⚠️ Lemon ⚠️

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Arrivés dans la pièce, nous fermons la porte et baissons les stores des vitres menant au couloir. Michael me pousse violemment sur le lit et arrive au-dessus de moi à quatre pattes sur le lit. Il se penche rapidement vers mon visage et m'embrasse de plusieurs baisers papillons. Je sens alors sa langue chatouiller doucement mes lèvres, comme pour demander silencieusement l'accès à ma bouche. J'entrouvre donc cette dernière et sa langue vient caresser la mienne, passionnément. Ce baiser semble durer des heures et je sens une bosse dans mon pantalon, lorsque involontairement, je me cambre contre lui. Je suis rassuré de sentir une chose similaire lorsque ma cuisse frotte son bas-ventre et qu'il lâche un gémissement rauque. Ce son m'excite plus que tout. Il commence à m'embrasser plus fougueusement et mon érection grandit de plus en plus. Je prends alors l'initiative de le débarrasser de son pull, dévoilant son torse parfaitement musclé face à moi. Il fait de même avec mon tee-shirt. Je m'arrête alors pour l'observer et remarque ses cicatrices qui parsèment son corps. Et ça me revient, Michael n'est pas «normal», il est dépressif-suicidaire. Je pourrais le perdre a tout moment. La moindre de mes fautes le blesse plus profondément que quelqu'un d'autre. Je l'ai fait souffrir, il s'est mutilé par ma faute... Les larmes me montent aux yeux. Michael me regarde.

«-Aiden, je vais bien maintenant. C'est du passé. Et ce n'est pas ta faute mon ange

Il me sourit. Je hoche la tête et ravale mes sanglots. Il commence à embrasser mon torse. Il sait me calmer rien qu'avec sa présence, sans même que je lui dise quoi que ce soit. Il arrive à me faire oublier ma culpabilité et à réinstaller la tension chaude qu'il y avait entre nous rien qu'avec un baiser remplit de sentiments. Il glisse alors sa main sur mon torse, la descendant lentement vers le sud de mon corps. Je frémis à son toucher et gémis lorsqu'il passe sur le relief que forme mon jean. Il me masse lentement puis glisse sa main en dessous des tissus nous séparant. La fraîcheur de sa main sur mon membre chaud me surprend. Il commence à faire de légers va-et-viens sur moi, ne faisant que grandir mon excitation avec ses baisers, et son regard innocent contrastant avec ses gestes. Ses mouvements s'accélèrent et je n'arrive plus à retenir les sons qui forcent le passage de mes lèvres. Je positionne mes mains sur ses deux épaules et le repousse pour l'allonger à côté de moi tandis que je m'assois à califourchon sur son bassin. Je commence alors à ma balancer lentement d'avant en arrière, sentant son érection grossir sous moi. Je délecte des gémissement qu'il me laisse entendre, qui permettent à mon excitation de ne pas redescendre.

«-A... Arrête Aiden... Soupire-t-il soudainement.

-Pourquoi ça? Je lui fais un sourire malicieux en continuant mes mouvements.

-Je ne veux pas venir dans mes vêtements, je veux venir en toi...»

Je me lève donc, retire mon jean en emmenant mon caleçon avec puis me penche vers son bas-ventre. J'ouvre le bouton de son bas, saisis la fermeture éclair à l'aide de mes dents et la descends, le plus sensuellement possible. J'enlève rapidement son pantalon suivi de son boxer. Il se lève à son tour et me pousse sur le lit, où j'atterris sur le ventre. Je sens ses mains glisser sur mon dos en partant de ma nuque. Je frissonne et gémis lorsqu'il malaxe mes fesses, il les écarte et caresse mon trou de sa langue. Il se déplace de bas en haut à la surface de mon orifice. Personne ne m'a jamais fait ça avant, pourtant j'ai couché avec plusieurs garçons avant Michael. Les sensations que je ressens sont indescriptibles, c'est étrangement plaisant. Soudainement, il fait rentrer sa langue comme s'il me pénétrait. Je cris de surprise et il rit contre mon postérieur. Il reprend rapidement son activité en faisant des allés-retours en moi et je n'arrive pas à m'arrêter de gémir. Alors que je me trouve à la limite de l'extase, je sens son doigt forcer mon entrée. Il commence des va-et-viens lents et sensuels, rajoutant au fil du temps un deuxième, puis un troisième doigt. Même si j'ai développe une certaine habitude à cette sensation en moi, le plaisir est toujours aussi présent et profond.

«-Tu l'as déjà fait? Enfin de ce côté je veux dire.

-Oui plusieurs fois, je lui réponds.

-D'accord.»

Il s'allonge sur le lit, à mes côtés et me chuchote «viens». Chose que je fais, je m'assois à califourchon sur son bassin, je sens son érection entre mes fesses. Il s'amuse à mouver son membre contre mon derrière, me faisant me languir de sa présence en moi.

«-Mickey, vas-y putain! Je soupire, méchamment malgré moi.

-A vos ordres chef Aiden! Rit-il.»

Il me soulève par les hanches lentement et je garde la position pour lui faciliter la tâche. Il me lâche donc et dirige ses mains vers son entre-jambe et l'attrape. Il semble pressé. Il la dirige vers mon trou et y pénètre lentement. La douleur est insupportable, vive et assaillante. Les larmes me montent aux yeux. Michael s'arrête directement après m'avoir vu, une inquiétude peinte sur son visage.

«-Ça va? On arrête si tu veux.

-Non, continue, c'est juste que ça fait longtemps...

-... D'accord.»

Il reprend ses mouvements de bassin doucement et la douleur commence à s'atténuer au fil du temps. Peu à peu, le plaisir la remplace, et je commence à monter et redescendre de plus en plus rapidement sur son sexe. Les sensations se multiplient lorsqu'il touche ma prostate. Une fine couche de sueur recouvre nos deux corps tant la tension est chaude. L'excitation et le plaisir sont à leur comble. Michael s'assoit alors, nos torses se retrouvant collés. Il se rapproche rapidement de mon visage et m'embrasse. Notre baiser est désordonné tant nous sommes pressés, tant j'ai attendu ce moment d'amour, de délivrance et d'abandon de raison. Je l'aime, oh oui je l'aime. Il ne me lâche pas des yeux, il a le souffle saccadé et les joues rougies, par l'excitation, je suppose. Je sens que je ne vais plus tenir longtemps. La proximité de nos deux corps, ses lèvres contre les miennes m'embrassant fougueusement, son membre frappant continuellement sur la boule de plaisir en moi... Tout cela me mène au point de non-retour, et lui de même. Il se retire alors de moi, et je m'allonge à ses côtés. Il se lève et me jette mon caleçon.

«-Au cas où Guillaume revient, il me fait un clin d'œil.

-Merci.»

Il enfile le sien et je fais de même. Il revient vers moi avec des mouchoirs en main et commence à me nettoyer. C'est très attentionné de sa part. Il se nettoie aussi et s'allonge à côté de moi. Michael commence à me caresser les cheveux, puis je m'endors.

***

AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant