Kate réagit soudainement. Non... elle ne le veut pas, et pourtant elle ne peut plus se lasser de lui. Quel genre de sortilège lui a-t-il lancé? Pourquoi a-t-elle cette impression de dépendre entièrement de lui? C'est un monstre, songeait-elle. Réalisant qu'elle se tenait dans ses bras, elle essaya de le repousser, mais il continuait à la serrer et il déposa alors quelques baisers sur son cou. Ses lèvres glaciales lui donnèrent la chair de poule. La conscience de Kate faisait ce qu'elle pouvait pour ne pas succomber tandis que tout son corps s'embrasait. Ces sensations étaient si irréels, si plaisantes. Les hormones de Kate prirent au final le dessus et elle l'embrassa langoureusement. Elle ressentit un abominable gout de sang dans sa bouche et en passant sa langue contre ses dents elle sentit ses canines... ou plutôt ses crocs. Kate se stoppa et dévisagea Hardin, qui avait reprit ses veines violettes sous ses yeux devenus noirs et son visage difforme. Cette créature fantastique que Kate n'avait jamais considérée était réel. Incroyable. Kate se posa alors une multitude de questions, Hardin a-t-il de la famille? Est-elle comme lui? Le monde des vampires est-il réellement tombé sous l'autorité de cette Katherine Giorgio? Pourquoi s'est-il épris d'elle? Pourquoi elle?
Hardin semblait lire dans ses pensées et baissa la tête, caressant de ces mains gelées le dos de Kate qui frissonnait à chacun de ces mouvements.-Tu me fais ressentir des sensations nouvelles, expliqua Hardin en parlant tout bas, ce qui ne le rendait que plus sexy.
Kate, elle aussi, ressentait des choses. Ces hormones étaient sans cesse présentes quand Hardin était dans les parages. Son corps réagissait d'une façon incontrôlable au toucher de celui-çi.
-Je suis désolé pour ce que je vais te faire, continua Hardin.
Kate ne chercha pas à en savoir plus, et voulut s'éloigner de lui. Mais c'était impossible, une chose inconnu la retenait prisonnière à lui. Comme si elle était enchainée. Kate souhaitait de tout son âme l'abandonner à son triste sort, vivre normalement, sans lui, mais elle ne le pouvait pas.
Une idée lui vint alors à l'esprit.-Hardin, je ne t'aime pas du tout. Je te déteste, balbutia-t-elle. Laisse moi partir. Je ne veux plus jamais te revoir.
Hardin prit le dessus en murmurant qu'il savait qu'elle mentait.
-Tu es téléphate? s'exclama alors Kate, surprise d'elle même.
Hardin enleva ses bras du dos de Kate, arqua un sourcil, son regard divagua et il répondit sereinement << En quelques sortes oui. >>
Super, songea Kate. Si il lit dans ces pensées il aura toujours un coup d'avance sur elle. Putain, quel fouettard!
Leurs regards se croisèrent encore et encore, tandis que Kate se désolait sur son sort et que Hardin culpabilisait.
Il baissa les yeux en fixant ses lèvres et prit Kate par la taille, la soulevant d'un seul coup.
Elle n'eut pas le temps de réagir qu'elle était déjà sur son dos, devant une maison assez spacieuse.-C'est chez moi, et ma famille, expliqua Hardin en voyant l'air interrogateur de Kate.
Kate arqua un sourcil et rentra prudemment. Des choses hors du communs se trouvaient dans la maison. Qui aurait-put croire que c'était une maison habitée par des vampires sanguinaires et malfaisants?
Elle était propre, bien rangée, jolie, moderne et chaleureuse.
Les vampires ne dégage pourtant aucune chaleur, pensa Kate.-Nous essayons de vous ressembler le plus possible, à vous, les humains... expliqua Hardin tendrement.
Kate lui lança un faible sourire, et en croisant ses yeux rouges, ses pupilles se dilatèrent et Kate reçut un flash aveuglant dans la tête. Elle en perdit l'équilibre et poussa des cris :
elle se voyait, sur le point de se faire exécuter par une maigre brune aux cheveux bouclés et soyeux, portant une robe bourgeoise, et avec des airs de supériorités affligeants. Elle vit Hardin plus loin, retenu par deux hommes costauds vêtus d'une humble tunique noir et rouge, faisant ressortir leurs yeux... d'un rouge flamboyant. Elle entendit les sombres mots qu'il prononça "Je suis navrée, Kate... je t'aime... excuse moi, pardonne moi, pitié... " Les larmes coulaient sur son visage, ses yeux étaient d'une rouge incroyable, le plus électrique qu'elle n'ait jamais vu... Elle, Kate Williams, un vampire? Le rire sadique de la femme s'échappa et d'un seul coup sa tête fut arraché de son corps, elle regarda sa tête lancée comme un vulgaire ballon de footballeurs de quartiers atterrir dans un sombre nuage de feu.Elle revint à la réalité en se cognant contre le meuble de derrière et elle eut la forte intuition qu'Hardin venait de lui faire partager une de ces visions, une de ces choses qu'il sait avant tout le monde, une sorte de voyance... un don? Prise de panique, elle se dégagea puis cria, en sortant de la maison satanique dans laquelle tout allait basculer. Contrairement à ce qu'elle aurait pensé, Hardin la laissa s'échapper. Sans un mot. D'un côté c'était assez frustrant mais de l'autre, c'était tellement mieux. Kate regrettait de le connaître.
-Hardin Smith, je te haies, chuchota Kate d'un ton méprisant, comme ci il pouvait l'entendre.
***
Chapitre court, oui. Mais bon... comme je l'ai dit je souhaite en faire des plus cours mais avec un nombre au total plus importants de chapitres que ce qui était prévu au début. Vous allez voir à partir du prochain chapitre que l'histoire ne se focalise par sur Hardin et son amour pour Kate. Kate va vivre énormément de choses (même avec des garçons autre que le sublime vampire, et oui ;) lol) Je souhaite rappeler qu'elle ne partage pas ses sentiments, c'est... différent. NON SPOILER VOUS POUVEZ CONTINUER DE LIRE PAS DE SOUCIS MDR ! Donc pour ceux qui en ont marre du gnangnan et des banales histoires, ne vous inquiétez pas. N'hésitez pas à voter si l'histoire vous plait et à commenter vos avis, qu'ils soient négatifs ou positifs. XOXOOOO
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Un vampire épris : Son Addiction [HISTOIRE TERMINE]
VampirosKate Williams, vit dans le fabuleux état de "Rhode Island" aux States, elle est à l'université de secteur depuis déjà quelques mois. Elle est toujours plongée dans ses cours, elle est assez réservée, douce, et malheureusement trop naïve. C'est d'ai...