Les Quatre Destins (En Pause)

Chapitre 14: La Chambre Bleue

Pour Talius, l'adaptation à sa nouvelle vie de futur gardien fut relativement facile. Il vivait comme il avait toujours vécu: au rythme de l'école. Mais il y avait de nombreuse différences. Il dormait dans la citadelle, dans un immense dortoir qui regroupait tout les élèves de son âge. L'ameublement était spartiate, ce limitant à un lit de camp et à une table de chevet par élève. Ses vêtements et ses effets personnels de base lui avait été fournit par Agmir. Tout les élèves se levait à la même heure pour déjeuner puis les cours commençait. Il y en avait une grande variété passant des matière élémentaire comme les mathématiques jusqu'à l'escrime. Les élèves étaient formés pour être les parfait soldat et les parfaits stratèges militaires. Les classes étaient mixte mais pas les dortoirs. Rapidement, Talius se démarqua dans la plupart des matières scientifiques ou logistique, mais il était un des pire élève pour tout ce qui était aptitudes physiques. Il n'était pas faible physiquement, au contraire, mais les normes de puissance physique était si élevées qu'il peinait à suivre la moyenne.

La plupart du temps, Talius se tenait avec Éliane, avec qui il avait fait plus ample connaissance. Elle était née en Arkiodav dans une famille qui avait été sauvé par une unité de gardien. Ses parents, se considérant endetté envers les gardiens, avait décidé d'envoyer leur fille en formation. Elle aussi commençait son entraînement de pour devenir une gardienne. Malgré qu'elle n'essayait pas d'attirer l'attention sur elle, elle faisait déjà sensation auprès de ses professeurs et de la gente masculine. Une fois, Talius la questionna sur ses cheveux, qui étaient uniquement composés d'une longue tresses, avec les cheveux rasés sur les côtés:

-À ça! s'exclama-t-elle en pointant ses cheveux.

-Oui, enfin je veux dire que c'est pas très commun.

-Ça date d'il y a très longtemps, commença-t-elle, j'avais une dizaine d'années et déjà, les autres filles de mon village me dégoûtait. Tous des pimbêches, trop superficielle, rêvant d'une petite vie et de leur confort douillet. Moi je rêvais d'aventure et de folie. Alors j'ai décidé de me coiffer de cette manière pour afficher ma différence je suppose. Avec le temps j'ai viellit et mes cheveux sont devenus part intégrante de moi. Sans eux, je ne serais pas moi-même.

Talius sentait que, même si elle n'osait l'avouer, elle voulait se donner une allure de rebelle. Et ça marchait plutôt bien.

Aucun des deux ne s'était formé de groupe d'ami, si bien qu'ils passaient le plus clair de leur temps libre ensemble. Arik, Alyn et Sarya manquait beaucoup à Talius, mais il avait fait son deuil. Il savait qu'il ne verrait probablement plus jamais ses amis. Il devait passer à chose et il le savait. Leur tranquillité était relativement souvent troublé par des groupes de jeunes hommes qui tentaient des approches vers Éliane. Peine perdu. Elle les ignorait royalement et s'ils se faisaient trop insitant, un coup de pieds bien placé règlait les choses. De plus, le nombre peu élevé de fille parmis les élèves n'aisait pas les choses. Il faut dire qu'Éliane n'était pas du genre à se laisser draguer facilement et les charmes des hommes ne semblait pas obtempérer sur elle. Pour Talius, ça n'était pas vraiment un problème. Il était heureux de s'être fait si rapidement une amie et ne s'inquiètait pas plus qu'il le faut sur leur avenir.

Elle aidait beaucoup Talius à en apprendre plus sur le nouveau monde qu'il découvrait et lui permettait de combler l'écart de connaissance entre lui et les autres élèves. De plus, elle était une excellente partenaire de combat.

Par contre, le caractère de tête brûlée de son amie attirait parfois les problèmes avec les professeurs et plusieurs fois elle fut puni pour des manques de respect.

Talius changea finalement son opinion: elle était vraiment une rebelle. En fait elle semblait agir différemment lorsqu'elle était seule avec Talius et le reste du temps. Elle semblait dévoiler son vrai visage uniquement à son ami. Il sourit en pensant qu'il était devenu ami avec elle en se faisant mettre une raclée.