Explications et crise

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Ébahie, je ne trouvais plus les mots que je devais employée pour m'excuser.

- Morte ? Répétai-je dans un état second.

Armin ne disait plus rien, cela devait être dur de reparler de ça. J'étais vraiment égoïste, enfin, j'étais surtout craintive et je me faisais pleins de films mais ce n'était pas une raison valable pour faire souffrir Armin.

- Ouais, il y a quelques années, me répondit-il un triste mine sur le visage.

Je suis vraiment la meilleure pour le mettre mal.

- Je suis désolée, je ne savais pas.

- Mais comment tu peux m'accuser de l'avoir embrassé ? L'alcool a dû te monter à la tête rapidement.

- En vérité, je voulais que Castiel me passe une cigarette mais il n'a pas voulu comme j'étais déjà mal en point, d'après lui.

- C'est le moins qu'on puisse dire.

Je souriai même si lui ne le faisait pas.

- Et juste après, j'ai fouillé dans sa maison pour en trouver mais je n'étais plus entièrement sobre et j'ai pris la première chose qui avait l'air d'une cigarette et je suis sortie fumer.

Armin mit ses mains sur son visage tout en soupirant. Il devait être désepéré par mon comportement.

- Je ne me rappelle pas être tombé amoureux d'une fille comme ça.

- C'est regrettable.

- Et je pourrais savoir pourquoi ?

- Parce que je n'ai pas changé de comportement depuis que je t'ai rencontré.

- Menteuse, j'ai connu une fille qui avait besoin d'aide, qui était gentille avec moi et les autres, et surtout je connaissais en toi, une fille qui évitait de prendre des risques stupides.

Je ne trouvais rien à redire alors je me taisais. Je n'arrivais pas à me remettre en question, je n'avais pas l'habitude de ces choses-là. Il ne trouvait, apparemment, plus rien a dire non plus. Même si je culpabilisais pour Amélie, ses paroles m'avaient quelque peu blessées. Je regardai par la fenêtre, mal-à-l'aise du blanc qui s'était installé entre nous deux.

- Je n'aime pas quand tu fais ce genre de choses, déclara finalement Armin.

- J'étais bourrée lorsque j'ai fait ça, je ne le ferai plus.

- Oh ! Mais je croyais que tu étais tout le temps comme ça, ce n'est pas ce que tu m'as dit, il y a seulement quelques minutes ?

- Armin, je n'ai pas envie de déclencher une nouvelle guerre entre nous, j'en ai assez de me battre.

- Mais on ne fait pas en fonction de tes envies ! Je suis là, j'ai des sentiments également ! Est-ce qu'on peut les prendre en compte ou pas ?

J'étais surprise qu'Armin ressorte ses sentiments comme ça, il ne me les montrait que rarement. Avant, il préférait cacher ses émotions pour que je me lâche et que je crie toute ma haine envers le monde mais on dirait que les rôles se sont inversés.

- Je crois que je ferai mieux de m'en aller, décida Armin en se levant.

- Non, reste !

Il planta ses yeux dans les miens avant de s'asseoir.

- Raconte-moi.

- Comment ?

- Je vais faire comme tu as fait avec moi il y a quelques temps. Sort toute ta haine.

Armin ne parlait plus pendant quelques secondes avant qu'il ne me dise :

- Je n'en ai pas après toi, enfin si un peu, je te reproche ton attitude si enfantine alors que nous devions avoir une conversation sérieuse. Le fait que tu accuses Amélie joue également un rôle dans ma colère mais je me dis que je n'en ai pas vraiment après toi, enfin, la vraie toi.

Je souriai légèrement avant de tendre ma main vers lui.

- Je suis sincèrement désolée pour Amélie, je ne sais pas ce qu'il m'a pris pendant la soirée mais je peux te jurer que j'essayerai de ne plus jamais boire de cette façon. Parce si je n'avais pas bu, tout ça, dis-je en passant mon bras à l'horizontal ppur lui montrer l'entièreté de la chambre, tout ça ne serait jamais arrivé. Tout est de ma faute.

- Je n'ai jamais dit que c'était de ta faute, certes, tu joues un rôle majeur dans cette histoire mais pour Amélie, tu n'étais pas au courant, pour le cannabis également et je suppose que tu n'aurais jamais pris la route en étant bourrée si tu ne m'avais pas "vu" avec Amélie.

Il me souriait et je lui rendis son sourire. Il m'avait tellement manqué. Il attrapa ma main tpujours tendue su le matelas et son pouce fit des cercles dessus. Nous n'avions plus besoin de communiquer, le malentendu avait été éclairci et la crise de nerfs était passée. Il se rapprocha de moi et il vint caresser mes cheveux. Ils devaient être sales, je n'aimais pas vraiment le fait qu'Armin voit mes cheveux sous un mauvais étatmais je me dis que cela devait être le dernier de mes soucis.

- On t'a dit que t'avais une sale gueule ?

- Un accident ne nous rend pas plus beau, dis-je tout sourire sachant qu'il plaisantait.

- Mais tu sais bien que je rigole, t'es toujours belle même aprés cet accident.

- J'ai bousillé la moto à Castiel.

- J'ai ouïe dire, en effet.

- Excusez-moi, monsieur le prof de français.

Il partit dans un rire léger tandis sue je le regardai sur toutes ses coutures. Je voulais le mémoriser, si j'étais morte à cause de l'accident et que ceci n'était qu'une illusion, je voudrais me rappeler d'Armin. Il s'approcha un peu plus de moi sans que je ne m'en rende compte et il m'embrassa tendrement. Il se retira, rougit à cause de la gêne mais je m'approchai encore de lui pour en avoir plus. S'il croyait qu'un simple baiser me suffirait, il se trompait, il en fallait plus d'un pour me satisfaire. Cette fois, j'en étais sûre, ses lèvres contre les miennes, la pression présente, je ne pouvais pas être morte.

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Hey ! Il sort tard dans la nuit, encore une fois mais j'avais de l'inspiration alors j'en ai profité.
On est à 3,2k de vues... merci beaucoup, sincèrement, ça me touche plus que vous ne le pensez ❣
Bisous et à la prochaine ❣

Amour sucré : ArminOù les histoires vivent. Découvrez maintenant