Soupçons

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Cela faisait une semaine que j'étais sortie de l'hôpital et contrairement a ce que je pensais, mon état n'avait rien d'alarmant. Je m'étais fait une promesse que j'allais tenir à partir d'aujourd'hui, plus de trucs stupides parce qu'il y a des choses qui m'énervent, il fallait que je mette mon mauvais caractère de côté, même s'il fallait avouer parfois que je voulais gifler certaines personnes. J'étais revenue au lycée et mes amies étaient venues prendre de mes nouvelles, cela me fit plaisir. Pour la première fois depuis longtemps, je me mis à sourire constamment. J'aimai le fait d'être entourée par les gens que j'aimais. Un seul problème survenait alors, je ne savais pas quelle était la nature de ma relation avec Armin. Maintenant, j'étais sûre de l'aimer mais nous ne nous étions pas mis officiellement ensemble. Je ne disais rien, de peur qu'il ne refasse une crise de nerfs comme celle à laquelle j'avais assisté à l'hôpital. Je marchais dans les couloirs du lycée avec Castiel à mes côtés, il fallait que je l'aide avec sa moto. C'était le moins que je puisse faire. Il avait décidé d'utiliser ses compétences en mécanique pour changer quelques trucs sur sa moto car le mécanicien n'avait pas respecté les nombreuses indications de Castiel. J'avais été privée de moto par mes parents, cela m'étonnait peu, j'aurais fait de même avec mon enfant, si j'en avais un. Ayant un professeur absent, je partis avec Castiel en direction de sa maison pour s'occuper de sa moto. Armin nous rejoingnit en disant qu'il avait quelques connaissances en la matière. Cela m'étonnait beaucoup mais je ne disais rien, une crise était si vite arrivée. Une fois que nous fûmes chez lui, il nous montra sa moto qui avait été repeinte en une couleur verdâtre très peu esthétique. Je faillis rire à la vue de la moto avant de me rappeler que c'était de ma faute s'il avait sa moto dans cet état. Néanmoins, la moto n'avait plus aucune sequelle. La moto avait plus de dégats que moi, mais elle paraissait étonnament neuve.

- Bon, va falloir repeindre cette bête.

- T'as tout ce qu'il faut ?

- Sinon je t'aurai pas fait venir.

Il me lança un sourire narquois et je compris que notre petite période de culpabilité envers l'autre était terminée. Je me sentais coupable pour sa moto et il se sentait coupable par rapport à l'alcool et au cannabis que j'avais consommé. Armin ne disait rien et je commençais à trouver cela de plus en plus étrange.

- Je vais chercher la peinture noire et si tu pouvais sortir les combinaisons pour pas qu'on s'en foute de partout, ce serait cool.

- Quoi ? Tu ne veux pas une nouvelle teinture ?

Castiel partit en rigolant et je partis également dans un fou rire incontrôlable. Je sentais Armin se raidir derrière moi.

- Qu'est-ce que tu as ? Demandai-je en essayant de réprimer mon fou rire.

- On dirait que tu t'entends particulièrement bien avec Castiel.

- Ça a toujours été comme ça.

- Et avant, ça ne me dérangeait pas mais maintenant que je sais que c'est lui qui t'a fourni en drogue, je suis plus méfiant envers votre amitié ambiguë.

- Qu'est-ce que tu dis comme connerie encore ?

- Je ne dis que ce que je pense.

- C'est vraiment n'importe quoi, arrête de penser ça, dis-je en m'approchant doucement de lui.

Il me repoussa en disant :

- Ne prend pas ça à la légère.

- Mais pourquoi tu fais un scandale a chaque fois qu'il y a un problème. Déjà à l'hôpital, j'ai laissé passer parce que c'était de ma faute mais maintenant je n'ai absolument rien fait de mal.

- Mais je n'ai jamais dit que tu avais fait quelque chose de mal. C'est toi qui te fais des idées, je n'ai rien dit et c'est toi qui me demandes ce qui ne va pas, je te réponds simplement.

- Tu insinues que Castiel est un monstre qui m'a drogué pour profiter de moi, et comme je n'ai pas voulu que tu fasses une scène comme à l'hôpital, je n'ai pas trop insister mais là, ça commence à bien faire !

- Si je peux me permettre, tu fais une scène toute seule, là.

- Non, je ne te permets pas, tu n'as pas le droit d'insulter mes amis, même s'ils t'énervent.

- Parce que tu ne t'es pas énervée contre Amélie peut-être ?

- Mais mon dieu ! Arrête de ramener cette fille dans la conversation ! Fait ton deuil une bonne fois pour toutes !

Il ne dit plus rien et je commençai vraiment à m'énerver alors je décidai de demander à Castiel de reporter notre séance de "peinture" pour que l'on soit seul à seul. Je n'avais pas envie de dire des choses à Armin que je regretterais par la suite.

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Ah ! Enfin la suite ! Je passe juste pour vous dire un gros merci parce que l'histoire est bientôt à 3,5k de vues, c'est énorme, merci, je vous fais des besos et à la prochaine ❣

Amour sucré : ArminOù les histoires vivent. Découvrez maintenant