Chapitre 7

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La porte à peine ouverte qu'une balle me performe l'épaule gauche. Un éclair froid me transperce de la tête au pied. Je recule en plaçant ma main droite sur la plaie. Le manche de Raven devient glissant et humide.

J'entends ma respiration s'accélérer, mes pupilles ce dilatent et mon épaule m'envoie des piques de douleur.

Une femme pénètre dans la classe et m'arrache mon arme. Elle l'observe et la manipule avec aisance.

George et Bastian viennent rapidement à mes côtés. Aurore lève son arme et tiens en joue notre nouvelle invitée.

- « Belle lame. Elle est bien entretenue et surtout elle m'a l'air parfaitement aiguisée ! Beau travail.

- Rend la moi. »

Je décale les garçons et grimace quand je bouge mon bras gauche. L'adrénaline est là. Elle diminue la douleur.

- « Tu es Stealnight n'est-ce pas ? J'ai vu les corps. Dommage que vous ne sachiez pas tenir vos langues. J'étais sur le point de partir quand j'ai entendue des voix. Comment s'appelle-t-elle ? Tu dois bien lui avoir donnée un nom.

- Raven.

- Intéressant. Un joli nom pour une belle lame.

- Tu veux bien me la rendre ? Tu vois j'y tiens. Ne m'oblige pas à te tuer pour le récupérer. Je bien compris que tu aimes tuer. »

Elle quitte des yeux mon arme pour le reporter sur moi. Elle m'analyse de la tête aux pieds.

- « Tu ne me connais pas. »

Je sourie et place ma main droite sur ma hanche.

- « Tu as parlais de corps au pluriel non ? Quand on a quitté la classe il n'y en avait qu'un. Tu es silencieuse je dois le reconnaitre. Nous venons à peine de la quitter. Je ne t'ai même pas entendue marcher jusqu'ici. Et tu m'as touché. Bravo. Mais si tu sais qui je suis tu me redonnerais cette lame mon amie. »

Elle fait un pas gracieux puis deux. Elle s'arrête une fois face à moi, d'un certains point de vue on pourrait croire qu'on s'embrasse. Son souffle mentholé vient s'écraser sur mon visage. Ses yeux bruns brillent d'excitation. Avec une grande délicatesse elle attrape ma main gauche et me rend Raven.

- « Tu n'es si belle qu'il le dit. Il nous a décrit une femme seule et d'une beauté qui fait chavirer les cœurs.

- Dans le travail qu'on fait la beauté n'est pas forcément nécessaire.

- Nous n'avons pas la même étique mais les tâches sont les même. Tu aimes aussi ça de ce qu'on m'a dit. Je connais un jeune garçon que tu as éventré. Tu es sortie de tes tâches pour ça. Tu es venue dans les miennes. »

Vincent. Alors tout ce bordel c'est pour ça.

- « Vas dire à ton employeur que cette histoire est passais. Cette personne à mériter son sort.

- J'aimerais en savoir plus sur cette histoire ma belle.

- Ça ne te regarde pas.

- Bon je vais aller lui transmettre ton message. Mais cela m'étonne que tu ne m'attaque pas.

- Combien ?

- Combien ? Je ne vais pas te faire payer pour une missive aussi insignifiante.

- Non. Combien d'innocent as-tu tuée aujourd'hui. »

Elle me fait un clin d'œil et attrape ma mâchoire. Elle plaque rapidement ses lèvres sur les miennes et recule.

- « Tu connais la réponse. A plus tard.

- A plus tard La Menthe. »

Elle referme la porte en partant.

La Menthe... Je l'ai déjà croisée en mission. Une seule fois pour être exacte. Elle accepte des missions mais ne les exécutes pas vraiment. Elle ne fait pas de mal à l'innocent. Elle est maligne, ses recherches avant chaque mission sont faites avec minutie. Je crois que c'est la première fois qu'on se voit en face à face.

- « Putain c'était bandant !

- La ferme Peter. »

Une main me retourne. Madame Gaillord. 

L'agent ElynnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant