Après son douleureux échec dans sa tentative d'évasion, Arik décida de continuer à ignorer les orcs qui l'avait enlevé. Aucun d'eux ne l'avait attaqué depuis celui à son arrivé mais il se savait prisonnier. "Si je ne peux m'enfuir physiquement, je le ferais mentalement" pensa-t-il. Il passait la majorité de ses journés à jogger et à s'entraîner physiquement. Il savait que rester en bonne forme pourrait lui être utile dans un milieu aussi barbaresque. Avec le temps, il finit par s'habituer en quelques sortes au mode de vie de ses geôliers. Nomade, ils se déplaçaient de plusieurs kilomètres à chaque mois environ. Ils semblaient suivre un cycle lunaire mais Arik n'en connaissait pas assez sur le sujet pour en être sûr. Il n'était plus surpris lorsque que quelques membres de la tribut revenait de la chasse et dévorait une partie de leur gibier cru. La plupart du temps, Arik ne reconnaissait pas les animaux tué, mais il crut reconnaître une fois un smilodon, ces tigres préhistoriques. Les orcs mangaient l'animal en entier, même les parties habituellement non-comestibles. Krusk lui avait expliquer que de ne rien gaspiller attirait les faveurs des esprits ce qui aidait pour les chasse futur. Arik était plutôt sceptique à ce sujet. Au moins, la nourriture qui lui était servit était cuite. La tribut était composée d'une vingtaine de familles, donc d'environ 40 chasseurs. Quelques semaines après son arrivée, Arik obtînt son premier travail. Il devait dépecer les animaux: séparer la viande la peau et les abats. Cette tache le répugnait mais il la savait nécessaire pour que les orcs l'accepent et relâche leur vigilance. Ses premières nuits dans les grandes tentes de peaux furent tout aussi difficile que son travail. À l'intérieur, ça puait la sueur et les excréments. Il était impossible d'y dormir et encore moins d'y vivre.
Un matin un mois après son arrivée, Krusk vint voir Arik:
-Le chef veut voir toi.
-Qu'est-ce qu'il me veut, lui demanda Arik.
Krusk haussa les épaules. Arik se mit donc en marche et se dirigea vers la hutte du chef. C'était le seul bâtiment du village à ne pas être une tente. C'était un bâtiment solide fait de tronc d'arbre, de peau, de pierre et d'argile. Elle était composé d'une seule grande pièce, la salle sacrée. Le chef du clan, Ourbouc, l'attendait, assis à même le sol. Comme lui avait expliqué Krusk, Arik s'assit en face du chef et baissa les yeux. La tradition voulait que le chef prenne toujours la parole en premier. Après plusieurs longues minutes qui parurent une éternité pour Arik, Ourbouc prit la parole. Il était le seul avec Krusk à parler la langue d'Arik.
-Nous allons partir en raid contre une tribut ennemie.
-En quoi ça me concerne, répondit sèchement Arik.
-Tu dois venir. Nous ne t'obligeons pas à participer, mais tu dois être là pour nous protéger.
-Vous protéger! Vous êtes des guerriers aguerris, en quoi je pourrais vous protéger?
-Ta lumière divine nous éclairera.
-... toujours cette histoire d'élu, dit Arik comme pour lui-même.
-Oui, tu es l'élu qui apportera la gloire au orcs! cria le chef avec ferveur.
"Ils sont tous fous" pensa Arik.
-Je viendrai, dit-il. Mais promettez moi que je resterai à l'écart.
Ourbouc ne répondit pas. Arik se leva et sortit.
Le lendemain, Arik fut réveiller à l'aurore par un vacarme dans la tente en peau. Au début, il ne discerna rien dans l'épaisse noirceur qui couvrait la pièce, puis il compris. Les orcs se préparaient pour partir à la guerre. La plupart enfilait de simple armure de cuir et de peau, mais d'autre portait de cottes de mailles rouillées qui cliquetaient à chacun de leurs mouvements. Le rafut métallique qui avait réveiller Arik était le bruit des armes qu'on aiguise. Plusieurs meules avaient été installée et les orcs aiguisaient haches, cimeterres et poignards. À côté d'Arik, Krusk était assis, attendant son réveil. Lorsqu'il remarqua qu'Arik avait ouvert les yeux, ils lui tendit des pièces de cuir et lui dit.
VOUS LISEZ
Les Quatre Destins (En Pause)
FantasyQuatre adolescents de Montréal vivent une vie paisible et normale. Mais cette tranquilité se retrouvera boulversée par leur destin et ils se retrouveront malgré eux exposé à la dure et hostile réalité d'un autre monde. Note de l'auteur: C'est mon pr...