L'agent Elynn

Chapitre 10

- « Viens la toi ! Tu vas m'occuper une petite heure le temps qu'on retrouve la cible.

- Non lâcher là ! Liss ! »

Je m'arrête dans l'embrassure de la porte. Un homme tiens les cheveux d'une jeune rousse. Dans l'angle de la classe, une femme blonde tiens en sa main gauche une lance et en sa main droite un fléau d'arme médiévale. Le poids de la boule et de ses pointes lui font les laisser traîner sur le sol.

Les élèves sont amassés au fond de la salle les uns sur les autres. Je remarque des traîner de sang sur le sol. Il y a eu des morts ici.

- « Vous ne savez pas rester calme quand on vous le demande les enfants ! Combien d'entre vous allons-nous devoir prendre avant que vous ne compreniez...

- Moi je mise sur plus de la moitié mon frère ! J'ai hâte de les embrocher ! Ma lance à faim ! Hihi. »

Elle fait une pirouette sur elle-même. Sa chevelure vole et lui cache la vue. Une main, elle retrouve ça vue.

- « Petite sœur je te laisserai les avoir rien que pour te voir heureuse. »

Un frère et une sœur. Deux blonds. Une folle et un pervers. Hansel et Gretel. Cette famille travaille dans ce domaine depuis plusieurs années maintenant. Leur compte de victime est hallucinant. Leur parents sont morts il y a maintenant deux ans face à une escouade que nous avons envoyé, on pensait que les enfants étaient en danger. Mais ils étaient le danger, Ils ont éliminés la dizaine d'agent le temps du transfères vers un entrepôt. Ils ont pris la fuitent. Nous les avons laissez vivre pour voir s'ils trouver la bonne voie. Ce ne fut pas le cas apparemment. Ils doivent avoir mon âge maintenant. Charles m'a raconté qu'ils arrivaient à communiquer par la penser tant leur complicité est forte.

La rousse ce débat et Hansel lui donne un coup de poing dans l'estomac. Elle pleure plus fort, son visage n'est pas beau à voir.

Je sers Raven et étudie la situation. Je dois intervenir. Je vais devoir faire un mouvement réfléchit.

Je range Raven dans mon dos et m'accroupit au-dessus d'un corps. Je trempe mes deux mains dans la flaque de sang autour du corps. J'admire cette couleur merveilleuse avant de m'en étaler sur le visage. Je tâche mes vêtements un maximum. Maintenant je ressemble à un cadavre.

Le rire de Gretel m'arrive aux oreilles. Ce rire que j'ai déjà entendu. Elle est vraiment dérangée.

Je fais rouler mon épaule gauche pour vérifie l'effet du calmant. Il agit encore. Je ne dois tout de même pas m'attarder sur le combat qui va suivre. Mon épaule me remerciera.

- « Allons'y mon frère. Je m'ennuie ! »

Je m'allonge parmi les corps déjà au sol et sors Azraël. Je la dissimule le long de ma jambe et ferme les yeux.

J'écoute les bruits de pas. Je parviens tant bien que mal à distinguer leur mouvement à travers les pleurs et les cris. Je dois laisser Gretel passer devant et prendre en traître Hansel. Ça obligera la jeune à lâcher l'arme de son frère qui est plus lourde qu'elle. L'élève Liss pourra par la suite retourner ce mettre à l'abri dans sa classe. Le frottement de la boule me frôle le crane mais continue sa route. Quand les bruits strident de Liss est à côté de moi, je compte jusqu'à dix.

Dix. Je dois attendre qu'il ait un peu de distance entre nous.

Neuf. Gretel rigole. Et je devine facilement que les camarades de Liss sont à l'entrée de la classe.

Huit. J'ouvre les yeux.

Sept. Je me relève silencieusement. Je perçois les pas de recule dans mon dos. Les élèves ont peur.

Six. Gretel commence à marcher en chantant.

Cinq. Je fais tourner Azraël dans ma main et le rattrape par la lame.

Quatre. J'entends des chuchotements derrière moi.

Trois. Je positionne mes jambes pour avoir mes bons appuie.

Deux. Je vise ma cible et inhale de l'air.

Un. J'arque mon bras et lance mon arme.

Zéro. Ma cible est touchée. Hansel s'effondre au sol, frappait en pleine tête par mon ange de la mort. Et j'expire.

Liss, qu'il tenait sur son épaule, hurle de terreur. Elle recule sur les fesses en variant sa tête entre le corps d'Hansel, la folie de Gretel et moi, la fille couverte de sang.

Gretel tombe sur ses genoux et tirent ses cheveux. Son regard ne quitte pas son frère.