi. Elle et moi sommes pareils pour eux. Hâte de voir qui vas en sortir vainqueur.

- « D'accord. Ne t'inquiète pas tu vas vite le retrouver ton Hansel. »

Ses yeux me lance des éclairs. Sa respiration est haletante. Elle sert les dents et fais craquer son cou.

Je me positionne pour l'accueillir.

- « Et dire que tu as vécue ça mort et pourtant tu te tiens bien. Serait-elle fière de toi ? »

Ma concentration vacille. Elle la connaît ? Lui a-t-il parlé d'elle ? Une image d'elle, une balle dans le ventre, me passe devant les yeux. Je me secoue. Je ne dois plus repartir là-bas. Je dois être ici. Dans le vrai monde.

Je me sens tomber en arrière et mon crâne frappe le sol. Ma vision deviens flou quelques secondes. Je sens ma chair se faire tirer. Mon épaule me pique.

Dans j'arrive enfin à reprendre conscience de la situation, la douleur s'abat plus fort. Gretel, a cheval sur moi, me lacère de ses ongles mon visage. Je vois de la bave sortir de sa bouche avant d'atterrir sur mon front. Je me redresse comme je peux et lui assène un coup de boule. J'inverse ensuite nos positions. Je lui envoie une droite dans les côtes et ressert ma main gauche autour de son cou. S'agitant comme une anguille, elle parvient à échapper de ma prise et me mord l'avant-bras. J'espère qu'elle n'a pas la rage.

Nous voilà à moins d'un mètre l'une de l'autre. J'ai sur ma gauche sa lance. Elle l'a repérée également. Comme guidée par le même instinct, nous sautons sur cette arme. Nous empoignons le manche en même temps. Nous sommes pareilles.

Etant toujours au sol, je lui envoie mon pied dans son front. Une marque rougeâtre prend vie sur ce dernier. Elle relâche sa poigne suffisamment de temps pour que je puisse me dégager de cette situation en possession de sa lance.

Nous revoilà face à face. La folle face à la meurtrière. Qui est qui ? Bonne question. J'aimerai bien le savoir. Le seul sentiment qui me prend aux tripes c'est l'envie de sang. Je veux la tuer.

Je fais rouler le manche dans mon dos et me prépare à lui donner son coup final. Je m'élance en faisant attention de ne pas glisser.

- « Mon propre arme. Tu es bien l'une des n'autre. »

Je la transperce par le ventre. Je l'accompagne dans sa chute. Je fais attention qu'elle ne ce choque pas violemment sur le sol. Elle cache du sang. Les gouttes me frappent en pleins visage. Je remonte la lame pour être sûr qu'elle ne se relève pas avant de la retirer et la poser proche d'elle. Je lui caresse ses cheveux blonds. Elle respire mal. Elle ne va pas tarder à rejoindre sa famille.

- « Je t'envie. Tu vas pouvoir les revoir. Passe-lui le bonjour. »

Son regard ce vide. Elle vient de s'envoyer, elle ne reviendra pas. Je lui ferme les yeux et me relève. Je la tire jusqu'à son frère et met leur mains ensemble. Je récupère Azraël et l'essuie sur mon pantalon.

J'ai devant moi un bien beau portrait. Ils étaient une famille aimante malgré tout. Chaque membre de cette lignée avaient fait enduré des souffrances. Leur sort est mérité. Ils sont maintenant réunie et ceux qu'importe le lieu. Ils ont tous eu le droit à leur baiser.

Je ramasse la lance et relève la tête vers la salle de classe. Quelques élèves m'observent. Je leur avais dit de fermer cette porte non ? Pourquoi veulent-ils ce faire du mal.

J'avance dans la pièce et attrape une veste qui traine sur une chaise. J'essuie mon visage mais le frottement me rappelle les coups de griffes de cette folle. Je sens le sang couler le long de mon visage. Ça pique mais je ne vais pas en mourir. Je jette mon tissu de fortune plus loin et regarde les survivants.

Des enfants. Ils doivent être en seconde. Je me rappelle avoir croisée certains visages à la cafétéria. Ils ne sont plus si nombreux. Leurs regards est vide. Ils ont vu la mort.

- « Je ne peux pas vous laisser là. D'autre vont venir, j'ai deux classes à l'étage du dessus, je fini ce que je suis venue faire et je vous y amène. Rester ici et silencieux d'accord ? »

Ils ne bougent pas. Tous me fixent avec panique.

- « Je suis élève ici, en terminal. Vous pouvez me faire confiance. Ils sont morts, Hansel et Gretel ne vous ferons plus rien.

- Tu es avec eux ! Le premier à fait pareil. Il nous avait dit qu'il était de la police. Notre professeur et quelques camarades l'ont suivi et... »

La jeune brune s'effondre en larme. Une autre avec des lunettes et une natte reprend sa phrase :

- « Il avait un pistolet. En quelques secondes, ils sont tous morts. Une femme comme toi est arrivée et la abattue. Elle nous a dit de rester ici.

- Elle est passée ? Elle a déjà fait ses recherches. Depuis quand cette opération a-t-elle était mise en place. »

Je m'assois sur une chaise. Elle est morte il y a environ deux mois. Il aurait lancé ça en si peu de temps ? Il n'a pas calculé toutes les variables. Il le sait. Il va avoir des conséquences. Charles l'aurait appris. La Menthe à put ce renseigner sur ces camarades donc ça doit faire autant de temps que ma tête est mise à prix.

Je grimace et attrape mes cheveux. Je joue avec mes pointes comme elle le faisait. Elle me calmer toujours. Elle y arrivée toujours.

Je me redresse et les fixent. Je ne peux pas tous les sauvés. Je suis seule ici, je dois donc m'équiper et barricader le troisième étage. Je dois sécuriser le plus de personnes possible. Ils vont arriver et évacuer les civils. Je dois faire le ménage avant leur venue.

L'agent ElynnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant