J'ai eu mon premier coup de foudre et j'ai actuellement 10 ans.
Mon corps à soudainement eu un coup de chaud, une sensation électrisante qui sans te dire pourquoi t'attire irrésistiblement vers quelqu'un. L'impression qu'autour de toi plus rien n'est important. Tes yeux se pose de force sur cet être et tu ne peut t'empêcher de trouver parfait tout ce qu'il fait.
Une sensation stupide, comme un lavage de cerveau. Je me demande ce qu'il y a de "beau" là dedans.Il s'appelle Théo, a 13 ans, les cheveux blonds, de grands yeux bleus, il est grand et je pourrais disparaitre derrière lui, il a des lèvres dont je bois les paroles sans me lasser.
La première fois que je l'ai vu c'était en allant au cirque, on était invité par un ancien collègue de ma mère. Et il avait un fils, magnifique, parfait.
De lui-même Théo s'était assis à côté de moi et avait posé sa main juste à côté de la mienne. Le spectacle avait beau être fabuleux, il n'était rien par rapport à lui et ses yeux et...Tu délirais totalement, tu n'étais pas tomber amoureuse depuis deux ans et tu t'imaginais déjà une histoire d'amour avec un mec comme lui qui avait trois ans de plus que toi. Une idiote voilà ce qu'on était.
Et pourtant durant tout le spectacle on a discuté et rigolé. En rentrant chez moi je savais que j'avais eu le coup de foudre.La seconde fois que je l'ai vu, on nous invitait dans une location de vacances. On restait dans SA chambre en train d'écouter un enregistrement avec MES écouteurs, collés l'un contre l'autre sur SON lit.
Eh bah tu ne perds pas de temps.
J'avais 10 ans ! Il me faisait de l'effet mais même à 13 ans pour lui on est innocent oh !
Pardon, pardon.On est resté toute la journée ensemble dans la piscine, à la mer, sur le chemin du retour.
Juste à côté de la maison, il y avait une piscine. Tout autour il y avait aussi des arbres à fleurs rose ou blanche et des lauriers qui s'étendaient au dessus d'une palissade en bois.
Joli.
Théo plongeait pour nous impressionner et me montre combien de temps il peut rester sous l'eau.
Crâneur.
Il fait le mort et se laisse couler vers le fond.
Flippant.
Il me fait peur là... Il ne remonte pas.
Ah si ! Il était passé derrière moi pour me surprendre !
Abruti.
Je voulais faire pareil mais à ma tête il voyait que je n'étais pas sereine. Il dit simplement : "Si tu as peur de ne pas savoir quand remonter, je viendrai te chercher."
Il est charmeur en fait, je l'aime bien.Nos parents en avaient déjà marre de la piscine et proposèrent la mer.
Je me rappelle qu'à l'endroit où nous étions le sable était plat sur une cinquantaine de mètres et l'eau était chaude. Le soleil et le sourire de Théo n'arrangeaient pas mon état. Nous nous étions éloignés le plus possible des parents et avions commencé une bataille d'eau. Soudain, mon pied toucha un objet non identifié dans le sable et je trébuchais. Il me rattrapa de justesse et pris d'un fou rire nous partîmes dans le sens inverse en courant.
Comme dans les films ?
Oui. J'ai pas mal repensé à cette scène d'ailleurs.Puis vint le moment de partir.
Pour rentrer à la maison il y a deux chemins. Le chemin que je n'ai pas pris (donc je sais pas comment il est)
Logique.
Et le chemin qu'il veut prendre. Les arbres étaient les mêmes qu'autour de la piscine mais plus nombreux encore. Les adultes vont tout droit, je les suis et derrière, j'entends : "Attends ! Tu voudrais pas venir avec moi ?"Mais il est fou c'est quoi cette question ?!
Je suis d'accord, pour moi ce n'est même pas un choix.Bien sûr que je veux venir, sa main est justement tendue vers moi je ne peux pas refuser. Mais ses frères et le mien veulent nous suivre.
" Non c'est seulement pour nous alors dégagez !" dit-il.
Ah d'accord bah parfait. Et après on s'étonne que je me fasse des idées.En marchant on croise un chien énorme qui fait la moitié de ma taille.
Avoue t'es petite.
Chuuut.
Théo se mets devant moi et le caresse gentiment. Je sens sa chaleur et sa protection... Mon cœur bat vite mais il n'y a pas de danger.
Si, ce garçon est un danger. Tu te rappelles pourquoi ?
C'est aussi de ma faute. Si je n'étais pas si innocente et rêveuse à ce moment là je n'aurais pas été malheureuse.
C'est vrai.Et à la fin, je lui ai simplement demandé:
«- Tu as une petite-copine ?
- Oui pourquoi ?»
Pas de réponse.
Mais ton premier faux sourire.
Ah oui.J'ai continuer à l'aimer jusqu'à mon entrée au collège, sans jamais l'avoir revu, plus désespérée chaque jour. Je pensais tout le temps à lui, il m'arrivait d'en pleurer tellement je ne pouvais le détacher de mon esprit et tout simplement passer à autre chose.
J'ai écris une chanson pour lui...
Il représentait un espèce d'idéal. J'avais l'impression de l'avoir rêvé.
C'est peut-être vrai.
Non ma mère m'en a reparlé.
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«Ne plus tomber amoureuse...»
RomanceJe ne dis surtout pas qu'il faut lire ça. Mais vous pouvez le lire en vous disant que c'est des histoires de romance un peu romancé. Ça me soulage juste de l'écrire.