Chapitre 11 : C'est en forgeant que l'on devient forgeron

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• Bonjour tous le mondeeeee, déjà je voulais m'excuser de ne pas avoir poster depuis un bail mais avec les cours tout ça tout ça c'était un peu compliquée ! Bref j'vous laisse Avec la suite du chapitre bonne lecture !•

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Le visage plus fermé que jamais, Hermione pinçait les lèvres d'un air supérieur, et elle se tenait si droite qu'une crampe lui saisit la hanche, mais elle perçut la douleur comme un défi à relever et ne bougea pas d'un poil. Tous ses membres étaient raides, son cou étiré vers le haut et même ses paupières semblaient cristallisées, se refusant à baisser la garde. La respiration complètement retenue, elle soutenait le regard inquisiteur du Stupide. Ce dernier lâcha un soupire, puis déclara :

- Tu ne m'évoques rien d'autre qu'une sorcière fortement constipée à qui on aurait enfoncé un balai de quidditch dans...

- C'est bon ! coupa Hermione en relâchant ses muscles. Je pensais pourtant ressembler aux femmes de société.

- Quel pitoyable cliché. Ces femmes sont capables de sourire, Granger, et si tu crois le contraire c'est simplement parce qu'il n'y a aucune raison qu'un jour l'une d'elles t'en adresse un. Elles le réservent aux gens dignes d'intérêt.

La leçon n'était entamée que depuis une demi-heure mais Hermione se sentait déjà profondément agacée par les cours de tenue en public.

- Tu dois te tenir droite de façon élégante et naturelle, ajouta-t-il, et non comme si l'on t'avait disposé des épines dans le bas du dos. On ne doit pas percevoir que tu réfléchis à tes intentions. Chaque mouvement, chaque geste de la main doit être fluide, doit paraître d'une douceur innée.

- Comment font-elles pour ça ?

- Elles sont éduquées à reproduire ces manières depuis toute jeune. Toi, tu as deux semaines pour réfléchir et agir comme une réelle Sang-Pur.

Il soupira pour la quinzième fois.

- Mieux vaut que j'arrête de songer à l'énormité de la tâche qui m'attend, maugréa-t-il en se massant les tempes. Ça me déprime.

- Me répéter sans cesse que je ne leur arrive pas à la cheville ne m'aidera en rien, s'énerva Hermione.

Elle inspira un grand coup, se redressa, mais détendit cette fois les traits de son visage. Assise à la table de la chaumière, elle essayait tant bien que mal de faire abstraction du bruit ambiant ; les Impurs poursuivaient les travaux du toit endommagé, et aucun d'entre eux ne semblaient maîtriser les sortilèges informulés à en juger par les incantations prononcées toutes les dix secondes. Terrorisé par autant de monde, Pattenrond ne se montrait plus qu'à l'heure de ses repas, tout comme le troisième clone qui supportait difficilement la présence d'autant de gens.

- Un peu de vin ? proposa aimablement le Stupide en soulevant le pichet vers elle.

De nouveau en examen, Hermione se concentra pour deviner quelle réaction adopter. Elle opta pour un « oui, merci » accompagné d'un semblant de sourire. Drago reposa le vin sur la table sans ménagement. Visiblement, elle avait encore échoué.

- Sérieusement, Granger ? s'effara-t-il. Comment peux-tu ignorer que les femmes de noblesse ne boivent pas d'alcool ? La boisson pour une femme est signe de bassesse. Rien ne peut l'humilier davantage qu'un verre à la main.

La Chasse est ouverte {Dramione}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant