Code Lyoko - Première année à la fac

14 - Départ en vacances

Rosie ne dit rien, et sourit.

- D'accord, mais parce que je veux savoir.

- Et tu sauras.

Ils se sourient.

- On ferait mieux de rentrer, non?

- Oui. Tu viens? Demande Sébastien

Sébastien lui tend la main pour que Rosie se relève.

- Je viens.

Rosie prend sa main, et il marche côte à côte, rentrant à l'internat sous le soleil couchant.

***

Quand Rosie était rentré avec Sébastien, elle avait filé dans sa chambre, tout en rappelant leur promesse. Il avait répondu qu'il garderai le secret. En entrant dans sa chambre, elle avait été assailli par les questions indiscrètes de sa colocataire. Rosie avait répondu en omettant le fait qu'ils se sont confiés respectivement un souvenir "traumatisant" de leur enfance.

Il en avait été de même pour Sébastien, qui avait répondu à Ulrich de façon évasive. Ulrich n'a pas insisté.

- Donc, vous aviez fait que parlez de vos goûts? Dit Ulrich

- Oui! Pourquoi tu sembles surpris?

- Je pensais que vous aurez discuté de vos rêves.

Sébastien grimace.

- Mes rêves... Rosie... Chuchote Sébastien

- Sébastien. Je te force en rien, mais tu souffres beaucoup, et tu es mon ami, donc je te demande de te confier, juste pour alléger le fardeau que tu portes. Je veux t'aider, tu sais.

Sébastien soupire.

- Tu as raison. Je vais te dire. Je me suis confié à Rosie.

Sébastien disait à moitié la vérité. A l'inverse elle s'est confiée aussi, mais une promesse reste une promesse.

- Quoi? Vraiment.

- Je lui est raconté l'un de mes pires souvenirs d'enfance.

- C'est bien. Tu crois que tu peux me dire à moi?

- Si.

Sébastien prend une inspiration.

- C'était un soir j'avais six ans. Ma mère, mes sœurs et mon frères étaient partis chez Mamie. Je ne voulais pas aller, donc je suis resté avec mon père.

Il fit une légère pause.

- Il c'était éclipsé un moment dans la cuisine, et il est revenu complètement défoncé. J'avais essayé d'appeler ma mère, mais il m'a arraché le téléphone des mains et m'a frappé. Il m'a battu à mort, et je n'avais que six ans.

Ulrich ne dit mot. Il hoche silencieusement la tête.

- Le lendemain, quand ma famille est revenu, ils m'ont retrouvé sur le sol du salon. Ils m'ont emmené à l'hôpital. Mon père c'est excusé, je l'ai pardonné quelques semaines après. Faut dire que il m'achetait ce que je voulais, donc j'en abusais.

Un petit sourire s'étire sur ces lèvres, mais l'efface bien vite.

- C'est bien. Il commence à être trad, on dort?

- Oui. Tu passes les vacances avec ta copine?

- Oui, et toi?

- Avec Rosie et mes parents.

- Tu l'as invité chez toi? Demande-t-il taquin

- Oui. Dis-je dans le vague, elle va rencontrer ma famille