Chapitre 1

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Je le répète, mon histoire est fictive merci et bonne lecture 😘😘.

PDV Gaby

je m'avançai jusqu'au somptueux salon et y vis toute la famille du moins ceux qui vivent dans les environs de Cotonou et de calavi. Les verres en main chacun, ils discutaient les uns avec les autres. Bien sûr il n'y avait principalement que la famille de mon père présent. C'est ma mère qui vint la première à moi, les autres se mirent en retrait attendant leur tour.

_ Soit la bienvenue chérie, dit-elle en me tenant pas l'épaule, puis l'instant d'après claqua des paires de bises à ma joue. J'espère aussi que c'est pour nous annoncer une bonne nouvelle que tu es revenue !

_ Stp maman ! Je viens d'arriver,ne commence pas avec tes histoires surtout devant les gens là.

_ Devant les gens là ?? C'est donc ta famille que tu traites de gens ! Moi qui avait cru que ces années là bas t'auraient changé, je constate que non. Toujours aussi impolie mais ne t'inquiète tout ça va vite changer dans peu de temps compte sur moi, assura-t-elle avec conviction en me tournant aussitôt le dos.

Rahhh je m'en doutais ! À peine arrivé et déjà fustigé. Pff qu'est-ce qu'elle pouvait être prévisible et agaçante ! Ce n'était vraiment pas le moment de me chercher des noises. Ma relation avec ma mère n'était pas au beau fixe soyons franc. Nous nous ressemblons énormément physiquement en revanche ça s'arrête là du moins d'après moi. Son travail ? Me réprimander à longues de journées, je ne ne souviens même pas de la dernière fois nous avons eu un moment de complicité. Un chat ne donnait pas des chiots lui répondais-je souvent, dire qui l'horripilait et fermait à mon grand bonheur son jolie clapet. Pour elle, j'étais le vilain petit canard de la famille bien que mon père me disait qu'elle agissait ainsi pour mon bien et que je lui rappelais sa jeunesse. Conneries!

Mort depuis bientôt dix ans, mon père Mussa avait fait fortune dans l'exploitation du coton, les produits industrialisés, la restauration, l'agroalimentaire etc... il a intelligemment su tirer profit de son commerce au point de la hisser au niveau international. Notre solide et belle complicité avait évolué dans le temps dans un respect mutuel puisqu'on aspirait aux mêmes objectifs dans la vie, il était mon modèle de réussite, mon modèle tout court. Suite à son décès, ma mère ne s'était plus mariée, heureusement pour elle d'ailleurs, sinon elle m'aurait sentie passer.

À la lecture du testament, je fus légalement l'héritière majoritaire non pas qu'il m'aimait plus que ma soeur, juste qu'il m'estimait doué concernant la gestion des affaires et juste comme personne. J'avais sa pleine confiance pour gérer sa fortune. Mais n'ayant pas encore à l'époque la maturité requise et la majorité d'âge, il eut la présence d'esprit de déléguer les rennes de son entreprise à ma mère et à son meilleur ami Ousmane également actionnaire conséquent au siège de la société. Ensemble, ils dirigeraient et me faisaient les comptes et bilans mensuellement.

Mon père me sachant particulièrement intelligente et apte m'avait apprêté très tôt pour sa succession. Il m'avait donné une rugueuse formation ainsi que de précieux conseils nécessaires en vue de manager un empire comme le nôtre. Cette nouvelle ne surprit personne, tout le monde s'y attendait même si certains de mes oncles paternels avaient voulu créer la zizanie, voulant s'accaparer de nôtre héritage soit disant qu'une fille ne pouvait pas être chef et j'en passe. Balivernes ! Ces crapules comptaient dilapider l'argent comme au temps de mon père, puisque ces fainéants ne faisaient plus rien de leur journée. Je les qualifiais de sangsues accrochées aux bras de mon père qui ne pouvait indéniablement pas laisser ses frères croupir dans la pauvreté alors qu'il était plein aux as. C'était d'ailleurs mal vu en Afrique et dangereux. Je comprenais tout à fait qu'il fut de son devoir d'aider ses proches, juste qu'il n'avait pas su les aider de la bonne manière à mon humble avis. Il avait malheureusement alimenté leur oisiveté et paresse. Mes oncles me connaissent bien, très bien même... Je n'avais pas la bonté de mon père vis à vis d'eux. Alors pour me débarrasser une fois pour de bon d'eux, je leur ais donné à chacun du travail bien rémunéré qu'il leur était impossible de refuser. C'était d'ailleurs plus que suffisant.

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