Chapitre 9: Krusk

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Arik avait froid. Il gelait même. Il se trouvait à mi-hauteur du Pic de Givre, une montagne du nord. Il ne sentait plus ses doigts, il avait des crampes dans les mollets et les poignets. Mais il voulait continuer, il devait continuer. Durant son ascension, il repensa au derniers jours. Il avait d'abord été surpris d'atterir au beau milieu d'une tribut d'orc. "Des orcs! Des orcs comme dans les films". Au début, ils ne les croyaient pas. Puis, peu à peu, il avait fini par y croire. Il faut dire qu'il n'avait réellement parlé avec seulement l'un d'entre eu. "Krusk" était son nom. "C'est pas un nom" avait-il pensé au début. Puis, il s'était habitué à la présence de cet orc. Il était même devenu en quelque sorte des amis. Krusk l'aidait à s'intégrer au clan alors qu'Arik lui apprenait sa langue. Mais Arik n'avait aucune intention de rester. Et les orcs n'avait aucune intention de le laisser partir. C'est pour ça qu'il était là, en train d'escalader une montagne, dans le froid. C'était le seul endroit par lequel il pouvait fuir.

Quelques minutes plus tard, il s'assoya sur un renfoncement rocheux pour se reposé. Il se coucha sur le plateau de roche et tenta de calmer les pulsations de son cœur.

-Cela être bien tenter de fuir par montagne!

Arik se retourna brusquement pour voir qui lui parlait. Trop fatigué, il n'avait pas remarquer que le renfoncement se transformait en une grotte un peu plus loin. La personne qui lui avait parlé se tenait toujours dans l'ombre.

-Pourquoi toi ne pas répondre? Toi avoir peur? Toi ne pas devoir avoir peur. C'est moi ton ami Krusk.

-Qu'est-ce que tu fais là? questionna Arik, surpris.

-Moi être là pour empêcher toi de partir.

-Laisse moi partir, ordonna Arik.

-Pour que peuple à moi meurt? Non.

-En quoi ma présence aide ton peuple?

-Toi être élu de mon peuple. Toi être venu pour faire unir les clans orcs et pour vaincre les faible.

-Ce n'est pas mon problème.

-Toi ne pas avoir le choix.

-On a toujours le choix.

-Toi venir avec moi.

-Non.

Et d'un bon, Arik se précipita vers la falaise et recommença promptement sa montée. Krusk se lança à sa suite. Arik se rendit rapidement compte qu'il n'avait aucune chance. Krusk était bien plus adroit à l'escalade, bien plus endurant et bien plus fort que lui. Mais Arik montait avec l'énergie du désespoir. Puis soudainement, une tempête de neige se leva. Il perdit Krusk de vue. Il continua vers le sommet à l'aveugle. Puis, lentement, ses bras furent ankylosés. Quelques minutes après, il ne sentait plus ses bras. Il rata une prise mais se rattrapa de justesse. Il continuait malgré le froid qui gelait son corps. Sa main gauche glissa et il perdit l'équilibre. Il bascula vers l'arrière. Alors qu'une seconde au paravant il se tenait contre la parois, maintenant il tombait. Il chuta sur quelques mètres et soudain sa dégringolade stoppa net. Une main puissante le tenait par le col.

-Toi être chanceux de avoir moi pour sauver toi.

-Lâche moi, lâche...

La tête d'Arik cogna avec violence la paroi de la falaise. Krusk soupira. Pourquoi les humains étaient-ils aussi obstiné. Il chargea Arik sur son épaule et commença sa longue descente.

Les Quatre Destins (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant